Femmes et éducation

Du XVIIIe au XXe siècle l'éducation des femmes a évolué.

En effet au XVIIIe siècle, l'enseignement était interdit aux femmes. Elles ne savaient donc ni lire, ni écrire, ni compter. En 1808, les filles et les femmes étaient interdites dans les lycées, elles restaient au foyer. Elles ont pu ensuite accéder à des cours de couture tandis que les garçons apprenaient le grec, le latin, la philosophie…[1]

Au XIXe siècle les femmes étaient réduites à être des mères, des épouses, leur rôle était de rester à la maison, s'occuper des enfants, de leur mari. Elles ne vivaient pas pour elles mais pour leur cercle familial. À l'époque les femmes n'avaient pas le droit de recevoir un enseignement scientifique comme les mathématiques, la physique ou encore les sciences. En effet, les femmes possédant une éducation, de la culture, étaient très mal perçues car être une "vieille fille" était très mal vu à cette époque[1].

Les femmes ont longtemps été rabaissées par les hommes car elles étaient considérées comme inférieures.[Interprétation personnelle ?] Or, en ouvrant les lycées aux femmes, les hommes ont pour idée de leur enseigner les bases de la culture. Cette idée cache en fait la nécessité d'avoir une femme avec un minimum de culture pour briller en société[1]. Cependant on peut noter qu'en 1805 Napoléon crée la maison d'éducation de la légion d'honneur, où seules les filles de soldats ayant reçu la légion d'honneur peuvent entrer[2].

Ce n'est qu'en 1850 que les écoles s'ouvrent aux filles avec la loi Falloux et en 1882 la loi Ferry reconnaît l'égalité des sexes dans l'enseignement. Les filles peuvent enfin avoir un accès à l'enseignement scientifique en 1924[3]. Avec la naissance de la Troisième République, les temps changent : les jeunes filles sont toujours considérées comme inférieures mais elles obtiennent les droits à la scolarité.

Violences faites aux femmes

Les femmes victimes de violences sont toutes sortes de femmes, des espaces ruraux aux espaces urbains, âgées de 18 à 60 ans. De nombreuses études ont prouvé que les femmes étaient victimes de violences et de toutes sortes. L'éducation dans cette étude a été soulignée comme étant la solution et une nécessité pour éliminer la violence.

Violence qui se montre omniprésente dans la vie des femmes, que l’on constate notamment dans les années 1990, avec un nouveau mouvement de crimes contre les femmes que l’on appellera féminicide. Ce mouvement désigne les crimes commis par des hommes envers des femmes, avec comme seul mobile le fait qu’elles soient des femmes. Son but est de prouver qu’il existe des crimes de haine à l’encontre des femmes comme il existe des crimes racistes ou antisémites. Ce degré de féminicides varie cependant selon les régions du monde et selon divers motifs. Et pour cause, en Inde, au Pakistan et au Bangladesh, les meurtres des femmes sont commis lorsque la dot apportée par la famille de la mariée est jugée insuffisante. Bien que ce malheureux phénomène s'étende au monde entier, ce sont particulièrement au Mexique et au Guatemala que les féminicides ont causé la mort de plusieurs centaines de femmes suite à des violences sexuelles. Mais également de nombreux crimes sur l’honneur ont sanctionné de nombreuses femmes qui semblaient avoir transgressées la morale sexuelle. Que sa responsabilité soit engagée ou non, que cela soit pour une relation hors mariage, une relation adultère, une grossesse sans être mariée, un viol ou un inceste, au Moyen-Orient et en Asie du Sud, la femme est quoiqu’il arrive jugée responsable et punie par la peine de mort.[4]

Selon une étude de ONU Femmes France[5] 64 % des crimes au sein des couples hétérosexuels sont des fémicides.

Éducation des femmes et leur place dans le milieu professionnel et scientifique

En terminale, 81% de filles dans la filière littéraire, 62% en économie, et 41% en maths-physique. Les filles sont considérées comme étant plus aptes à tout ce qui touche à la littérature et à l’artistique mais pas aux sciences qui, elles, sont réservées aux garçons. [6]

