Fort Tegart

Un fort Tegart est une fortification de police militaire, construite à travers la Palestine, sous mandat britannique, mis en œuvre lors de la révolte arabe de Palestine de 1936 à 1939[1]. En Israël, ces prisons sont appelées Taggart[2]. Ces forts sont baptisés en référence à l'officier de police britannique Charles Augustus Tegart, qui en est le concepteur[1],[2].

Un fort Tegart : l'ancien bâtiment de police à Latroun en Israël.

Histoire

Charles Tegart, un ingénieur officier de l'armée britannique conçoit, à partir de 1938, 62 forts[3], sur la base de ses expériences dans l'insurrection indienne (en). Ils sont construits en béton armé avec des systèmes à eau qui leur permettent de résister à un siège d'un mois[4].

Deux types de forts sont érigés. Cinq structures ont été construites pour renforcer la défense appelée mur de Tegart (en) de la frontière nord avec le Liban et la Syrie, en utilisant une conception spécifique. Des dizaines d'autres forts, de conception différente de ceux construits au nord, partagent un plan de base commun. Ils sont construits à des intersections stratégiques à l'intérieur de la Palestine. De nos jours, beaucoup d'entre eux peuvent encore être vus en Israël et continuent à être utilisés comme postes de police[4] et prisons. L'un de ces forts, au sud-ouest de Barkai (en), est devenu la prison du camp 1391, surnommée par les médias, le « Guantanamo israélien » car elle accueille les prisonniers à haut risque[5].


Galerie

Notes et références

  1. (en) Kevin Connolly, « Charles Tegart and the forts that tower over Israel », sur le site BBC News, (consulté le ).
  2. (en) Danny Rubinstein, « The seven lost villages », sur le site haaretz.com (lien archivé), (consulté le ).
  3. (en) Seth J. Frantzman, « A lasting impression », The Jerusalem Post Magazine, , p. 10-14 (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Eli Ashkenazi, « Galilee police station reveals Mandate-era charms », sur le site haaretz.com, (consulté le ).
  5. (en) Jonathan Cook, « Facility 1391: Israel’s Guantanamo », sur le site du Monde diplomatique, (consulté le ).

Article connexe

Liens externes

Source de la traduction

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