François Baboulet
Biographie
Fils de Louis Baboulet, inspecteur général des PTT, et de son épouse née Berthe Passerieu, François Baboulet suit ses études au collège Caousou à Toulouse, entre ensuite à la faculté de droit et de lettres, est admis à l'École des beaux-arts de Toulouse, puis étudie à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'André Devambez (1867-1944)[1],[2].
Il est comitard au bal des Quat'z'Arts de 1936, 1939, 1946 et 1947. Il sera par la suite secrétaire du comité d'honneur du bal des Quat'z'Arts en 1948[3].
En 1941, de retour à Toulouse, il devient professeur à l'école des beaux-arts de la ville jusqu'en 1945, où il retourne à Paris. Il s'implique dans le milieu artistique de la capitale. Il est membre de la Société de Saint-Jean pour le développement de l'art chrétien et devient président du groupe Trois dimensions à la galerie Durand-Ruel en 1955-1970, président de la commission de la professionnalité[Quoi ?] des Arts graphiques et plastiques dans la section peinture, vice-président de la Maison des artistes, Fondation Salomon de Rothschild, conseiller technique, puis vice-président de la Confédération des travailleurs intellectuels (1968-1998), président d'honneur en 1976 de la Société nationale des beaux-arts[4], vice-président du Salon Comparaisons, sociétaire du Salon des indépendants, membre du jury du Salon d'automne, président-fondateur du Salon Terres latines en 1954. Il reçoit la médaille d'argent de la Ville de Paris le[5]. Ses toiles cherchent à se rapprocher le plus possible de la réalité, souvent en trompe-l’œil[2]. Ses natures mortes, en particulier, rappellent l'art du XVIIIe siècle[2].
Il est nommé en 1973 peintre officiel de la Marine[6]. La Marine nationale l'envoie en mission dans l'archipel Saint-Pierre-et-Miquelon[réf. nécessaire].
Membre du comité du Salon du Grenier à sel d'Honfleur en 1998[réf. nécessaire], il est président du Salon de la Société nationale des beaux-arts au Carrousel du Louvre en 1999[réf. nécessaire], président de l'exposition Marine 2000 à la mairie du 9e arrondissement de Paris[réf. nécessaire].
Il meurt le à Paris[2].
Le , l'ensemble des œuvres de son atelier est vendu aux enchères à Paris à l'hôtel Drouot par l'étude Beaussant-Lefèvre[7],[8].
Notes et références
- « Biographie Who's Who in France », sur whoswho.fr (consulté le ).
- (en) « François Baboulet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- « François Baboulet », in Glossaire, sur 4zarts.org.
- Véronique Dumas, Le peintre symboliste Alphonse Osbert : (1857-1939), CNRS, , 241 p. (lire en ligne), p. 33.
- Mistral toujours vivant, La France Latine, , 248 p. (lire en ligne), p. 236.
- « François Baboulet (1914-2010), peintre officiel de la Marine et grand voyageur », sur beaussant-lefevre.com (consulté le ).
- « Catalogue de la vente (pdf) », sur catalogue.gazette-drouot.com.
- « Résultats de la vente », sur beaussant-lefevre.com.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à la recherche :
- « François Baboulet » sur centrepompidou.fr.
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