Gouy-Saint-André
Gouy-Saint-André est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Gouy-Saint-André | |||||
Porche de l'abbaye. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Montreuil | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 7 Vallées | ||||
Maire Mandat |
Grégory Leroy 2020-2026 |
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Code postal | 62870 | ||||
Code commune | 62382 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
648 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 28″ nord, 1° 53′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 117 m |
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Superficie | 13,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | gouy-st-andre.com | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Gouy-Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,4 %), prairies (17,3 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Au XIIe siècle, apparaît la dénomination Goy. Le siècle suivant, Goi est relevé. Dès 1476, la forme Gouy lès Saint-Rémi est notée, suivie de Gouy lès Saint Andrieu. Enfin, en 1789, la forme définitive de Gouy-Saint-André s'impose[8].
Voir Gouy
Histoire
On a trouvé, à Saint-Rémy, une hachette druidique, ou coin gaulois, de celles dites Staimbort[8].
Dès le XIe siècle, le village verse sa dîme aux religieux de l'abbaye de Saint-Josse-sur-Mer. Ils transmettront cette ressource aux moines de Saint-André. Leurs bienfaiteurs, notamment Hugues, époux de Sara, et Eustache, époux d'Avechin, chevaliers, contribuèrent à la fondation de la chapelle de Sainte-Madelaine dans l'église[8].
Comme seigneurs des lieux, on trouve Vaultier de Camberon, chevalier en 1255, Wistace et Jehan, ses fils, aussi chevaliers (1304), Colais dit Jeton, fils de Guillaume (1364), tous qualifiés de seigneurs de Gouy dans les archives de l'abbaye. Un siècle et demi passe et arrive dame Claude de Gouy, épouse de Jehan de Soyecourt. Après elle, le domaine de Gouy appartient aux familles de Licques, de La Houssoye, Carpentier, Delhomel et De Fresnoye qui le tenaient en fief noble de la châtellenie de Beaurain[8].
Le village sera durement éprouvé lors des affrontements entre les soldats des Pays-Bas espagnols et ceux de la France, dès 1595[8].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2018, la commune comptait 648 habitants[Note 2], en augmentation de 1,09 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 22,9 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 20,3 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 17 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 25,8 %).
Manifestations culturelles et festivités
La salle « Le chant des oiseaux » permet d'accueillir jusqu'à 230 personnes[8].
Culture locale et patrimoine
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de sinople au sautoir, cantonné au 1) d'une étoile, au 2) d'un cerf contourné mouvant du flanc dextre, au 3) d'une sanglier mouvant du flanc senestre et au 4) d'un levrier, le tout d'or. |
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L'abbaye de Saint-André-aux-Bois
Des Prémontrés de Dommartin se fixèrent sur le plateau, entre la Canche et l'Authie en 1154 et fondèrent l'abbaye de Saint-André-au-Bois. L'église fut commencée en 1156 et consacrée en 1220. Elle était entourée de nombreux bâtiments dont une grande tour, une grange et deux cloîtres. Les hostilités des XVIe et XVIIe siècles ont causé beaucoup de dégâts.
Dans les premières années du XVIIIe siècle, le quartier abbatial fut reconstruit puis le reste de l'abbaye à partir de 1751 sous l'impulsion de Dom Ignace Crépin et sous les directives de l'architecte arrageois Merville pour l'église.
Après la Révolution, il ne resta que le quartier abbatial et les dépendances agricoles. Le marquis de Riencourt le transforma en château, mais il fut incendié accidentellement par les troupes britanniques en 1918.
Les bâtiments agricoles furent construits de 1752 à 1755 par un architecte hesdinois - Claude Brunion - et furent agrandis jusqu'en 1784. Les bâtiments actuels constituent un ensemble architectural exceptionnel avec des façades de briques et de pierres.
Le portail principal supporte un fronton triangulaire aux armes de l'abbaye et de l'évêque d'Amiens il constitue avec les bâtiments bas l'encadrant un modèle architectural de cette époque.
Abbaye de Saint-André-aux-Bois, façades et toitures des communs de l'ancienne abbaye (à l'exclusion de la chapelle) (cad. À 252) : inscription par arrêté du .
Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture.
Église Saint-Martin
La partie la plus ancienne, les solins de la nef, est en cailloux. Le chœur est daté du XVIe siècle, tandis que la tour a été édifiée au XVIIe siècle. La craie employée pour la construction provient des carrières de Saint-Rémy-au-Bois. Des damiers de grès et de silex agrémentent la partie basse du chœur. Pendant la Terreur, en 1793, une inscription est gravée sur la fronton du porche construit en 1775 : « LE PEUPLE FRANCAIS RECONNAIT L'ETRE SUPREME ET L'IMMORTALITE ».
À l'extérieur, sur le mur nord, se trouve un christ en chêne, sculpté par Pfaffenhofen, auteur des boiseries de Valloires. Il fut sauvé pendant la Révolution par un sieur Grevet qui fut enterré dessous[19].
Monument aux morts
Il rappelle la mémoire des 40 personnes qui ont perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale et celle des 12 victimes du second conflit, de 1939 à 1945[8].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Lire l'histoire sur le site communal.
- « Le bilan du maire de Gouy-Saint-André, Yves Beuvain : « Je ne me représenterai pas pour un troisième mandat » : Dans notre série des bilans des maires, voici celui d'Yves Beuvain, à la tête de la commune de Gouy-Saint-André. Il est élu, en tant que premier magistrat, depuis 2001 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Gouy-Saint-André : Françoise Thélu succède à Yves Beuvain, devenu conseiller : Avec 10 voix sur 15, Françoise Thélu a été proclamée maire samedi. « Ça me fait un pincement au cœur. J’aime me donner pour les autres », souligne Françoise Thélu qui succède à Yves Beuvain. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Les projets de la maire de Gouy-Saint-André : la toiture de l’église, la défense incendie et l’assainissement : Élue depuis 1989 à Gouy-Saint-André, Françoise Thélu a endossé l’écharpe de maire en mars. Cette retraitée pharmacien de 65 ans aime rendre service aux habitants dans la mesure du possible et être à leur écoute. « C’est dans ma nature », précise-t-elle », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Gouy-Saint-André en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Lire le travail de Roger Rodière en ligne.
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