Gaborone
Gaborone (prononcé en tswana : /χabʊˈrʊnɛ/, prononcé en anglais : /ˌɡæbəˈɹoʊniː/) est la capitale du Botswana. Ses habitants sont les Gaboronais[5].
Gaborone | |
Gaborone | |
Administration | |
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Pays | Botswana |
District | Sud-Est |
Sous-district | Gaborone City |
Maire | Haskins Nkayigwa |
Démographie | |
Population | 231 626 hab. (2011) |
Densité | 1 371 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 24° 39′ 30″ sud, 25° 54′ 45″ est |
Altitude | 983 m |
Superficie | 16 900 ha = 169 km2 |
Divers | |
Date de fondation | 1964 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.gov.bw/en/Ministries--Authorities/Ministries/Ministry-of-Local-Government-MLG1/Local-Authorities/Gaborone-City-Council/ |
Sources | |
[1],[2],[3],[4] | |
Elle est située dans le sud-est du Botswana, près du fleuve Notwani, à 15 kilomètres seulement de la frontière sud-africaine.
Histoire
En 1885, le gouvernement britannique du Bechuanaland décide de superviser les activités de la population blanche arrivant du sud et s'installant dans le protectorat afin de créer des concessions (minerais, fermes, commerce, etc.). Une bande de terre avait été cédée par les chefs tswanas pour la construction d'une ligne de chemin de fer et de télégraphe entre Mafeking et Motloutse. Le colonel Frederick Carrington fut chargé de trouver un site afin de construire un fort aux alentours de Kolobeng. Il choisit un croisement de routes à l'ouest de la rivière Ngotwane connu sous le nom de Lokgolobotlo, faisant face à la capitale des Tlokwa, Moshaweng.
En 1890, un fort de terre est construit, très vite suivi par un poste de police, des étables et une prison. L'administration du Bechuanaland étant située à Mafeking, à l'extérieur des frontières du Bechuanaland, W. H. Surmon, assistant commissionnaire du protectorat du Bechuanaland, fut envoyé afin d'assurer une présence du pouvoir judiciaire à l'intérieur des frontières. Il s'installe sur le même site que le détachement de police ce qui marque le début de la ville de Gaborone alors nommée Gaberones ou « le Village ».
En 1961, l'assemblée législative du protectorat du Bechuanaland recommande à la Grande-Bretagne de construire une capitale à l'intérieur des frontières du Bechuanaland, à Gaberones, bien que le gouvernement britannique préfère Francistown. En 1963, la construction du barrage de Gaberones commence, suivie en 1964 par les premiers travaux de la ville. La ville devait s'étendre entre le Village et la ligne de chemin de fer et devait accueillir l'Assemblée nationale, les bureaux du gouvernement, une centrale électrique, un hôpital et des écoles, et loger 5 000 personnes avec un développement possible jusqu'à 20 000 habitants. La ville est construite en 18 mois et le siège de l'administration commence son déménagement de Mafeking en février 1965 avant qu'elle soit terminée[6]. En 1969, son nom est modifié en Gaborone[7].
Étymologie
Le nom Gaborone vient du nom du chef des Batlokwa dont la capitale était Moshaweng (« lieu où le sable de la rivière a été lavé »), aujourd'hui Tlokweng (« lieu des Batlokwa »), qui se situe à l'est de la rivière Ngotwane, en face du Village. Gaborone était alors connu comme le village du chef Gaborone. Chef Gaborone est mort en 1932 à l'âge estimé de 106 ans[7].
Au XXIe siècle, Gaborone est appelée « la ville blanche » (White city) et est surnommée « Gabz ».
Devise
La devise de la ville est : Kgetse ya tsie ke go tshwaraganelwa qui signifie « L'union fait la force. » (Littéralement : « Il faut deux personnes pour porter un panier de sauterelles. »)[réf. nécessaire]
Population
1971 | 1981 | 1991 | 2001 | 2005 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|
18 799 | 59 657 | 133 468 | 186 007 | 208 411 | 220 000 |
Jumelages
Culture
La ville abrite le Musée national du Botswana.
Lieux de culte
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Evangelical Lutheran Church in Botswana (Fédération luthérienne mondiale), Assemblées de Dieu, International Pentecostal Holiness Church, Christ Embassy, Diocèse de Gaborone (Église catholique) [8].
Transports
La ville est reliée par le transport aérien avec l’Aéroport international de Gaborone.
- Heure de pointe.
- Gare routière.
- Voies ferrées.
Notes et références
- (en) Ephraim Keoreng, « New Gaborone Mayor seeks power to hire and fire », Gaborone, Botswana, Mmegi Online, (consulté le )
- (en) Neil Parsons, « Botswana History Page 7: Geography », Botswana History Pages, Gaborone, Botswana, University of Botswana History Department, (consulté le )
- (en) « Gaborone, Botswana Page », Falling Rain Genomics, Inc.
- (en) Marco Keiner, Christopher Zegras, Willy A. Schmid, Marco Keiner (éditeur), Christopher Zegras (éditeur), Willy A. Schmid (éditeur) et Diego Salmerón (éditeur), From understanding to action : sustainable urban development in medium-sized cities in Africa and Latin America, Springer, , 224 p. (ISBN 978-1-4020-2879-3, lire en ligne), p. 19, 63, 68, 93
- Selon l'arrêté Juppé.
- Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 113
- Guide to Greater Gaborone
- J. Gordon Melton, Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 380
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Alec Campbell et Mike Main, Guide to greater Gaborone : a historical guide to the region around Gaborone including Kanye, Lobatse, Mochudi and Molepolole, The Botswana Society, Gaborone, 2003, 292 p. (ISBN 99912-5113-8)
- (en) Patricia Farrow, Gaborone: the complete city guide, PPP Associates (Pty) Ltd., Gaborone, 1999, 118 p. (ISBN 9789991203089)
- (fr) Tshidibi Ngondavi, Voir Gaborone et mourir : notes de voyage Kinshasa-Gaborone-Kinshasa, Éditions Médias pour la paix, Kinshasa, 2001, 56 p.
- (en) BOTSWANA REVIEW OF COMMERCE AND INDUSTRY, 29th edition, B&T DIRECTORIES (PTY) Ltd, Gaborone, 2010, 162p.
Articles connexes
- Le Mont Kgale qui surplombe la ville
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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