Guido Crosetto
Guido Crosetto (né le à Coni) est un homme politique italien, ancien sous-secrétaire d'État à la Défense dans le gouvernement Silvio Berlusconi IV. Il est le coordinateur du parti Frères d'Italie depuis 2018.
Guido Crosetto | |
Fonctions | |
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Coordinateur de Frères d'Italie | |
En fonction depuis le (3 ans, 7 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Giovanni Donzelli |
Député de la République italienne | |
– (11 ans, 9 mois et 12 jours) |
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Élection | 13 mai 2001 |
Réélection | 9-10 avril 2006 13-14 avril 2008 |
Législature | XIVe, XVe et XVIe |
Sous-secrétaire d'État au Ministère de la Défense | |
– (3 ans, 6 mois et 4 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi IV |
Prédécesseur | Giovanni Lorenzo Forcieri |
Successeur | Filippo Milone |
Biographie | |
Nom de naissance | Guido Crosetto |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Coni (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | Démocratie chrétienne (jusqu'à 1994) Forza Italia (1999-2009) Le Peuple de la liberté (2009-2012) Frères d'Italie (2012-2014; depuis 2017) |
Biographie
Guido Crosetto étudie l'économie et le commerce à l'université de Turin.
Il est maire de la commune de Marene de 1990 à 2001. Il est conseiller provincial de Coni à partir de 1999 et député depuis 2001.
Ancien responsable économique de Forza Italia, il effectue des déclarations hostiles à Giulio Tremonti le . Il déclare notamment : « les ébauches de la loi de finances rectificatives de Giulio Tremonti devraient être analysées par un psychiatre » et démontrent que l'actuel ministre de l'Économie veut seulement « trouver un moyen de faire sauter la banque et le gouvernement », en soulignant que le seul ministère qui n'ait pas subi de coupes claires est celui de l'Économie.
Il souligne que l'Italie est en état de « coma pharmaceutique ». Au lieu d'aider comme annoncé les PME, souligne encore l'actuel député du PdL, il a surtout privilégié les grandes banques et les grands groupes. Il lui reproche également de vouloir s'attaquer aux privilèges des voitures de service et des avions loués par le gouvernement tandis que le ministère de l'Economie dispose d'un pouvoir de nomination de plusieurs milliers de fonctionnaires par an et de choses moins évidentes sur lesquelles le Trésor n'a jamais demandé son avis à personne. Cette déclaration est évidemment reprise par la presse italienne, comme un signe d'un gouvernement à l'agonie ou en train d'imploser comme le souligne l'opposition.
En répondant à un journaliste de Libero, Franco Bechis, le , il traite Silvio Berlusconi de « testa di cazzo » (tête de nœud) en indiquant que dès que le Président du Conseil quittera Milan pour Rome il donnera la démission de son gouvernement. Il reconnait, après avoir démenti, cette insulte, comme faisant partie de son langage habituel (). En , il quitte le PdL pour adhérer comme dirigeant à Frères d'Italie - Centre-droit national, dont il devient pro tempore le coordinateur national, puis un député à la suite des élections générales italiennes de 2013.
Notes et références
- Fiche sur le site du gouvernement
- Ressources relatives à la vie publique :
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