Forces armées de la Guinée-Bissau

Les forces armées de Guinée-Bissau (en portugais Forças Armadas Revolucionárias do Povo, FARP) sont l'armée nationale de l'État africain de Guinée-Bissau. Fondées en 1973 après l'indépendance du pays vis-à-vis du Portugal, elles comprennent une armée de terre, une force aérienne et une marine de guerre. Le commandant en chef des forces armées est le général Antonio Indjai (en)[Quand ?] et leurs quartiers-généraux sont situés à Bissau.

Forces armées de la Guinée-Bissau

Drapeau de la Guinée-Bissau
Fondation 1973
Branches armée de terre
force aérienne
marine de guerre
Commandement
Général Antonio Indjai (en)
Main-d'œuvre
Âges militaires 18
Actifs 4 000
Budgets
Budget 3,1% du PNB, soit 9,46 millions de dollars
Articles annexes
Histoire Guerre civile de Guinée-Bissau
Coup d'État militaire de 2012 en Guinée-Bissau

Elles comprennent un total de 4 000 personnels actifs et la conscription est obligatoire. En 2012, l'armée prend le pouvoir par un coup d'État à la suite d'une élection présidentielle contestée. Les autorités militaires annoncent la dissolution de « toutes les institutions » du pays, et la mise en place prochaine d'un « conseil de transition ».

Équipement

Armée de terre

L'équipement standard de l'infanterie comprend des fusils d'assaut tels que l'AK-47, l'AKM, le RPK, le RPD et le FN FAL.

Force aérienne de Guinée-Bissau

Soldats des forces armées de Guinée-Bissau en 1974.

Équipement de la Force Aérienne de Guinée (Força Aérea da Guiné-Bissau) :

Aéronef Type Versions En service[1] Notes
Alouette IIIhélicoptère utilitaireSA 319B1
Cessna Skymasteravion de liaisonFTB337E1
Dornier Do 27utilitaireDo 271
Mil Mi-8 Hiphélicoptère de transportMi-81
Mikoyan-Gourevitch MiG-21avion de chasseMiG-21MF6

Trafic de drogue

Plusieurs hauts responsables de ses forces armées sont formellement accusés de trafic de drogue facilitant entre autres le contrebande de cocaïne d'Amérique latine, l'héroïne d'Afghanistan et d'Extrême-Orient, les drogues synthétiques du Nigéria; les militaires assurant eux-mêmes la sécurité du transport lors du passage sur le territoire guinéen[2],[3].

Notes et références

  1. (en) World Military Aircraft Inventory, Aerospace Source Book 2007, Aviation Week & Space Technology, 15 janvier 2007
  2. Reuters, « Arrestation de l'ex-chef de la marine bissau-guinéenne », sur 20 minutes, (consulté le )
  3. Alain Rodier, « Arrestation de l'ex-chef de la marine bissau-guinéenne Guinée-Bissau : Arrestation de l'amiral Bubo Na Tchuto », sur Centre Français de Recherche sur le Renseignement, 49avril 2013 (consulté le )
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