Françoise Foning

Françoise Tsopgny Nguiazong - Foning, née en 1949 à Bafou et morte en 2015, est une femme d'affaires et femme politique camerounaise. Elle fut membre du RDPC et présidente de l’Organisation des femmes chefs d’entreprise mondiales[1].

Biographie

Enfance, formation et débuts

Françoise Tsopgny Nguiazong[2] « Dalida », ( Ma’a Mêfo’o Nkong-La’a[3]), épouse Foning, est née en 1949 à Bafou[4]; dans le département de la Menoua, dans la région de l'Ouest Cameroun.

Femme d'affaires

Après une petite formation en secrétariat, elle se lance dans les affaires[5], d'abord comme propriétaire de plusieurs taxis, ce qui lui permet d'ouvrir un cabaret où elle se produit. Elle devient présidente du regroupement des femmes d'affaire du Cameroun[6]. Elle est PDG de plusieurs entreprises actives dans l’ameublement, le bois, la santé, l’éducation et l’import-export[2].

Femme politique

Forte de relations gagnée lors de cette carrière, Françoise Foning entre en politique[5].

Présidente de la section RPDC du Littoral, elle est élue maire de Douala 5e et députée du Wouri. Au début des années 1990, elle commence à soutenir le régime en place de Paul Biya. Elle se présente à l'élection législative de 1992 et à l'élection municipale de 1996 mais n'est pas élue[5]. En 1997, elle se présente pour la deuxième fois aux élections législatives et les remporte. Par la suite, elle représente plusieurs fois la Première dame Chantal Biya lors des meetings qui se tiennent à l'Ouest du pays[7].

Vie privée

Elle est l'épouse de Foning[2]. Elle meurt le 23 janvier 2015 à la suite d'un accident de circulation sur la route Yaoundé - Bafoussam.

Œuvres

Mandats

Elle a dirigé plusieurs organisations nationales et internationales[2] :

  • Présidente honoraire de l’Association mondiale des femmes chefs d'entreprises (ONG FCEM) (2005 à 2012)
  • Présidente et fondatrice de l’Association des femmes d'affaires du Cameroun (GFAC)
  • Présidente et fondatrice du RASEF (Réseau africain pour le soutien à l'entreprenariat féminin)

Distinctions

Le secteur dit New-style du quartier Bepanda à Douala, où elle avait ouvert un restaurant-bar en 1967, porte son nom[7]. Elle est considérée comme « la femme la plus combative et la plus combattue du landerneau politique (camerounais) depuis 1990 »[7], l'archétype de la self-made-woman[8].

  • Grand officier du Mérite camerounais
  • Reine de la cour royale du groupement Bafou (Menoua)
  • Njih, distinction honorifique à la cour royale du sultanat Bamoun

Notes et références

  1. fcem.org, organigramme.
  2. Jean Daniel Bombela, « Elites, obsèques et distinction sociale au Cameroun », Revue africaine de parlementarisme et de démocratie volume iii, n°17, , p. 177 (ISSN 1561-7726, lire en ligne, consulté le ). 
  3. « www.bafou.org »
  4. Leontine Babeni, Femmes d'impact, Yaoundé-Cameroun, Éditions tropiques, , 115 p., p. 59. 
  5. Dieudonné Tahafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameorun, Yaoundé, Editions Portraits, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 92-93
  6. africansuccess.org Biographie
  7. Dieudonné Tahafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Yaounde, Editions Portraits, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 92-93
  8. Léontine Babeni, Femmes d'impact, Yaoundé, éditions tropiques, , 115 p., p. 59

Articles connexes

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