Groupement d'instruction de la Légion étrangère

Le Groupement d'Instruction de la Légion Étrangère (GILE) était l'unité d'instruction et de formation de la Legion étrangère entre 1960 et 1977.

Implantation en Corse à la fin de la guerre d'Algérie

À l'issue de la guerre d'Algérie (1962), le 1er régiment étranger, maison-mère de la Légion étrangère, quitte Sidi Bel Abbès pour Aubagne. Les unités d'instruction qui lui sont rattachées sont toutefois implantées en Corse, à Bonifacio pour l'instruction des engagés volontaires, et à Corte (au camp de la Minoterie et à la citadelle de Corte) pour la compagnie d'instruction des cadres et spécialistes (CICS).

Intégration du GILE au sein du 2e régiment étranger

Le est recréé le 2e régiment étranger, comprenant le GILE à Corte et le GOLE à Bonifacio :

  • le GILE compte alors quatre compagnies, les 1re et 2e compagnies d'instruction des engagés volontaires, la compagnie d'instruction des cadres (CIC) et la compagnie d'instruction des spécialistes (CIS). La 2e compagnie était stationnée à la citadelle de Corte, les trois autres au camp de La Minoterie, dans la plaine.
  • le groupement opérationnel de la Légion étrangère (GOLE) composé des 5e, 6e et 7e compagnies.

Départ de Corse et implantation à Castelnaudary

Le , un déserteur allemand de 19 ans, Wolfgang Ludwig, assassine deux bergers corses[1] à Bustanico (les frères Xavier et Pasquin Ruggieri) dans un contexte de violences réciproques entre déserteurs et population[2]. La découverte de ces meurtres[3] le est exploitée médiatiquement dans un contexte politique très tendu et conduit au départ de deux compagnies d'instruction vers le continent le 1976 :

Les deux compagnies rejoignent la caserne Lapasset de Castelnaudary le , ainsi que le commandement du GILE (chef de bataillon Estay).

Création du Régiment d'Instruction de la Légion étrangère

Le Régiment d'instruction de la Légion étrangère (RILE) est créé le , une 3e compagnie d'instruction est créée, la CIC rejoint Castelnaudary, puis la CIS. Le RILE prendra le nom de 4e régiment étranger le .

Notes et références

  1. Shortland & Corse-Matin, « Le drame de Bustanicu, il y a 40 ans... », sur Shorthand.com (consulté le )
  2. Antoine Sanguinetti, Mémoires d'actions et de réactions, Paris, L'Harmattan, (ISBN 2-7475-1833-7), page 295
  3. « Chroniques du passé », sur www.corsicamea.fr (consulté le )
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