Gadolinium

Le gadolinium (Gd) est l'élément chimique de numéro atomique 64. Il fait partie du groupe des lanthanides.

Gadolinium

Échantillon de gadolinium.
EuropiumGadoliniumTerbium
 
 
64
Gd
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Gd
Cm
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Gd
Nom Gadolinium
Numéro atomique 64
Groupe
Période 6e période
Bloc Bloc f
Famille d'éléments Lanthanide
Configuration électronique [Xe] 4f7 5d1 6s2
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 25, 9, 2
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique 157,25 ± 0,03 u[1]
Rayon atomique (calc) 188 pm (233 pm)
Rayon de covalence 196 ± 6 pm[2]
État d’oxydation 3
Électronégativité (Pauling) 1,20
Oxyde Base
Énergies d’ionisation[3]
1re : 6,14980 eV 2e : 12,09 eV
3e : 20,63 eV 4e : 44,0 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
144[4]Gd{syn.}stable avec 82 neutrons
146Gd{syn.}1,03×108 aα2.529142Nd
152Gd0,20 %1,08×1014 aα2.205148Sm
154Gd2,18 %stable avec 90 neutrons
155Gd14,80 %stable avec 91 neutrons
156Gd20,47 %stable avec 92 neutrons
157Gd15,65 %stable avec 93 neutrons
158Gd24,84 %stable avec 94 neutrons
160Gd21,86 %1,3×1021 adouble β-no data160Dy
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire solide
Masse volumique 7,901 g·cm-3 (25 °C)[1]
Système cristallin Hexagonal compact
Couleur blanc argenté
Point de fusion 1 313 °C[1]
Point d’ébullition 3 273 °C[1]
Énergie de fusion 10,05 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 359,4 kJ·mol-1
Volume molaire 19,9×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur 24 400 Pa à 1 585 K
Vitesse du son 2 680 m·s-1 à 20 °C
Chaleur massique 230 J·kg-1·K-1
Conductivité électrique 0,736×106 S·m-1
Conductivité thermique 10,6 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 7440-54-2[5]
No ECHA 100.028.329
Précautions
SGH[6]

Attention
H261, P231, P232 et P422

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Il doit son nom à Johan Gadolin, chimiste finlandais[alpha 1].

Caractéristiques

Gadolinium

Le gadolinium est un métal faisant partie des terres rares. Il est gris argent, malléable et ductile à la température ambiante.

Il cristallise sous forme hexagonale à température ambiante, mais possède une autre forme allotropique connue sous le nom de forme bêta, de structure cubique centrée au-dessus de 1 508 K.

Le gadolinium est assez stable dans l'air sec. En revanche, il s'oxyde rapidement dans l'air humide. Le gadolinium réagit lentement avec l'eau et est soluble dans les acides dilués.

L'oxyde de gadolinium a été isolé en 1880 par Jean Charles Galissard de Marignac, et Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran prépara le métal pur en 1886.

Le gadolinium est classiquement considéré comme l'un des quatre éléments ferromagnétiques[alpha 2] mais son point de Curie TC est très bas (292 K environ, soit 19 °C). La nature réelle de ce magnétisme ordonné en dessous de TC est contestée[7].

Le gadolinium a la plus grande capacité d'absorption des neutrons thermiques parmi tous les éléments naturels (49 kilobarns[1]).

Le gadolinium sous forme ionique (Gd3+) est hautement toxique. En effet, il entre en compétition avec le calcium dans les processus calcium-dépendants du corps humain (respiration, battements du cœur, contraction des muscles, coagulation...) et peut mener à de graves dommages selon sa concentration. C'est pourquoi le gadolinium utilisé en médecine comme agent de contraste pour l'imagerie par résonance magnétique (IRM) est complexé.

Le gadolinium se caractérise par une diversité minéralogique particulièrement faible : on ne connaît qu'un minéral dont il soit un constituant essentiel, la lepersonnite-(Gd). On le trouve plutôt en solution solide dans divers minéraux riches en terres rares. Il est aujourd'hui principalement extrait de la monazite (Ce,La,Th,Nd,Y)PO4 et de la bastnäsite (Ce,La,Y)CO3F.

