Germaine Ahidjo

Germaine Ahidjo Habiba[1], née le [réf. nécessaire] à Mokolo et morte le à Dakar, est l'épouse du premier président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo. Elle est ainsi la Première dame du Cameroun de 1960 jusqu'en 1982.

Germaine Ahidjo

Germaine Ahidjo en 1979.
1re Première dame du Cameroun
1960  1982
Prédécesseur Aucune
Successeur Jeanne-Irène Biya
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mokolo (Cameroun français)
Date de décès
Lieu de décès Dakar (Sénégal)
Conjoint Ahmadou Ahidjo

Biographie

Germaine Habiba Ahidjo est née à Mokolo en 1930 de Hawa épouse de Yaya Boubawa, un infirmier de l'hôpital de Mokolo qui devint son père adoptif.

En 1942, elle obtient son certificat d'études à Yaoundé. Elle intègre par la suite le collège des jeunes filles de Douala aujourd'hui lycée de New-Bell.

En 1947, par le biais de Louis Paul Aujoulat, l'assemblée territoriale lui octroie une bourse d'études pour la France où elle décroche un diplôme d'infirmière hospitalière d’État en 1952 et se spécialise en maladies tropicales[2]à l'Institut Pasteur en 1953. Elle épouse un Libanais du nom de Touffic, avec qui elle a un garçon, Daniel Boubakari, qui s'établit à Bafoussam. Elle divorce avant de revenir au Cameroun[3].

Elle connaît depuis 1955 Ahmadou Ahidjo. Les deux jeunes gens ont une passion pour la lecture ; au départ ils échangent des romans[4]. Ils se marient le  ; c'est sa seconde épouse[3]. Elle est alors infirmière spécialiste en maladies tropicales[5]. Elle a avec lui trois filles : Babette, Aissatou et Aminatou. Elle a aussi un fils, Daniel Toufick, né avant son mariage avec le président Ahidjo. Mohamadou Badjika Ahidjo, aujourd'hui député et ambassadeur itinérant, est le fils d'Ahidjo avec sa première épouse, Ada Garoua. Après la démission de son mari en 1982 puis sa condamnation à mort par contumace à la suite de son implication supposée dans le coup d'État manqué de 1984, elle ne peut retourner au pays avec lui et s'installe à Dakar (Sénégal), où elle a vécu jusqu'à sa mort le 20 avril 2021[5]. Son mari est mort le  ; elle milite depuis pour sa réhabilitation officielle et notamment, le rapatriement de ses cendres au Cameroun. Toutefois on retiendra que, réservée et intelligente qu'elle était, elle a mis son éducation, ses conseils et sa finesse au service de l'homme politique qu'était son mari[6].

Notes et références

  1. Dieudonné Tchafo Fonguieng & Al., Histoire hdes femmes célèbres du Cameroun, Collection portraits,Yaoundé, Editions Cognito, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 34
  2. Madeleine Tchuinte, Grandes figures féminines du Cameroun, Yaoundé, Minresi, , 164 p., p. 21 - 22.
  3. Dieudonné Tchafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Collection portraits,Yaoundé, Editions Cognito, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 36
  4. Dieudonné Tchafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Collection portraits,Yaoundé, Editions Cognito, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 35
  5. http://www.cameroon-info.net/stories/0,26637,@,germaine-ahidjo-je-laisse-biya-seul-face-a-sa-conscience.html.
  6. Dieudonné Tchafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Collection portraits,Yaoundé, Editions Cognito, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 35-36

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