Front de l'authenticité et du développement

Le Front de l'authenticité et du développement est formé en novembre 2012[2], par le regroupement des mouvements suivants[3] :

• La 60^e Division, dans le gouvernorat de Hama ;
• Jound al-Cham, dans le gouvernorat de Rif Dimachq ;
• Brigade Ibn Taymiyyah, dans le gouvernorat d'Alep ;
• Brigade Abad al-Rahman, dans le gouvernorat de Homs ;
• La Nouvelle armée syrienne, dans les gouvernorats de Rif Dimachq et Homs, exclue le 3 août 2016[4] ;
• La Brigade Ahl al-Athar, dans l'est gouvernorat de Deir ez-Zor, elle est chassée de cette zone par l'État islamique en 2014[2] ;
• Le Harakat Nour al-Din al-Zenki, dans le gouvernorat d'Alep, se retire du Front de l'authenticité et du développement le 4 mai 2014[5] ;
• Jaych Ossoud al-Charkiya, formé le 4 août 2014, il se retire du Front de l'authenticité et du développement en décembre 2015[6].

Le Front de l'authenticité et du développement fait partie des groupes rebelles qui forment le Front du Levant le 25 décembre 2014[7], puis la chambre d'opérations Fatah Halab le 26 avril 2015, tous deux actifs à Alep[8]^,[9]. En août 2016, le groupe rejoint l'Armée syrienne libre[10].

Le secrétaire-général du groupe est Khaled al-Hamad, un prédicateur salafiste[7].

Fin 2013, le Front de l'authenticité et du développement revendique 13 000 membres, combattants et civils[2]. Fin 2015, le chercheur américain Charles Lister estime que le groupe compte environ 5 000 hommes[1].

Selon l'universitaire Thomas Pierret, le groupe entretient des liens avec l'Arabie saoudite. En 2013, des missiles antichars chinois achetés par l'Arabie saoudite sont remis au Front de l'authenticité et du développement[11].