Gerfaut (contre-torpilleur)
Le Gerfaut est un navire de guerre, contre-torpilleur de la classe Aigle de type 2 400 t de la Marine nationale française en service de 1932 à 1942 sous la Troisième République et le Régime de Vichy. Il participe à la Seconde Guerre mondiale et se saborde à Toulon en . Renfloué en 1943 pour la Regia Marina, il est bombardé, coulé en 1944 et enfin démantelé en 1948.
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Gerfaut | |
Le Milan de même classe que le Gerfaut. | |
Type | Contre-torpilleur |
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Classe | Aigle |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Commanditaire | Marine nationale française |
Chantier naval | Ateliers et chantiers de Bretagne (Nantes) |
Commandé | programme naval 1927 |
Quille posée | 13 mai 1929 |
Lancement | 14 juin 1930 |
Armé | 15 mars 1932 |
Statut | 22 novembre 1942 (sabordé) juin 1943 (renfloué) 1944 (coulé) 1948 (démoli) |
Équipage | |
Équipage | 217 (10 officiers, 34 officiers mariniers, 173 marins) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 128,5 m (hors tout) 122,4 m (à la ligne de flottaison) |
Maître-bau | 11,84 m |
Tirant d'eau | 4,23 m |
Déplacement | 2 480 t |
À pleine charge | 3 190 t |
Propulsion | 2 turbines Parsons à simples engrenages et triple détente, 4 chaudières Du Temple multitubulaires, 2 hélices tripales |
Puissance | 64 000 ch (2 x 32 000) |
Vitesse | 36 nœuds (67 km/h) (en croisière) 40,01 nœuds (74 km/h) (essais) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 5 canons de 138 mm 4 canons de 37 mm AA 4 mitrailleuses de 13,2 mm AA (2 affûts doubles) 6 tubes lance-torpilles de 550 mm (2 lanceurs triples) 2 lance-grenades ASM (44 grenades) |
Rayon d'action | 3 650 nautiques à 18 nd avec 650 t de mazout |
Carrière | |
Pavillon | France, (Italie) |
Port d'attache | Toulon (2 fois), Brest, Cherbourg |
Construction
C'est un grand contre-torpilleur fait d'acier à quatre cheminées (deux par turbine) destiné à l'escorte et à la lutte anti-sous-marine (ASM). Ordonné par le programme naval 1927, sa construction débute aux Ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes le . Il est lancé le . Il est donné pour 128,5 m de long hors tout et 122,4 m à la ligne de flottaison. Il a 11,84 m de large et un tirant d'eau de 4,23 m. Il déplace 2 442 t Washington et 3 140 t métriques à pleine charge. Il est mû par deux turbines Parsons (installées longitudinalement) à simples engrenages et triple détente et 4 chaudières Du Temple multitubulaires actionnant 2 hélices tripales. La machinerie délivre deux fois 32 000 ch et propulse le navire à 36 nd en ordre de marche normale. Une vitesse de 40,01 nd est facilement passée aux essais. Il est armé de 5 canons de 138 mm, 4 canons de 37 mm anti-aérien (AA), 4 mitrailleuses de 13,2 mm AA (2 affûts doubles), 6 tubes lance-torpilles de 550 mm (2 lanceurs triples) et 2 lance-grenades ASM (44 grenades). Il a une autonomie de 3 650 nautiques à 18 nd avec 650 t de mazout.
Histoire
Du au , on procède à son neuvage (essais). Il entre en service le avec 217 membres d'équipage.
Quand la guerre éclate, il est attaché à Toulon et opère en Méditerranée comme escorteur de la 7e division de contre-torpilleurs (7eDCT), puis il est placé en carénage fin 1939 début 1940. Ensuite, attaché à Brest et Cherbourg, toujours comme escorteur, des ennuis mécaniques diminuent son activité. Début , il rallie Toulon où l'Armistice le surprend. Il intègre la Marine de Vichy. Il est placé sous l'autorité de l'amiral Jean de Laborde à la tête de 37 unités (les Forces de haute-mer). Il sort peu, à cause de la raréfaction de carburant et munitions.
Le , lors de l'opération Lila, il se saborde dans le bassin Missiessy. Il est renfloué le et cédé à la Regia Marina. Les Italiens décortiquent pendant quatre mois le navire déclaré en perte totale ne laissant que la coque à flot. Elle est coulée par bombardement aérien en 1944 et finalement démolie in situ en 1948.
Bibliographie
- Jean Moulin, Destroyers et escorteurs de la Seconde guerre mondiale en images, Rennes, Marines éditions, , 96 p. (ISBN 978-2-35743-063-1), p. 38–39 et p. 94.
Lien externe
- (fi)/(pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en finnois « FS Gerfaut (1930) » (voir la liste des auteurs) et en polonais « Gerfaut » (voir la liste des auteurs).
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