Gauz

Gauz est le nom de plume d'Armand Patrick Gbaka-Brédé, né à Abidjan, Côte d'Ivoire, en 1971. Il a publié trois romans, avec en toile de fond les thèmes de l’émigration et de la colonisation.

Gauz
Gauz en 2014.
Nom de naissance Armand Patrick Gbaka-Brédé
Naissance
Abidjan, Côte d'Ivoire
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Biographie

Gauz est né au Plateau mais a vécu à de nombreux endroits de Côte d'Ivoire. Il parle agni à la maison[1].

Il est l’aîné de son père Patrice Gbaka-Bredé et le troisième fils de sa mère Delphine Léguéi Bogou. Son père est enseignant et député socialiste et sa mère est infirmière et communiste[2].

Jeune, Gauz est marqué par la lecture d'Amadou Kourouma et Louis-Ferdinand Céline qui lui ont « fait comprendre à 17 ans que je pouvais écrire ». Il cite aussi les influences de Maryse Condé et Romain Gary[1],[2].

En 1999, Gauz arrive en France pour suivre un master de biochimie et travaille deux ans comme vigile. Sans papier pendant une année, il obtient la nationalité française après la naissance de son enfant[2].

En 2011, Gauz quitte Paris et s'installe à Grand-Bassam[1].

Photographe, scénariste, rédacteur en chef d'un journal économique satirique ivoirien, il est l'auteur d'un premier roman Debout-Payé, publié à Paris en 2014, aux éditions Le Nouvel Attila. Ce roman est salué par la critique, notamment pour la qualité de son style d'écriture, de ses satires sociales, et de son humour[n 1],[4]. L'ouvrage est le premier lauréat d'un nouveau prix : le Prix des libraires Gibert Joseph[5].

Dans Camarade Papa, paru en 2018, Gauz se met « dans la tête d'un Blanc du XIXe siècle » pour écrire un roman sur la colonisation en montrant le point de vue des colonisateurs. L'autre personnage principal du roman est un enfant d'origine africaine né à Amsterdam. Il rend aussi hommage, dans ce roman, à Romain Gary[2].

Ouvrages

  • Debout-Payé, Paris, Le Nouvel Attila, 2014. 173 p. (ISBN 978-2-37100-004-9)
  • Scénario du film Après l'Océan, Le Nouvel Attila.
  • Camarade Papa[2], Le Nouvel Attila, 2018, 256 p.
  • Black Manoo, Le Nouvel Attila, 2020, (EAN 9782371000759)

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Dans Libération, pour Claire Devarrieux ce sont « les inégalités sociales à travers le regard acéré et drôle d’un «Debout-payé» ». « Debout-payé » fait référence au métier de vigile[3].

Références

  1. Anne Bocandé, « « Black Manoo », le voyage populaire de Gauz, entre Cocody et Belleville », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  2. Gladys Marivat, « « J’ai deux cultures en moi », confie Gauz », Le Monde, , p. 12 (lire en ligne)
  3. Claire Devarrieux, « Gauz : Veni, vidi, vigile », sur Libération (consulté le )
  4. Jean Birnbaum, « Solidarité vigile », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ) : « l’une des surprises les plus réjouissantes de cette rentrée littéraire, un roman doux et drôle. »
  5. « Gibert Joseph attribue son premier prix à Gauz », article magazine Livres Hebdo, du 13/11/2014.
  6. « Les 20 meilleurs livres de l'année 2014 », L'Express, 26 novembre 2014.
  7. « Gauz reçoit le Prix Ivoire 2018 pour Camarade Papa », sur www.actualitte.com (consulté le )
  8. « Gauz reçoit le Grand Prix Littéraire d’Afrique noire 2019 pour Camarade Papa », sur www.actualitte.com (consulté le )

Sources

Liens externes

  • Portail de la littérature francophone
  • Portail de la Côte d’Ivoire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.