George Whitefield

George Whitefield (né le à Gloucester en Angleterre - mort le à Newburyport dans le Massachusetts) était un pasteur de l'Église d'Angleterre et l'un des leaders du méthodisme. À la différence de John Wesley, Whitefield prêcha selon la doctrine calviniste.

Jeunes années

Dans les pays anglo-saxons, c'est George Whitefield et non John Wesley qui est considéré comme la figure la plus importante du méthodisme. Il est réputé pour ses prédications qui sont parmi les plus importantes de ce que l'on a nommé le grand réveil.

Il était le fils d'une veuve qui possédait une auberge à Gloucester. Très jeune, Whitefield montra des dons dans le domaine de l'éloquence et du théâtre. Il a été éduqué à la Crypt School à Gloucester et au Pembroke College (Oxford).

Étant donné qu'il était pauvre, George Whitefield entra comme serviteur au service de nombre d'élèves qui fréquentaient comme lui Oxford.

Il prit part au Holy Club à l'université d'Oxford avec les frères John et Charles Wesley. Après la lecture de La Vie de Dieu dans l'âme de l'homme d'Henry Scougal, il se préoccupa tout particulièrement de l'état de son âme.

Sa piété poussa l'archevêque de Gloucester à l'ordonner avant l'âge légal.

Voyages et évangélisation

George Whitefield

Whitefield prêcha son premier sermon à l'église Crypt dans sa ville de Gloucester. Il partit en Amérique où il devint pasteur dans la ville de Savannah en Géorgie.Il retourna chez lui l'année suivante.

Il se sépara de John Wesley sur la question de la prédestination pour laquelle George Whitefield suivait la doctrine calviniste. Trois églises furent établies en son nom en Angleterre : une à Bristol et deux autres, la "Moorfields Tabernacle" et la "chapelle Tottenham Court Road" à Londres.

Après la rencontre d'une société à la seconde école de Kingswood à Kingswood, une ville à l'est de Bristol, une église fut également appelée Whitefield's Tabernacle. Whitefield devint aumônier de Selina, comtesse de Huntingdon, et nombre de ses partisans rejoignirent le cercle de proches de la comtesse, dont les chapelles furent entretenues à ses frais et où une forme de méthodisme calviniste semblable à celle de Whitefield fut propagée. De nombreuses chapelles furent construites dans les comtés anglais et au Pays de Galles, et une fut bâtie à Londres – la chapelle Spa Fields.

En 1738, Whitefield prêcha une série de prédications en Géorgie en jouant sur l'émotion de son auditoire. Il insistait sur la nécessité d'un repentance sincère et terminait son prêche en rappelant les joies d'une new birth (nouvelle naissance) marquée par l'acceptation de Dieu. Il y établit l'orphelinat Bethesda, qui existe encore de nos jours[réf. nécessaire]. En Géorgie, il y avait à l'origine une interdiction en ce qui concerne l'esclavage. En 1749 apparaît un mouvement pour l'introduire, que Whitefield soutient. Il possède lui-même des esclaves qui travaillent à l'orphelinat, et qu'il lèguera à sa mort à la comtesse de Huntingdon.

Entre 1739 et 1740, il entreprend une "tournée" américaine. En soixante-treize jours, il parcourt 1 200 kilomètres, prêche 1300 sermons. Sa voix forte lui permet de se faire entendre de 20 000 personnes en même temps. Lors de ses sermons, il exhorte à l'extrême son auditoire à se repentir[1].

Il devient ami avec Benjamin Franklin, qui est impressionné par ses sermons et la puissance de sa voix. Franklin écrit que les sermons de Whitefield pouvaient être entendus à une distance de 500 pieds (plus de 150 mètres), et par plus de 30 000 personnes.

Comme son contemporain et ami Jonathan Edwards (théologien), Whitefield prêche la théologie calviniste. Il est connu pour son éloquence et son habileté à émouvoir son auditoire lorsqu'il évoque sacrifice sur la Croix.

Les rencontres de Réveil


Notes et références

  1. André Kaspi, Les Américains : Naissance et essor des Etats-Unis 1607-1945, Editions du Seuil, , 697 p. (ISBN 978-2-02-009358-3), p. 97.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

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