Émirat de l'Adamaoua

L'Émirat de l'Adamaoua est une ancienne entité territoriale d'Afrique centrale. État vassal ou province de l'Empire peul de Sokoto, sa capitale est déplacée à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'elle s'installe à Yola, sur les rives de la Bénoué vers 1841. Il est désigné par le nom peul de Fombina, le Sud, les hautes terres sont appelées Hooseere: la Montagne[1].

Émirat de l'Adamaoua
Fombina

1809  

L'Adamawa et ses voisins (1885)
Informations générales
Capitale Yola
Langue(s) peul
Religion islam
Histoire et événements
1809 Fondation de l'Émirat
1901 Divisé entre le protectorat britannique du Nord Nigeria et le Kamerun allemand

Entités suivantes :

Géographie

Son territoire correspond actuellement aux régions de l'État d'Adamawa et de l'État de Taraba au Nigéria, ainsi qu'aux trois provinces du nord du Cameroun : Extrême-Nord , Nord et Adamaoua, une partie du Tchad et de la République centrafricaine.

Histoire

Arrivée du lieutenant Mizon à Yola en 1891

Il est fondé par Modibbo Adama, un commandant du cheikh Ousman dan Fodio, l'homme qui a commencé le jihad peul en 1809.

Économie

L'émirat de l'Adamawa comme le califat de Sokoto, ont une économie basée sur l'esclavage et la traite des esclaves. les esclaves sont non seulement des "produits d'exportation", mais aussi utilisés dans tous les secteurs économiques; dans les plantations, le travail domestique, le commerce, les travaux agricoles communs, les harems, dans l'administration et comme guerriers. La population esclave du califat de Sokoto constitue selon les estimations entre un tiers et la moitié de la population totale. Cependant, il n'y a pas de division nette entre esclaves et libres, mais une graduation de la relation de dépendance entre maître et sujet. Le statut des esclaves n'est pas figé, il existe les possibilités d'acquérir une relation de confiance particulière avec leur maître ou même gagner la pleine liberté[2].

Dirigeants

Les dirigeants de l'Émirat portent le titre de Baban Lamido, Le descendant de la dynastie porte le titre de dirigeant traditionnel de Lamido de l'Adamaoua dans l'État d'Adamawa au Nigéria[3].

Bibliographie

Notes et références

  1. Peuples et Cultures de l'Adamaoua, Colloque de Ngaoundéré du 14 au 16 janvier 1992, Éditions de l'ORSTOM, Paris, 1993
  2. (en) Rainer Chr. Hennig, Rise and Fall of the Adamawa Emirate, Afrol News, 6 décembre 2012
  3. Ben Cahoon, World Statesmen, Traditional States of Nigeria, Washington, DC
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