Georges Clément (personnalité politique)

Catholique, originaire de Romont, Georges est le fils d'Antoine Clément, médecin à Romont, et de Marguerite Badoud, issue d'une importante famille de la bourgeoisie romontoise. Georges Clément épouse Élisabeth Girod, fille de Charles-Auguste, notaire et député. Georges Clément est le père d'Athénaïs Clément (1869–1935), promotrice de l'enseignement ménager et de la protection de la jeune fille[1], ainsi que du médecin fribourgeois Gustave Clément (1868–1940), député conservateur au Grand Conseil.

Georges Clément fait ses études au Collège Saint-Michel, puis à l'école de droit à Fribourg, chez le professeur Bussard. Il fait son stage d'avocat à l'étude de Louis Wuilleret, leader des conservateurs fribourgeois.

Georges Clément évolue vers un radicalisme modéré. Sa carrière politique démarre en 1848. Il est d'abord secrétaire de la direction de la Justice, puis de celle des Finances. Il est député de la Glâne de 1852 à 1856. Il est élu au Conseil d'État le 17 mars 1852. Cette désignation est difficile : Clément est élu au quatrième tour, avec 28 suffrages sur 48. Il succède à Alexandre Thorin, qu'il remplace à la direction de l'Intérieur de 1852 à 1854. Il refuse une réélection après sa démission en 1854.

À la fin de son mandat gouvernemental, il quitte la capitale et se fixe à Romont. Ses positions modérées expliquent son accession et son maintien, sous le régime libéral-conservateur, à la présidence du Tribunal de la Glâne (1856–1871). Il est patenté notaire en 1856. Il s'éteint à Romont en avril 1871, à l'âge de 45 ans.

• Georges Andrey, John Clerc, Jean-Pierre Dorand et Nicolas Gex, Le Conseil d’Etat fribourgeois : 1848-2011 : son histoire, son organisation, ses membres, Fribourg, Éditions La Sarine, 2012 (ISBN 978-2-88355-153-4)
• François Genoud, « Clément, Georges » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 15 juillet 2005.

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