Forêts et forêts claires arides des îles Canaries

Les forêts et forêts claires arides des îles Canaries sont une écorégion terrestre définie par le fonds mondial pour la nature (WWF). Elle fait partie du biome des forêts, terres boisées et broussailles méditerranéennes dans l'écozone paléarctique. Elle recouvre toutes les îles occidentales de l'archipel des îles Canaries, en particulier La Palma, El Hierro, La Gomera, Tenerife, et Grande Canarie, qui sont plus montagneuse et plus humides que les îles de Fuerteventura et Lanzarote à l'est, qui sont elles classées dans l'écorégion des forêts claires arides d'arganiers-acacias et fourrés succulents méditerranéens. Cette écorégion est très variée, avec d'importants contrastes d'altitude mais aussi un gradient d'orientation qui affecte l'exposition aux alizés. Ces alizés en provenance du nord amènent de l'humidité sur les flancs montagneux au nord des îles, permettant le développement de laurisylve ou des forêts de pins. Au contraire, aux basses altitude et sur la façade sud des îles, le climat est sec et favorise le développement de broussailles et forêt claires.

Forêts et forêts claires arides des îles Canaries
Écorégion terrestre - Code PA1203[1]
Classification
Écozone : Paléarctique
Biome : Forêts, terres boisées et broussailles méditerranéennes
Géographie et climat
Superficie[2] :
4 970 km2
min.max.
Altitude[2] :m3 718 m
Température[2] :6 °C23 °C
Précipitations[2] :mm101 mm
Écologie
Espèces végétales[3] :
1 130
Oiseaux[4] :
103
Mammifères[4] :
10
Squamates[4] :
7
Espèces endémiques[4] :
18
Conservation
Statut[4] :
Critique / En danger

Localisation

Du fait de leur isolement relatif, les îles canaries ont un taux d'endémisme très élevé, pouvant atteindre jusqu'à 70% pour les coléoptères et 100% pour les reptiles par exemple[5]. De nombreuses aires protégées sont présentes dans l'écorégion, parcs nationaux et parcs ruraux en particulier, une grande partie de l'écorégion est classé comme réserve de biosphère et le parc national de Garajonay est aussi classé au patrimoine mondial, en particulier pour protéger la laurisylve.

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) « Canary Islands dry woodlands and forests », sur WWF (consulté le )
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