Geórgios Papandréou

Geórgios Papandréou (en grec Γεώργιος Παπανδρέου), né le [1] à Kaletzi, en Achaïe, et mort le à Athènes, est un homme d'État grec. Il fut trois fois Premier ministre, du au , du au et du au .

Ne doit pas être confondu avec Giórgos Papandréou.

Pour les articles homonymes, voir Papandréou.

Geórgios Papandréou
Γεώργιος Παπανδρέου
Fonctions
Premier ministre de Grèce

(1 an, 4 mois et 27 jours)
Monarque Paul Ier
Constantin II
Gouvernement Papandréou III
Prédécesseur Ioánnis Paraskevópoulos
Successeur Geórgios Athanasiádis-Nóvas

(1 mois et 22 jours)
Monarque Paul Ier
Gouvernement Papandréou II
Prédécesseur Stylianós Mavromikhális
Successeur Ioánnis Paraskevópoulos

(8 mois et 8 jours)
Monarque Georges II
Gouvernement Papandréou I
Prédécesseur Sophoklís Venizélos
Successeur Nikólaos Plastíras
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Kaletzi (Grèce)
Date de décès
Lieu de décès Athènes (Grèce)
Nationalité Grecque
Parti politique Parti libéral
Union du centre
Religion Christianisme orthodoxe (Église de Grèce)


Premiers ministres de Grèce

Biographie

Il était le fils du prêtre Andréas Stavropoulos ; à la suite de la crise évangélique lui et son frère décident de changer de nom en 1901, prenant celui de Papandréou (« Fils du pope André »).

Il fit ses études de droit à l'université d'Athènes, puis en Allemagne. Elefthérios Venizélos le nomma gouverneur des îles de l'Égée, tout juste reconquises en 1917. Il resta à ce poste jusqu'en 1920. En 1923, il fut élu député de Mytilène.

De 1930 à 1932, il fut ministre de l'Éducation du gouvernement Venizélos. Il lança un vaste programme de construction d'écoles. Déçu par les méthodes de certains vénizélistes dans les années 1930, il rompit avec eux et créa son propre mouvement.

Il fut exilé lors de la dictature de Ioánnis Metaxás à Andros puis Cythère, et emprisonné lors de l'occupation nazie. Il s'évada et gagna l'Égypte où il devint Premier ministre du gouvernement en exil, puis du gouvernement d'union nationale qui revint diriger la Grèce, à la libération, en . Ce gouvernement fut très critiqué en décembre 1944 lors de l'insurrection communiste, annonciatrice de la Guerre civile grecque. Papandréou fut rapidement remplacé par Nikolaos Plastiras, sous la pression britannique.

En 1950, il fonda un nouveau parti politique portant son nom et participa à différents gouvernements. À la fin des années 1950, il rejoignit le parti libéral et réussit à coaliser les différentes forces politiques centristes dans l'Union du centre en 1961. Il contesta la légitimité de la victoire électorale de la droite et de Konstantínos Karamanlís aux élections du . Le , il entama la campagne de « lutte persistante » (ανένδοτο αγώνα). Il réussit à déstabiliser la droite et remporta les élections de . Sa victoire fut confirmée aux élections de où il réalisa un score inégalé de 53 % des suffrages.

Son gouvernement d'Union du Centre fit d'importantes réformes, principalement en matière d'éducation. Il se heurta cependant au roi Constantin II à propos du ministère de la Défense. Les affaires chypriotes lui causèrent du tort, tout comme ce que l'on a appelé l'affaire de l'ASPIDA dans l'armée à laquelle aurait été mêlé son fils Andréas Papandréou. Malgré tout, Geórgios Papandréou restait favori pour les législatives de . Elles ne purent avoir lieu à cause du coup d'État des colonels, le .

Geórgios Papandréou fut arrêté et placé en résidence surveillée. Il mourut en . Ses funérailles, suivies par un cinquième de la population d'Athènes, furent l'occasion d'une première protestation contre les colonels. Son épouse meurt en 1978.

Articles connexes

Notes et références

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