Finales WNBA
Les Finales WNBA sont les finales de la Women's National Basketball Association (WNBA) et la conclusion des Playoffs WNBA, ayant lieu début septembre et jouées au meilleur des cinq matchs. La série se dispute entre le vainqueur de la finale de la Conférence Est et le vainqueur de la finale de la Conférence Ouest.
Historique
Après 1999, les finales opposent les champions des conférences Est et Ouest. En 1997 la finale et en 1998 les play-offs opposent les équipes selon leur classement général : c'est ainsi que la finale 1997 opposent deux équipes de la Conférence Est puis que les finales 1998 opposent deux équipes de la Conférence Ouest (sachant que les Comets de Houston ont été versées dès 1998 dans celle de l'Ouest).
Les finales WNBA se disputent lors de la saison inaugurale de 1997 sur un seul match. En 1998, après l'arrivée de deux nouvelles équipes dans la ligue, les Finales se disputent au meilleur des trois matchs. Depuis 2005, les Finales WNBA se jouent au meilleur des cinq matchs.
Le nom de Finales WNBA (par analogie avec les Finales NBA) est adopté officiellement en 2001, après l'appellation Championnat WNBA utilisée de 1997 à 2001.
Depuis la saison WNBA 2016, les play-offs WNBA opposent les équipes selon leur bilan, ce qui permet de voir s'affronter en Finales deux équipes de la même conférence[1].
Saison | Vainqueur | Résultat | Finaliste | MVP des Finales |
---|---|---|---|---|
1997 | Comets de Houston | 65-51 | Liberty de New York | Cynthia Cooper |
1998 | Comets de Houston (2) | 2–1 | Mercury de Phoenix | Cynthia Cooper (2) |
Champion WNBA |
Faits marquants
Championnes à quatre reprises, les Comets de Houston, disparues en 2008, restent la franchise la plus titrée, jusqu'à cette performance soit égalisée en 2017 par le Lynx du Minnesota.
Lors des Finales de la saison 1999, Teresa Weatherspoon réussit un des tirs les plus légendaires de l'histoire de la WNBA pour sauver son équipe de l'élimination (la série étaient alors en 3 manches) et égaliser en réussissant de son demi-terrain un tir de très longue distance face aux Comets de Houston, connu comme « The Shot »[2].
En 2001, le Sting de Charlotte classé 4e devient l'équipe la moins bien classée à participer aux Finales WNBA, fait imité par le Sky de Chicago en 2014.
Le Liberty de New York est une des équipes qui a le plus participé aux Finales WNBA (4), mais sans les remporter une seule fois.
Les Finales 2003 ont pour particularité d'opposer deux entraîneurs qui se sont affrontés en tant que joueurs lors des Finales NBA. Le coach des Sparks de Los Angeles Michael Cooper, battu lors des Finales 1988 et 1989 par les Pistons de Détroit du coach du Shock de Détroit Bill Laimbeer, est de nouveau défait par son ancien adversaire.
Pour la première fois en 2006, l'équipe avec le meilleur bilan lors de la saison régulière ne remporte pas le titre de champion WNBA et n'atteint même pas les Finales. En effet, le Sun du Connecticut qui possédait le meilleur bilan de la ligue est éliminé par le Shock de Détroit lors des finales de la Conférence Est. Cette saison-là, les deux équipes ayant terminé en tête de leur Conférence respective ne participent pas aux Finales WNBA. Les deux finalistes, Detroit et Sacramento, avaient terminé à la 2e place.
Le Shock de Détroit établit un record d'affluence des Finales WNBA avec 22 076 spectateurs lors de la 3e manche des Finales WNBA 2003 et de la 5e manche des Finales WNBA 2007.
En 2007, le Mercury de Phoenix devient la première équipe à remporter le titre en allant s'imposer sur le parquet de son adversaire.
En 2008, les Silver Stars de San Antonio, en s'inclinant face au Shock de Détroit, deviennent la première équipe à être battue sans remporter un seul match depuis l'instauration du format au meilleur des cinq matchs.
Les Finales 2011 sont les premières à opposer deux femmes coachs, Cheryl Reeve et Marynell Meadors. Ce fait s'est prolongé les 4 saisons suivantes.
Après l'accession du Sky aux finales 2014 (bien que seulement quatrième de la saison régulière de sa conférence), les Mystics, fondées en 1998, sont la seule franchise n'ayant jamais accédé aux Finales[3].
Lors de la première manche des Finales 2016, Maya Moore surpasse Diana Taurasi comme meilleure scoreuse de l'histoire des Finales WNBA[4].
La meilleure marque lors d'une manche des Finales WNBA est détenue par Angel McCoughtry avec 38 points le face au Lynx du Minnesota[5].
Cinquième manche décisive
Les Finales WNBA nécessitent trois victoires depuis la saison WNBA 2005[6].
La série se dispute avec un cinquième match en 2006, 2007, 2009, 2015, 2016[7] et 2017, les trois dernières comprenant chacune le Lynx[6].
Participation aux Finales WNBA
Les statistiques font référence aux victoires et défaites en finales.
- 1 Franchise disparue après la saison 2006
- 2 Franchise disparue après la saison 2008
- 3 Franchise relocalisée à Tulsa après la saison 2009 et à Dallas après la saison 2015
- 4 Franchise disparue après la saison 2009
- 5 Franchise relocalisée à Las Vegas après la saison 2017
Records
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « WNBA Finals » (voir la liste des auteurs).
- (en) Brian Kotloff, « Lynx and Sparks Have Been On A Collision Course All Season Long », wnba.com, (consulté le )
- (en) Brian Martin, « The Shot: Teresa Weatherspoon’s Magical Moment — Part I », sur wnba.com [date=4 septembre 2016 (consulté le )
- « WNBA : Chicago – Phoenix, finale inédite », ladyhoop.com, (consulté le )
- (en) Jon Krawczynski, « Beard's Jumper Lifts Sparks Over Lynx in Game 1 », abcnews.go.com, (consulté le )
- (en) Brian Kotloff, « Unflappable Moore Delivers Another Signature Game », wnba.com, (consulté le )
- (en) Jack Maloney, « A Look Back At WNBA Finals Game 5 History », wnba.com, (consulté le )
- (en) Jack Maloney, « A Look Back At Previous WNBA Finals Game 5s », wnba.com, (consulté le )