General Electric J31
Le General Electric J31 fut le premier turboréacteur opérationnel produit aux États-Unis et également le premier à avoir été produit en série.
General Electric J31 | |
Un General Electric J31, exposé au Naval Aviation Museum de Pensacola, Floride. | |
Constructeur | General Electric Aircraft Engines |
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Premier vol | Années 1940 |
Utilisation | • P-59 Airacomet • FR Fireball |
Caractéristiques | |
Type | Turboréacteur à simple flux |
Longueur | 1 829[1] mm |
Diamètre | 1 054 mm |
Masse | 320[1] kg |
Composants | |
Compresseur | Centrifuge, 1 étage à deux faces[2] |
Chambre de combustion | 10 chambres périphériques séparées, de type reverse flow[1] |
Turbine | Axiale, 1 étage[1] |
Performances | |
Poussée maximale à sec | 7,3 kN |
Taux de compression | 3,8 : 1[1] |
Débit d'air | (à 16 000 tr/min) 15 kg/s |
Température Entrée Turbine | 660 °C |
Rapport Poids/Poussée | 43,83 kg/kN |
Conception et développement
Le J-31 était essentiellement une version de production du W.1 de Franck Whittle, qui fut envoyé aux États-Unis après les succès de la mission Tizard. La longue expérience de la firme General Electric dans la production de compresseurs, élément essentiel d'un turboréacteur, en fit une cible de choix pour l'attribution du rôle de production du nouveau moteur, qui fut initialement désigné I-16. I-A était quant-à lui le nom du prototype original. l'United States Army Air Forces (USAAF) décida plus tard de standardiser toutes les appellations de ses moteurs, et l'I-16 devint J-31.
Sa production démarra en 1943, afin d'équiper le P-59 Airacomet, et à l'heure de l'arrêt de la production, en 1945, un total de 241 exemplaires avaient été produits. Le concept de base de ce moteur fut également employé pour produire le I-40, d'une poussée de 17,8 kN, mais ce concept fut transféré à la firme Allison, sous le nom de J33, au grand dam de General Electric. Un autre dérivé du j31, le I-20, dont la désignation devint J39, fut commandé mais ensuite annulé.
Caractéristiques
Comme le W.1, l'I-16 produisait une poussée de 7,3 kN et avait une masse d'environ 320 kg. Il brûlait du kérosène (AN-F32) ou de l'essence à indice d'octane 100 à 130. Sa lubrification était assurée par des jets sous pression, un carter sec et un système de filtration.
Applications
Utilisateur
Survivants
Un J31 est visible en exposition au New England Air Museum, à l'aéroport international Bradley, à Windsor Locks, dans le Connecticut[3].
Notes et références
- (en) Paul H. Wilkinson, Aircraft engines of the World 1945, New York, Paul H. Wilkinson, , p. 270, 271
- (en) Jane's fighting aircraft of World War II, London, UK, Studio Editions Ltd., , 318 p. (ISBN 0-517-67964-7), p. 266
- (en) « General Electric J-31 Turbojet », New England Air Museum (consulté le )
Bibliographie
- (en) Bill Gunston, World encyclopedia of aero engines : from the pioneers to the present day, Stroud, Sutton, , 260 p. (ISBN 978-0-7509-4479-3, OCLC 71541765)
- (en) Anthony L. Kay, Turbojet History and Development 1930-1960, Ramsbury, The Crowood Press, , 1re éd., 240 p. (ISBN 978-1-86126-912-6, OCLC 74969177)
Articles connexes
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