Fargues-sur-Ourbise

Fargues-sur-Ourbise est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Fargues.

Fargues-sur-Ourbise

L'église Saint-Cyr

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Nérac
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne
Maire
Mandat
Michel Ponthoreau
2020-2026
Code postal 47700
Code commune 47093
Démographie
Gentilé Farguais
Population
municipale
346 hab. (2018 )
Densité 7,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 26″ nord, 0° 09′ 20″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 175 m
Superficie 44,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Casteljaloux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Forêts de Gascogne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Fargues-sur-Ourbise
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Fargues-sur-Ourbise
Géolocalisation sur la carte : France
Fargues-sur-Ourbise
Géolocalisation sur la carte : France
Fargues-sur-Ourbise
Liens
Site web http://www.farguessurourbise.fr/public/?code=le-mot-du-maire

    Géographie

    Localisation

    Commune située au début des landes de Gascogne près du Queyran à la source de l'Ourbise.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Fargues-sur-Ourbise[1]
    La Réunion Anzex Caubeyres
    Pompogne Ambrus
    Houeillès,
    Boussès
    Durance Pompiey

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 838 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-Curto », sur la commune de Saint-Martin-Curton, mise en service en 1974[8]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 843 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Fargues-sur-Ourbise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Casteljaloux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones urbanisées (0,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Fargues : Du mot latin Făbrĭca, « atelier d'artisan », à l'origine de notre « fabrique », a principalement désigné une forge.

    En gascon, ce mot latin a donné harga, qui a donné le nom de la commune Hargas, prononcé "Hargos" et écrit "Fargues".

    Fargues-sur-Ourbise étant en Gascogne, la plupart des lieux-dits y sont explicables par le gascon, par exemple Bourdineau (déformation de Bordiu nau), Carréron, Laulède, As Grabots, las Paloumères, Larribeau, Lanne morte, Arquey, les Ardilères, Reiche, Lasgaroustes, la Téoulère, la Pességuère, Cescas, Bédouret, Baqué, As Prats secs...[21]

    Héraldique

    Blason
    Parti : au premier d'argent au pin terrassé de sinople, au cerf au naturel brochant sur le fût de l'arbre, au second de gueules aux trois asperges d'argent liées d'or en botte ; le tout sommé d'un chef d'or chargé d'une rivière d'azur ondée d'argent mouvant de la partition surmontée de deux enclumes de sable.
    Détails
    Créé en 2006[22].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      mars 1989 Yves Alary    
    mars 1989 juin 1995 Jean Grenier    
    juin 1995 mars 2001 Francis Tamisé    
    mars 2001 En cours Michel Ponthoreau PCF Retraité EDF-GDF
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

    En 2018, la commune comptait 346 habitants[Note 6], en diminution de 2,54 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    560549680696845860791800765
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    825745729755761711765735734
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    744679634560501473454465424
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    354347436403283287356366349
    2018 - - - - - - - -
    346--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements, services et vie locale

    La commune est dotée d'une très belle salle des fêtes avec un accès handicapé et un parking de grande taille ainsi qu'un point d'eau et des toilettes.

    Le chanteur Gérard Blanchard s'est produit dans cette salle en 2016 ainsi que le Réunionnais Danyel Waro en 2018.

    • Commune qui se dit capitale de l'asperge (fête de l'asperge, le troisième dimanche d'avril).

    Lieux et monuments

    • Église fortifiée Saint-Cyr.
    • La Tour d'Avance : relais de chasse et de rendez-vous galants du roi Henri IV de France.
    • Bourg de Saint-Julien avec église.
    • Allées funéraires de Lumé et allée couverte de Cranté.
    • Pierre de Lagageante : appelé aussi Menhir de Roudès, c'est un monolithe en calcaire (m de haut, 1,50 m de large et 0,70 m d'épaisseur) qui sert de borne à trois propriétés[27].

    Personnalités liées à la commune

    Marine Lagardère (19/10/1995- ). - Vice championne de France de Paintball. Elle est également une formidable et talentueuse Femme orchestre.

    Voir aussi

    Communes limitrophes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Saint-Martin-Curto - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Fargues-sur-Ourbise et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Saint-Martin-Curto - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Fargues-sur-Ourbise et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Lòcs / Lieux-dits gascons de Fargues-sur-Ourbise / Hargas-d’Orbisa - Gasconha.com », sur www.gasconha.com (consulté le )
    22. Armorial de France
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. Alain Beyneix, « Les architectures mégalithiques du département de Lot-et-Garonne », Bulletin de la Société préhistorique française, no 2, tome 97, , p. 239-264 (lire en ligne).
    • Portail de Lot-et-Garonne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.