François Pittié
François Gabriel Pittié, dit Francis Pittié en tant qu'auteur, né à Nevers le [1], et mort à Paris le est un militaire et homme de lettres français.
François Pittié Francis Pittié | ||
Naissance | Nevers, France |
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Décès | (à 57 ans) Paris, France |
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Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1847 – 1886 | |
Commandement | 1874 à 1879 : Commandant du 61e de Ligne | |
Conflits | Guerre de Crimée Campagne d'Italie (1859) Guerre franco-prussienne |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur | |
Hommages | Ancienne caserne Pittié de Nevers. | |
Biographie
Jeunesse et formation
Fils de Philippe Pittié, maître de pension à Nevers, et de Marie Antoinette Theurier, son épouse, François Gabriel Pittié naît à Nevers le . Il y commence ses études au collège de la ville, puis les poursuit au lycée Charlemagne, à Paris. Reçu à l'École spéciale militaire, il en sort en 1847.
Guerre de Crimée et campagne d'Italie
Il prend part à la guerre de Crimée où il est blessé deux fois devant Sébastopol. Il en revient avec le grade de capitaine, et est fait chevalier de la légion d'honneur. Il participe à la campagne d'Italie, en 1859 et, lors de la bataille de Solférino reçoit sa troisième blessure.
Guerre de 1870
Au cours de la guerre de 1870, il servit dans l'Armée du Nord et participa à la Bataille d'Amiens puis combattit dans l’armée de Bourbaki et reçoit sa quatrième blessure. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur et termine la guerre avec le grade de lieutenant colonel dans le 40e régiment d'infanterie.
Chef de la maison militaire du président de la République
En 1874, il est nommé colonel et commande le 61e de Ligne. En 1879, il est choisi par le président Jules Grévy comme chef de sa maison militaire, charge qu’il exerce « avec un grand tact et la plus parfaite urbanité ». Général de brigade la même année, il est chargé de l’inspection de l’infanterie. Promu général de division en 1883 comme secrétaire général du Cabinet du Président. Il est élevé à la dignité Grand Officier de la Légion d'honneur le . Il meurt à son domicile, au palais de l'Élysée, le . Il repose au cimetière Jean Gautherin de Nevers.
Œuvre littéraire
Il a écrit, sous le nom de Francis Pittié :
- Contes sous la tente (1856) ;
- Le Roman de la vingtième année (1862) ;
- À travers la vie, recueil de poésie (1885) ;
Son œuvre littéraire qui critique « l’amour effréné du luxe » du Second Empire, lui a valu d’être fait officier de l’Instruction publique.
Postérité
L'ancienne caserne de Nevers portait son nom depuis 1887.
Sources et bibliographie
- Agathe Maugis, Caserne Pittié, Nevers ça me botte (magazine municipal) N°137 -, 50 p[2]
- André Lemoyne, Anthologie des poètes français du XIXe siècle, Volume II, éditeur Alphonse Lemerre, 1887, ** 1818 à 1841, 462 p [3]
- « François-Gabriel Pittié », base Léonore, ministère français de la Culture
Notes et références
- Registre d'état civil de Nevers, cote 5Mi1 85, vue 1019/1131, acte du 5 janvier 1829
- Nevers ça me botte (magazine municipal) N°137 Décembre 2006-Janvier 2007, p 47-48, Agathe Maugis
- Francis Pittié, dans Anthologie des poètes français du XIXe siècle, Volume II (pp. 213-219)
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