Fusae Ōta

Fusae Ōta (太田 房江, Ōta Fusae), née le , est une femme politique japonaise, la première femme à occuper le poste de gouverneur au Japon, en l'occurrence celui de la préfecture d'Osaka. Elle provoque une petite polémique dans le monde du sumo au cours de ses mandats car, en tant que gouverneure, elle doit remettre chaque année un prix au champion du tournoi d'Osaka en mars, mais, en tant que femme, il lui est interdit de monter sur l'estrade. Elle proteste malgré tout de multiples fois contre cette règle.

Fusae Ōta
太田 房江
Fonctions
Gouverneure de la préfecture d'Osaka

(8 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Kure, Préfecture de Hiroshima
Nationalité Japonaise
Diplômé de Université de Tokyo

Biographie

Née dans la préfecture de Hiroshima, Ōta s'installe plus tard à Toyohashi dans la préfecture d'Aichi. Diplômée en économie de l'université de Tokyo en 1976, elle entre au ministère du Commerce international et de l'Industrie (en). Elle le quitte en 1997 quand elle devient vice-gouverneure de la préfecture d'Okayama. Elle retourne au ministère en 1999.

Ōta devient gouverneure de la préfecture d'Osaka après la démission de Knock Yokoyama en 2000. Elle est réélue en 2004 et reste au total huit ans en poste; Tōru Hashimoto, avocat et personnalité de la télévision, lui succède.

La ville d'Osaka accueille le tournoi de sumo de mars, l'un des six honbasho de ce sport; le gouverneur de chaque préfecture doit remettre le « prix du gouverneur » au champion de chaque tournoi. Mais selon les règles de l'association japonaise de sumo, les femmes ne peuvent entrer à l'intérieur du dohyō (cercle de combat) car le site serait « violé » par une femme « impure[1] » qui y entrerait[2]. Ōta est donc obligée de remettre la coupe dans les tribunes ou d'envoyer un représentant masculin à sa place. Elle conteste à plusieurs reprises les règles de l'association de sumo en demandant à être autorisée à accomplir le rôle traditionnel du gouverneur. Ses demandes sont rejetées à chaque fois durant son mandat.

Son nom de famille est officiellement inscrit dans son koseki comme étant « Saitō » depuis son mariage, mais elle utilise son nom de jeune fille dans sa vie publique.

Références

  1. Hindell, Juliet Sumo excludes woman governor BBC News Online March 1, 2000 Retrieved on October 2, 2012
  2. Green, Shane Sumo wrestles with its weightiest problem The Sydney Morning Herald, March 15, 2003 Retrieved on October 2, 2012
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