Georges Charbonneaux

Le contexte : En 1906, 62% des personnes habitant des villes de plus de 5 000 habitants vivent à deux ou plus par pièce. Les habitats misérables des ouvriers génèrent des risques importants de propagation des épidémies La natalité recule et la mortalité infantile est importante.

En 1910, Georges Charbonneaux accompagna Jean-Baptiste Langlet, maire de Reims, en Angleterre à Bournville (en), cité-jardin dans la banlieue de Birmingham[1].

Inspiré par le Catholicisme social, Il fonda en 1912 une société privée au statut de société anonyme d’habitations à bon marché, le Foyer Rémois qui utilisa les dommages de guerre pour la construction d’habitations destinés aux familles ouvrières et nombreuses. A l’époque, cette société d’inspiration catholique était perçu par la mairie comme conflictuelle car elle faisait de l’ombre à l’Office public des HBM (habitations à bon marché). L’Office public des HBM correspondaient, jusqu'en 1950 aux actuelles habitations à loyer modéré (HLM)[2]^,[3].

Les principales réalisations de cette Société sont les cités-jardins du Chemin-Vert, Charles Arnould, de Mulhouse, Lattaignant, Brimontel. Elles furent les premières de ce genre construites en France. Elles permirent de résoudre, en partie, le difficile problème du logement à la suite de la guerre de 1914-1918. Georges Charbonneaux dota, en outre, ces cités de tout un équipement social et culturel : maison commune, maison de l’enfance, etc. Georges Charbonneaux, qui souhaitait promouvoir ce périmètre ouvrier, édifia en 1923 l’église Saint Nicaise dans le quartier populaire du Chemin Vert. Il fit appel à René Lalique pour la réalisation des baies de la nef et du transept. Il consacra toute sa vie au développement de l’œuvre dont il fut le fondateur.

Georges Charbonneaux a été également président de la Société philharmonique[4], président du conseil d’Administration de la Société de Crédit Immobilier de l’Arrondissement de Reims , président de l’Association de la Maison de l’Enfance et de l’Association de la Maison Commune du Foyer Rémois[5].

Georges Charbonneaux possédait l’une des plus grosses collections de pièces représentatives de l’évolution stylistique du maitre verrier René Lalique. Une partie de la collection a fait l’objet d’une vente publique le 21 mai 2019[6].