Frontstalag 141

Le Frontstalag 141, abrégé en FS 141, était un camp de prisonniers de l'armée allemande, qui exista sous le régime nazi, installé dans la caserne du 11e chasseurs, à Vesoul, en Haute-Saône. Il pouvait détenir plus de 5 000 prisonniers à la fois.

Frontstalag 141

Place centrale de l'ancienne caserne où se trouvait le camp (actuelle place du 11e-Chasseurs)
Présentation
Gestion
Date de création 1940
Date de fermeture 1944
Victimes
Type de détenus Soldats français
Nombre de détenus 5000
Géographie
Pays France
Région Franche-Comté
Localité Vesoul
Coordonnées 47° 37′ 13″ nord, 6° 09′ 10″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Vesoul

Camp de discipline pour les « indigènes coloniaux », il est le seul camp de l'Est de la France à avoir fonctionné de l'invasion allemande en 1940 à la libération en 1944.

Histoire

Vesoul, prise le 16 juin 1940 par la Wehrmacht, se trouve à une centaine de kilomètres de la ligne de démarcation.

À la suite de l'invasion allemande, l'Armée allemande créée une centaine de camps pour les prisonniers de guerres, appelés alors Frontstalags puisque sur les territoires occupes. En général, ces camps étaient installés dans des casernes, quartiers militaires ou autres bâtiments à vocation militaire. Logé dans la caserne nouvellement désaffectée du 11e régiment de chasseurs à cheval qui y fut cantonné de 1887 à 1939, le Frontstalag 141 était l'un des quatre camps en Franche-Comté avec celui de Besançon, Belfort et Giromagny et le seul camp du département[1].

Le 31 mars 1942, le camp de Vesoul absorba celui d'Épinal (121) et celui de Laval (124) pour ainsi couvrir onze départements : Vosges, Haute-Marne, Yonne, Côte-d’Or, Haute-Saône, Territoire de Belfort, Doubs, Jura (partie occupée), Saône-et-Loire, Nièvre, Allier (partie occupée)[2].

Nommé Frontstalag 141 de 1940 à 1943, il prend ensuite le nom de Frontstalag 194/Z de 1943 à 1944.

La ville de Vesoul est finalement libérée le 12 septembre 1944 par la 3e division d'infanterie US[3].

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Claude Grandhay, La Haute-Saône dans la Deuxième Guerre mondiale : Sous le signe de la francisque, FeniXX, 211 p. (lire en ligne).

Notes et références

  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de la Franche-Comté
  • Portail de Vesoul
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.