Utilisation

Agent de contraste pour l'IRM

L'ion Gd3+ est utilisé comme agent de contraste pour l'imagerie par résonance magnétique (IRM) où il est associé à un chélateur ou ligand pour réduire son exposition à l'organisme et sa haute cytotoxicité (dose létale médiane : 0,34 mmol/kg IV (souris)[8]). En effet, Gd3+ a un rayon atomique très proche du calcium[9] et peut donc s'y substituer dans les nombreux processus biologiques où il intervient (canaux calciques, régularité du rythme cardiaque, etc.), entrainant des effets plus ou moins sérieux selon la dose injectée[10].

Le gadolinium (sous forme chélaté ou libre) est retenu dans le cerveau, en particulier dans le noyau dentelé et le globus pallidus,[11] dès une injection d'un agent de contraste à base de gadolinium (GBCA) (en quantité plus importante pour les linéaires)[12]. Des études in vitro ont trouvés les agents linéaires (chélateur moins stable) plus neurotoxiques que ceux macrocycliques[13],[14]. Une étude a trouvé qu'un rehaussement du signal T1 sans administration de contraste (indicateur de la présence de gadolinium) sur les IRMs cérébraux d'individus ayant reçus une ou plusieurs injections d'agents linéaires et macrocycliques corrélaient significativement avec une fluence verbale moindre[15]. La confusion est une possible conséquence clinique reportée par plusieurs études[13].

Les injections intrathécales de doses supérieures 1 mmol sont associées à de sévères complications neurologiques et peuvent entraîner la mort[16],[17]. Le système glymphatique pourrait être la voie d'accès principale des GBCAs au cerveau en intraveineuse[18].

Les GBCAs sont néphrotoxiques, peuvent provoquer une réaction inflammatoire et peuvent entrainer la mort en cas d'insuffisance rénale[10],[19]. Des cas de fibroses néphrogéniques systémiques ont été rapportés avec l'usage d'agents linéaires et macrocycliques[20],[21] chez des insuffisants rénaux chroniques et aigües (ex: néphrite interstitielle[22]).

Les agents linéaires (Omniscan, Magnevist) ont été suspendus par l'AEM en 2017. L'usage des macrocycliques reste autorisé en France à la dose la plus faible possible et que lorsque le diagnostique ne peut être obtenu sans[23].

Une investigation nationale au Danemark estimait une incidence de 12 cas de fibrose néphrogénique systémique / million dans la population générale du pays, un taux beaucoup plus élevé que dans d'autres pays avec une utilisation comparable de GBCAs. Les auteurs suggèrent que ces derniers sous-diagnostiquent la maladie par méconnaissance des médecins, au contraire du Danemark où les hôpitaux identifièrent la présence de gadolinium par des analyses par spectrométrie de masse de biopsies cutanées[24].

Des agents de contraste utilisant le manganèse (Mn2+), tels le MnLMe ou Mn-PyC3A, au lieu du Gd3+ sont un sujet de recherches & développements[25]. Le manganèse n'est pas toxique, est rapidement éliminé par les reins, est retenu environ 3 fois moins que l'acide gadotérique dans les tissus[26] et est endogène.

Alliages

Le gadolinium est ajouté (jusqu'à concurrence de 1 %) à de l'acier au chrome pour améliorer la dureté et les propriétés de transformation.

Lasers

Le grenat de gadolinium-gallium (GGG) de Gd3Ga5O12 est utilisé pour fabriquer des lasers, une fois dopé avec le néodyme, l'ytterbium ou le dysprosium. Des développements sont en cours pour mettre au point des lasers à rayons X avec le Nd:GGG, Le GGG est également utilisé comme substrat pour la fabrication de composants (ferrites) hyperfréquence en couche mince.

Absorbant neutronique

  • Sous sa forme oxydée Gd2O3 dans certains réacteurs nucléaires, afin d'en limiter la réactivité en début de vie grâce aux propriétés neutrophages des isotopes 155Gd (61 kilobarns[1]) et surtout 157Gd (254 kilobarns[1]) qui par capture se transforment respectivement en isotopes 156Gd et 158Gd, pratiquement non absorbants (sections efficaces de l'ordre du barn). La cinétique d'usure du gadolinium est très particulière (effet de peau) ; en effet, sous irradiation, son poids neutronique reste assez constant jusqu'à un point de rupture où son efficacité décroît très rapidement.
  • En 2019, du gadolinium a été ajouté à l'eau de l'observatoire de neutrinos japonais Super-Kamiokande afin de pouvoir détecter les neutrons produits par les collisions entre des antineutrinos émis par des supernovas et des protons présents dans les molécules d'eau[27].

Autres applications

Notes et références

Notes

  1. Johan Gadolin a également laissé son donné son nom à la gadolinite, un minéral qu'il a découvert mais qui ne contient pas de gadolinium à des niveaux significatifs.
  2. Les trois autres éléments ferromagnétiques à l'état de corps simple sont le fer, le cobalt et le nickel.

Références

  1. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)
  2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions, , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
  3. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e éd., p. 10-203
  4. Atomic Weights and Isotopic Compositions for Gadolinium sur NIST PL
  5. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  6. SIGMA-ALDRICH
  7. (en) J.M.D. Coey, V. Skumryev et K. Gallagher, « Rare-earth metals: Is gadolinium really ferromagnetic? », Nature, vol. 401, , p. 35-36 (DOI 10.1038/43363)
  8. Jean-Marc Idee, « Profil toxicologique des chélates de gadolinium pour l’IRM : où en est-on ? » [PDF],
  9. A. Dean Sherry, Peter Caravan et Robert E. Lenkinski, « A primer on gadolinium chemistry », Journal of magnetic resonance imaging : JMRI, vol. 30, no 6, , p. 1240–1248 (ISSN 1053-1807, PMID 19938036, PMCID 2853020, DOI 10.1002/jmri.21966, lire en ligne, consulté le )
  10. « Institut UTINAM - UMR 6213 - Gadolinium », sur www.utinam.cnrs.fr (consulté le )
  11. Robert J. McDonald, Jennifer S. McDonald, David F. Kallmes et Mark E. Jentoft, « Intracranial Gadolinium Deposition after Contrast-enhanced MR Imaging », Radiology, vol. 275, no 3, , p. 772–782 (ISSN 0033-8419, DOI 10.1148/radiol.15150025, lire en ligne, consulté le )
  12. A. Luana Stanescu, Dennis W. Shaw, Nozomu Murata et Kiyoko Murata, « Brain tissue gadolinium retention in pediatric patients after contrast-enhanced magnetic resonance exams: pathological confirmation », Pediatric Radiology, vol. 50, no 3, , p. 388–396 (ISSN 1432-1998, PMID 31989188, DOI 10.1007/s00247-019-04535-w, lire en ligne, consulté le )
  13. Danielle V. Bower, Johannes K. Richter, Hendrik von Tengg-Kobligk et Johannes T. Heverhagen, « Gadolinium-Based MRI Contrast Agents Induce Mitochondrial Toxicity and Cell Death in Human Neurons, and Toxicity Increases With Reduced Kinetic Stability of the Agent », Investigative Radiology, vol. 54, no 8, , p. 453–463 (ISSN 1536-0210, PMID 31265439, DOI 10.1097/RLI.0000000000000567, lire en ligne, consulté le )
  14. Mümin Alper Erdoğan, Melda Apaydin, Güliz Armagan et Dilek Taskiran, « Evaluation of toxicity of gadolinium-based contrast agents on neuronal cells », Acta Radiologica (Stockholm, Sweden: 1987), vol. 62, no 2, , p. 206–214 (ISSN 1600-0455, PMID 32366109, DOI 10.1177/0284185120920801, lire en ligne, consulté le )
  15. Y. Forslin, S. Shams, F. Hashim et P. Aspelin, « Retention of Gadolinium-Based Contrast Agents in Multiple Sclerosis: Retrospective Analysis of an 18-Year Longitudinal Study », AJNR: American Journal of Neuroradiology, vol. 38, no 7, , p. 1311–1316 (ISSN 0195-6108, PMID 28495943, PMCID 7959913, DOI 10.3174/ajnr.A5211, lire en ligne, consulté le )
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  17. David Anthony Provenzano, Zachary Pellis et Leonard DeRiggi, « Fatal gadolinium-induced encephalopathy following accidental intrathecal administration: a case report and a comprehensive evidence-based review », Regional Anesthesia and Pain Medicine, (ISSN 1532-8651, PMID 31023932, DOI 10.1136/rapm-2019-100422, lire en ligne, consulté le )
  18. Toshiaki Taoka et Shinji Naganawa, « Gadolinium-based Contrast Media, Cerebrospinal Fluid and the Glymphatic System: Possible Mechanisms for the Deposition of Gadolinium in the Brain », Magnetic resonance in medical sciences: MRMS: an official journal of Japan Society of Magnetic Resonance in Medicine, vol. 17, no 2, , p. 111–119 (ISSN 1880-2206, PMID 29367513, PMCID 5891336, DOI 10.2463/mrms.rev.2017-0116, lire en ligne, consulté le )
  19. « "Gadolinium : l'heure des questions" par Pr Damien Galanaud, Editorial de La Lettre du Neurologue - vol. XX - n°3 - mars 2016 » (consulté le )
  20. (en) Yu Jeong Lim, Jisun Bang, Youngsun Ko et Hyun-Min Seo, « Late Onset Nephrogenic Systemic Fibrosis in a Patient with Stage 3 Chronic Kidney Disease: a Case Report », Journal of Korean Medical Science, vol. 35, no 35, (ISSN 1598-6357, PMID 32893521, PMCID PMC7476800, DOI 10.3346/jkms.2020.35.e293, lire en ligne, consulté le )
  21. Tina Rask Elmholdt, Bettina Jørgensen, Mette Ramsing et Michael Pedersen, « Two cases of nephrogenic systemic fibrosis after exposure to the macrocyclic compound gadobutrol », NDT Plus, vol. 3, no 3, , p. 285–287 (ISSN 1753-0784, PMID 28657062, PMCID 5477958, DOI 10.1093/ndtplus/sfq028, lire en ligne, consulté le )
  22. Tina R. Elmholdt, Anne B. B. Olesen, Bettina Jørgensen et Stinne Kvist, « Nephrogenic Systemic Fibrosis in Denmark– A Nationwide Investigation », PLoS ONE, vol. 8, no 12, (ISSN 1932-6203, PMID 24349178, PMCID 3857209, DOI 10.1371/journal.pone.0082037, lire en ligne, consulté le )
  23. Haute Autorité de Santé, « Rapport d’évaluation du SMR, de l’ASMR et de la place dans la stratégie thérapeutique des produits de contraste à base de gadolinium administrés par voie intraveineuse du 25 juillet 2018 »
  24. Tina R. Elmholdt, Anne B. B. Olesen, Bettina Jørgensen et Stinne Kvist, « Nephrogenic Systemic Fibrosis in Denmark– A Nationwide Investigation », PLoS ONE, vol. 8, no 12, (ISSN 1932-6203, PMID 24349178, PMCID 3857209, DOI 10.1371/journal.pone.0082037, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Sellamuthu Anbu, Sabrina H. L. Hoffmann, Fabio Carniato et Lawrence Kenning, « A Single-Pot Template Reaction Towards a Manganese-Based T1 Contrast Agent », Angewandte Chemie International Edition, vol. 60, no 19, , p. 10736–10744 (ISSN 1521-3773, PMID 33624910, PMCID PMC8252504, DOI 10.1002/anie.202100885, lire en ligne, consulté le )
  26. (en) « Tumor Contrast Enhancement and Whole-Body Elimination of the Manganese-Based Magnetic Resonance Imaging Contrast Agent Mn-PyC3A », Investigative Radiology, (lire en ligne)
  27. (en) Davide Castelvecchi, « Gigantic Japanese detector prepares to catch neutrinos from supernvae », Nature, (DOI 10.1038/d41586-019-00598-9, lire en ligne).
  28. David Larousserie, Les aimants du froid, mars 2007.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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