Françoise Moréchand

Françoise Moréchand, née le 29 mars 1936 à Paris, est une personnalité de la télévision française au Japon. Elle a été l’un des premiers étrangers à apparaître comme tarento étrangère à la télévision japonaise en 1964.

Françoise Moréchand lors de la conférence Ufe-Japon en avril 2017

Enfance

Le père de Françoise Moréchand était un technicien polonais exilé et sa mère était française. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille a déménagé de Paris à Toulouse. Ils rentrèrent à Paris juste avant la libération de Paris en août 1944.

Diplômée de l’Université de la Sorbonne, département du Japon, Françoise Moréchand veut devenir interprète chinois ou russe, mais se rend à Tokyo en 1958.

Mode et télévision

La première activité de Françoise Moréchand à Tokyo consistait à enseigner le français à la maison, puis à Japan Air Lines et au ministère des Affaires étrangères. Après cela, elle a été conférencière dans la conversation française de la NHK et a gagné en popularité. Elle est apparue dans de nombreux programmes tels que Fox Opinio de TV Asahi. Elle est revenue une fois en France en 1964 après avoir travaillé pendant plusieurs années chez Christian Dior SE et Revlon[1]. Son premier mari, Guy Moréchand, est sociologue. Elle est la mère d'Agata Molecian. Le retour de Françoise Moréchand au Japon a eu lieu en 1974 lorsque Chanel lui a demandé de diriger ici la division cosmétique. Mais quand on a appris qu'elle était revenue, sa popularité est redevenue si grande qu'elle a quitté Chanel afin de poursuivre la myriade d'opportunités qui se présentaient à elle.

Retour au Japon

C'est aussi peu de temps après son retour qu'elle a rencontré son second mari, l'auteur Tatsuji Nagataki, qui est une autorité en matière de culture et d'arts français. Avec son aide, Françoise Moréchand a créé une marque à son nom et s’est impliquée dans un ensemble de projets. Parmi ceux-ci se trouvait une ligne de mode qu'elle avait conçue, appelée Morechand Kimono, qui avait déclenché un boom du kimono « moderne » dans les années 1970 et 80. Ensuite, il y avait une ligne de bijoux raffinés, une collection de vaisselle en laque et bien d'autres[2].

En 2009, elle a reçu la Légion d’honneur de la France[3] et en 2014 l'Ordre national du Mérite (Commandeur)[4].

Références

  1. Misha Janette, « Japan’s ‘La Gaijine’ », Japan Times Online, (consulté le )
  2. https://www.japantimes.co.jp/life/2011/04/03/people/japans-la-gaijine/#.
  3. « フランソワーズ・モレシャン氏が国家功労勲章コマンドゥールを受章 » (version du 13 juin 2010 sur l'Internet Archive), 在日フランス大使館,
  4. « フランソワーズ・モレシャン氏が国家功労勲章コマンドゥールを受章 », 在日フランス大使館, (consulté le )

Sources

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