Famille de Mévouillon

Pour l’article homonyme, voir Mévouillon, qui désigne la localité – actuelle commune de la Drôme – éponyme de la famille..

Famille de Mévouillon

Armes de la famille : Famille de Mévouillon

Devise Espoir de mieux[1]
Période XIIe siècle - XIVe siècle
Pays ou province d’origine Dauphiné

Origine

Famille féodale dans le département de la Drôme (26) du Moyen Âge, elle fait partie des familles féodales de Provence, et contrôla une bonne partie des villages des Baronnies. Le premier Mévouillon dont il est fait mention est Raymond dont l'indépendance a été reconnue par les empereurs du Saint Empire en 1166 et 1178. Il aurait participé au couronnement de Frédéric Ier en 1177[2] et se serait croisé en 1190. Toutefois, certaines hypothèses font remonter cette famille au XIe siècle.

Pour les généalogistes, les Mévouillon descendent de Percipia. Percipia a eu pour enfants Ripert I Mathulensis, évêque simoniaque de Gap (1053-1060), Laugier de Mévouillon (sous le forme de Medillone, en 1057, Hugues et Raibaud. Ils sont cités en 1060 dans une donation à l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Ripert I s'est marié à Béatrix dont il a eu Ripert II Giraud, Isnard, Pierre et Raimbaud. Ils sont cités en 1082 dans un acte de donation de deux alleus à l'abbaye de Cluny. La branche de Montauban descend de Ripert II Giraud. On ne sait pas de quel membre de la famille descend Raymond I de Mévouillon qui est cité pour la première fois en 1095, mort après 1125. Ses descendants aînés ont porté le prénom de Raymond, les cadets les prénoms de Ripert et Raimbaud[réf. nécessaire].

En 1317, Raymond de Mévouillon fait don de sa baronnie au Dauphin. La baronnie de Montauban fut acquise par le Dauphin Humbert I[3].

En 1334, Mabille Adhémar, épouse de Raymond de Mévouillon, fait de sa sœur Éléonore son héritière. Cette Éléonore fut mariée à Pierre des Barres puis à Pierre de La Chaux. Ce dernier fut obligé par Mabille à prendre pour nom celui de Mévouillon[4]. Ainsi apparait la seconde Maison de Mévouillon, qui elle-même s'éteignit dans celle des Bon. Pierre Bon, racheta au Dauphin la baronnie de Mévouillon en 1558. Une autre branche de la famille s'éteignit dans la famille de Grolée, par le mariage de Béatrice de Mévouillon avec Jean de Grolée en 1450. C'est de cette union que naît la branche des Grolée-Mévouillon, marquis de Bressieux. Une autre branche s’éteignit dans la famille de Calme au XIIIe, qui à son tour s'éteignit dans celle de Grolée. Une autre de ses branches était baron de Montauban[5].

Les Mévouillon prêtèrent hommages au Dauphin en 1293, mais s'en étaient déjà reconnu vassal en 1203. Ils avaient établi leur capitale administrative aux Buis, pour la seigneurie de Mévouillon et à Nyons pour celle de Montauban[2]. Ils achetèrent le territoire de la commune de Roynac au XIVe siècle.

La baronnie de Mévouillon comprenait 35 terres et était délimitée au sud par le Ventoux, le plateau d’Albion et la montagne de Lure, à l’ouest par la plaine du Rhône, à l’est par le Buëch et au nord approximativement par le Diois[6]

Titres

  • Seigneur de Mison[7],[8]
  • Seigneur de Baume[9]
  • Seigneur de Serres
  • Seigneur de Poncet
  • Seigneur de Valbaret
  • Seigneur de Ruinat
  • Baron de Mévouillon
  • Baron de Mautauban
Fiefs

Membres

Demeures

  • Château de Mévouillon[10],[2] : des fouilles archéologiques ont pu révéler la trace de la chapelle castrale. Ne subsiste que l'ayguier. la forteresse ayant été rasée au XVII es.

Notes et références

  1. La Drôme insolite, Pierre Palengat, 1999
  2. Album du Dauphiné, Victor Cassien, 1837
  3. Le voyageur françois, Tome XXXI, 1790
  4. Armorial du Dauphiné, Rivoire de la Bâtie, 1867
  5. L'ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône, 1124-1312, Damien Carraz, 2005
  6. La baronnie des Mévouillon
  7. Seigneurie qui appartenait avant aux vicomtes de Gap
  8. Sigillographie du diocèse de Gap, Joseph Roman, 1870
  9. Histoire des rev́olutions de la ville et du royaume de Naples Esprit de Raimond de Mormoiron, Tome 1, 1826
  10. Détruit sur ordre de Louis XIV en 1684

Annexes

Bibliographie

  • Armorial du Dauphiné, Rivoire de la Bâtie, 1867

Articles connexes

Liens externes

  • Site de la mairie de Roynac, histoire de la commune
  • Extraits de Fortifications et châteaux de Michèle Bois et Chrystelle Burgard sur Google Books.
  • Portail de la Drôme
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