Gauchin-Verloingt

Gauchin-Verloingt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Gauchin-Verloingt

L'église Saint-Vaast.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Jacques Hochart
2020-2026
Code postal 62130
Code commune 62367
Démographie
Population
municipale
835 hab. (2018 )
Densité 141 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 43″ nord, 2° 18′ 47″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 141 m
Superficie 5,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Pol-sur-Ternoise
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Gauchin-Verloingt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Gauchin-Verloingt
Géolocalisation sur la carte : France
Gauchin-Verloingt
Géolocalisation sur la carte : France
Gauchin-Verloingt

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gauchin-Verloingt
    Hernicourt Troisvaux
    Saint-Pol-sur-Ternoise
    Croix-en-Ternois Ramecourt

    Urbanisme

    Typologie

    Gauchin-Verloingt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pol-sur-Ternoise, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[4] et 8 546 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), prairies (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Politique et administration

    Gauchin-Verloingt dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle fait partie du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Gauchin-Verloingt.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [12] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13]. À l'initiative des intercommunalités concernées[14], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[15] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [16],[17].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [18].

    Politique locale

    La municipalité a décidé en 2014 la tenue d'un référendum local en vue de déterminer s'il convient de réhabiliter l'église, fermée depuis 2012, et dont le coût serait de l'ordre de 870 000 , selon un devis de 2008, ce qui se traduirait par une augmentation de la fiscalité locale de l'ordre de 20 %[19],[20]. Ce référendum, qui s'est tenu en , a vu la victoire des partisans de la réhabilitation par 167 bulletins pour, 145 contre et sept bulletins nuls et un taux de participation de 59,74 %[21]. Quatre ans après, le chantier n'était toutefois pas engagé, la municipalité recherchant des subventions pour financer le chantier[22].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 En cours
    (au 16 mai 2016)
    Jean-Michel Saloppe   Retraité de La Poste
    Réélu pour le mandat 2014-2020[23],[24],[25]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2018, la commune comptait 835 habitants[Note 3], en diminution de 0,95 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    250166251295305299321315322
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    296293350342360359389423415
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403414410452428416422426379
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    383396465592801825908864846
    2018 - - - - - - - -
    835--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (55,5 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 44,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 15,9 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 20,2 %) ;
    • 55,5 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 31 %).
    Pyramide des âges à Gauchin-Verloingt en 2007 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ans ou +
    5,9 
    9,8 
    75 à 89 ans
    15,6 
    9,4 
    60 à 74 ans
    9,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    17,1 
    19,8 
    30 à 44 ans
    18,7 
    15,9 
    15 à 29 ans
    16,7 
    23,0 
    0 à 14 ans
    16,5 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    de sinople à la bande d’argent.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    13. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    14. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    15. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    16. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    17. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    18. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    19. Aline Chartrel, « Quel avenir pour l’église de Gauchin-Verloingt ? Vous trancherez… par référendum : Fermée depuis 2012, l’église de Gauchin-Verloingt attend son jugement : des travaux de rénovation, ou l’abandon. La commune, selon le maire, n’aurait pas les reins assez solides pour ces travaux, équivalents au montant du budget annuel. Un référendum sera cependant proposé aux habitants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. Alexis Degroote, « Gauchin-Verloingt – En cas de validation de la préfecture, référendum sur l’église le 7 février : Les élus de Gauchin-Verloingt ont décidé d’organiser un référendum concernant le devenir de l’église. Les électeurs de la commune seront appelés aux urnes afin de savoir s’il faut oui ou non engager des travaux pour permettre la résurrection du lieu de culte… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Les habitants de Gauchin-Verloingt ont tranché : 53,5 % veulent que l’église soit restaurée : Les habitants de Gauchin-Verloingt, près de Saint-Pol-sur-Ternoise, étaient invités ce samedi à se prononcer dans un référendum inédit sur le devenir de l’église. À la question « Voulez-vous que l’église soit restaurée ? », 53,5 % ont répondu que oui… », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    22. Alix Penichou, « Gauchin-Verloingt: plus d’un an après le référendum, où en est la rénovation de l’église ? : Le débat sur la rénovation de l’église Saint-Vaast est ouvert depuis 2012. Quinze mois après le référendum, dont l’issue était positive, les travaux n’ont toujours pas commencé. L’association SOS Ternoise, qui milite pour la rénovation du patrimoine dans la commune, s’inquiète. Le maire, lui, appelle à la patience », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    23. Camille Gaubert, « La réfections de plusieurs rues et l’assainissement collectif au centre du bilan du maire de Gauchin-Verloingt : Jean-Michel Saloppe est membre du conseil municipal depuis 1983. Le retraité de La Poste est maire depuis 1989. Il ne sait pas encore s’il se présentera aux municipales de 2014. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    24. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    25. Alexis Degroote, « Gauchin-Verloingt - Des feux tricolores pour davantage de sécurité aux abords de l’école : Plusieurs dossiers ont été bouclés, depuis le début du mandat, à Gauchin. Notamment en ce qui concerne la sécurité des élèves au niveau de l’école. Un point important pour le maire Jean-Michel Saloppe, qui va continuer de travailler sur le dossier avec son équipe », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Évolution et structure de la population à Gauchin-Verloingt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    30. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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