Les raisons sont qu' historiquement, on donnait aux hommes l’accès au savoir alors qu’on l’interdisait aux femmes ce qui leur permet d'asseoir une position de dominance dont les femmes n’avait pas accès. Au contraire, les femmes étaient éduquées “à la maison”, pour être de bonnes futures épouses, maîtresses de maison et mères de famille. Elles n’étaient pas encouragées à acquérir du savoir, des connaissances car c’était considéré comme inutile pour elles. Elles n'avaient pas besoin de réfléchir puisque leurs maris étaient là pour ça. Heureusement les lois ont évolué depuis mais les mentalités restent à la traîne. Même si de plus en plus de filles et de femmes se retrouvent dans le milieu scientifique, cela les obligent à sacrifier leur identité sexuée. Une fille première de la classe en physique ou en maths sera considérée comme intello et laide. C’est comme si on laissait deux choix aux femmes, soit elles décident de rester femme et renonce aux grandes études et à des savoir mais peuvent toujours séduire et se trouvais un mari. Soit elles renoncent à leur vie de femme, leur identité sexuée et à leurs chances de trouver un mari pour en revanche faire des études scientifiques. C’est l’éducation différente donnée aux garçons et aux filles qui fait que les femmes doivent renoncer à quelque chose dans tous les cas et qu’il n’y a pas beaucoup de femmes dans le milieu scientifique.

De plus dans les métiers on retrouve très peu d’hommes dans les métiers au contacte des enfants et des nourrissons comme les puéricultrices, les assistantes maternelles ou encore les sages-femmes mais aussi les métiers d'accueil de publics et dans des burreau mais en dessous du titre de cadre comme les secrétaires, les esthéticiennes. Inversement pour les métiers très masculinisés on retrouve que très peu de femmes, notamment dans les métiers manuels comme les chantiers, avec les plombiers, les chefs de travaux.

Les sites internet et les applications mobiles sur la santé et les droits légaux peuvent aider les femmes à prendre des décisions pour se protéger, prendre soin d'elles et de leur famille, alors que les réseaux sociaux permettent aux femmes de répandre leurs informations et de partager la connaissance plus loin que leur communauté directe.

Le travail de moteur de recherche et de professionnel des plateformes internet permettent aux femmes de rentrer dans la compétition du marché du travail. Les plateformes de e-commerce et les services bancaires numériques peuvent aider à renforcer leur revenu et leur indépendance.

STEM

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L’éducation des femmes dans les STEM inclut les enfants et les adultes. Ce sont les filières de science, technologie, ingénierie et mathématiques. En 2017, 33% des étudiants dans les filières STEM sont des femmes. L’UNESCO a déclaré que la disparité des genres est due aux discriminations, aux préjugés, aux normes sociales et aux attentes qui influencent la qualité de l'éducation que reçoivent les femmes et les matières qu'elles étudient.

Handicap

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L'éducation pour les femmes handicapées a été améliorée. En 2011, Giusi Spagnolo est devenu la première femme atteinte de la trisomie 21 a obtenir son diplôme en Europe (elle a été diplômé à l’Université de Palerme en Italie).

Tradition catholique

Dans la tradition catholique, la question de l’éducation des femmes se pose depuis l’époque de l’école théologique d’Alexandrie, érigée vers 180 lors des premiers siècles du christianisme.  

Dès 1524, Lutter se prononce en faveur de l’éducation des femmes, il assure qu’il “nous faut des écoles pour nos filles […], afin que la femme devienne capable de diriger son ménage et d’élever chrétiennement ses enfants”[7].

C’est en 1608 que la première femme, Juliana Morell, obtient son diplôme à l’université d’Avignon.

Encore aujourd'hui, les femmes doivent se battre pour intégrer les universités. Par exemple, il a fallu attendre 1963 lorsque Myriam Maestroni est la première femme diplômée de l’université d’Harvard, une université prestigieuse qui était autrefois réservé aux hommes. L’accès des universités aux femmes “est le fruit d’une conquête, pas à pas”[8].

Articles connexes

Notes et références

  1. Yannick Ripa, Les femmes idées reçues, Le Cavalier Bleu, , page 30
  2. « la maison de saint Denis le lycée » (consulté le )
  3. « francetv éducation » (consulté le )
  4. Atlas mondial des femmes , les paradoxes de l’émancipation ,I. Attané, C.Brugeilles, W.Rault ,2015 ,ined
  5. « Féminicides : état des lieux de la situation dans le monde », sur ONU Femmes France (consulté le )
  6. Hélène Montardre, Filles-Garçons, les mêmes droits ?, De La Martinière Jeunesse,
  7. Dominique Dinet, „L’éducation des filles de la fin du 18e siècle jusqu’en 1918“, Revue des sciences religieuses [Online], 85/4 | 2011, Online erschienen am: 01 Oktober 2013, abgerufen am 20 Mai 2021. URL: http://journals.openedition.org/rsr/1795; DOI: https://doi.org/10.4000/rsr.1795
  8. La Tribune du vendredi 08 mars 2013
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