Gilles Ier de Maupeou

Gilles de Maupeou, seigneur d'Ableiges, est un administrateur français baptisé à Paris le et mort à Paris le .

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Maupeou.

Famille

Troisième fils de Vincent Maupeou, notaire au Châtelet de Paris puis secrétaire du Roi, maison et couronne de France (1572) et de Anne Bastonneau, il épouse par contrat du , Marie Morelly (décédée en 1631), fille d'Augustin Morelly, avocat au Parlement et conseiller du roi en sa justice du Trésor.

Gilles de Maupeou est l'auteur de la branche d'Ableiges des Maupeou.

Carrière

En 1577, il est avocat au parlement de Paris[1]. Le , il devient auditeur à la Chambre des comptes.

Le , il est anobli conjointement avec ses frères Pierre et Michel par lettres patentes du roi Henri III[2].

Du à 1601, il est maître des comptes par provision. De à , il est commissaire député à la direction des finances de Bretagne. Le , il devient secrétaire de la chambre du roi.

Le , il se convertit au protestantisme.

De 1600 à 1608, il occupe les fonctions d'intendant des finances. Le , il devient Conseiller d’Etat. Du au , il est contrôleur général des finances. Du à 1621[3], il redevient intendant des finances. Puis du à 1619 il récupère ses fonctions de contrôleur général des finances.

Le , il se convertit au catholicisme.

Notes et références

  1. http://www.lemarois.com/jlm/data/j21blouviers.html#MAUP
  2. Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblissements, (notice BnF no FRBNF30528808, lire en ligne), p. 267
  3. Annuaire-bulletin de la Société de l'histoire de France, vol. 78, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 97-100

Bibliographie

  • Bernard Barbiche, Ségolène de Dainville-Barbiche, Sully, Fayard, 1997, p. 626-627.
  • Jean-François Bascans, "Le porc-épic, emblème des Maupeou", tapuscrit, 2015.
  • Portail de l’économie
  • Portail du royaume de France
  • Portail de la France du Grand Siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.