Famille d'Arlot

La famille d'Arlot est une famille de la noblesse française subsistante.

d'Arlot

Armes de la famille : d'Arlot

Blasonnement D'azur à trois étoiles d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef d'un croissant de même et en pointe d'un arlot (ou grappe de raisin), aussi d'argent tigé et feuillé de sinople
Devise Fracto Jove, unieus Deus
Période XVe siècle au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Périgord
Allégeance Royaume de France
Demeures Frugie
Charges Gentilhomme de la chambre
Fonctions militaires Officiers
Page de la grande écurie du roi

Histoire

La filiation suivie de la famille d'Arlot débute avec Jean Arlot, écuyer, habitant du repaire noble de Frugie, époux en 1480 de Catherine de La Motte.

À la fin du XVIe siècle, Jacques Arlot est seigneur haut justicier de Frugie. Avec son frère, Antoine Arlot, il hérite de deux maîtres de forges. Ils possèdent ainsi des forges et fonderies de canons et le roi en fait ses fournisseurs de canons et munitions de guerre. Cela leur permit de prêter 60 000 livres à Henri de Navarre, qui en récompense accorda une charge de gentilhomme de sa chambre au fils aîné de Jacques Arlot[1].

De la famille d'Arlot sont issus de officiers dans les armées royales, des maîtres de forges, un généalogiste et pyrénéiste, etc.

Preuves de noblesse

Durant les grandes recherches sur la noblesse débutée au XVIIe siècle, la famille d'Arlot est inquiétée dans sa noblesse. En effet, en 1592, des titres de cette famille ayant été brulés, cela compliqua la production de preuves[1].

En 1640, Antoine Arlot, sieur de Frugie, est taxé à 100 livres pour usurpation de titres de noblesse. Le sieur Arlot de La Coussière est taxé à 1 500 livres. Le sieur Arlot de Cumont est taxé à 2 000 livres.

Maintenue de noblesse par la cour des aides de Guyenne le .

Arrêts du Conseil d'État du et  ; (arrêt de noblesse d'extraction) et .

Confirmation de noblesse en 1693.

Convocation pour l'ordre de la noblesse du Périgord pour les États généraux de 1789.

Possessions

Les principaux fiefs de la famille d'Arlot sont : Frugie

Branches

  • de Cumond
  • de Saint-Saud

Principaux membres

Les principaux membres de la famille d'Arlot sont :

XVIe siècle

  • Antoine Arlot, gentilhomme de la chambre d'Henri de Navarre, en récompense des services que son père rendit à ce prince

XVIIe siècle

  • Hélie d'Arlot de Cumond, capitaine au régiment de Montmège en 1639

XVIIIe siècle

  • Léonard d'Arlot de Cumond, page de la grande écurie du roi
  • Henry d'Arlot de Frugie, sous-lieutenant de grenadiers, tué au siège de Fribourg en 1744 (branche aînée éteinte)
  • