Gabriel-Marie de La Roche Saint-André

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André est un officier et diplomate français né à Fresnay en 1755 et mort à Nantes en 1832.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de La Roche-Saint-André.

Biographie

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André est né au château de La Salle, paroisse de Fresnay le . Fils de Louis de La Roche-Saint-André et de Louise-Gabrielle du Chilleau, il est le neveu de Marie-Charles du Chilleau et le frère de Louis-Marie, de Louis-Henry et d'Augustin-Joseph de La Roche Saint-André.

Il est nommé, le 1er juin 1772, sous-lieutenant au Régiment de Dragons de Custine et admis le dans l'Ordre de Malte, dont il restera chevalier non-profès. Nommé capitaine en second de la compagnie de Montbel dans le Régiment d'infanterie de Viennois le , il passe le au Régiment de Montmorency-Dragons.

Il épouse, le à Saint-Étienne-de-Montluc, Anne-Marie-Thérèse-Félicité de Coutances, fille de Louis de Coutances, marquis de La Celle, et d'Anne Cochon de Maurepas, dont il aura une fille, Gabrielle (1793-1835), sans postérité. Il devient, par ce mariage, le beau-fils du comte de Barruel, le beau-frère du marquis de Becdelièvre et l'oncle du futur Maréchal de Bourmont.

Après avoir passé une grande partie de la Terreur caché à Nantes dans l'hôtel de Becdelièvre, il se réfugie avec sa famille en Normandie, au château de Grumesnil, puis s'établit à Paris à la fin de la Révolution française[1],[2].

Il intervient auprès de Joseph Fouché, qu'il a connu à Nantes, pour la libération de son neveu Bourmont, incarcéré par le Premier Consul à partir de janvier 1801[3].

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André adresse finalement, le , une lettre de ralliement à l'Empereur. Il est alors nommé inspecteur des Droits Réunis à Chartres.

À la Restauration, il est nommé le vice-consul de France à Sanremo mais, dès le , il est nommé au même poste à Stettin, en Poméranie prussienne. Le , il est nommé consul de France à Raguse, au sud de la Dalmatie.

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

En mai 1822, il est nommé consul de France à Gibraltar. Il termine sa carrière diplomatique en étant consul de France à Barcelone du jusqu'à la fin de la Restauration. À l'avènement du roi Louis-Philippe, il refuse de prêter serment au roi des Français et se retire à Nantes où il meurt le , à 77 ans.

Notes et références

  1. Alfred NETTEMENT, Vie de madame la marquise de La Rochejaquelein, Paris, Jacques Lecoffre,
  2. SARRUT et SAINT-EDME, Notice pour servir à la biographie de M. le maréchal comte de Bourmont, extraite de la biographie des hommes du jour, Caen, , p. 180 et suivantes
  3. Comte Amédée de BOURMONT, Juliette de Becdelièvre, comtesse de Bourmont, Rennes,

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques et François de La Roche Saint-André, Les La Roche Saint-André pendant la Révolution française, 1990.
  • Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, t. IV, Au Bureau général de la noblesse de France, , 475 p. (lire en ligne), p. 119-120 ;
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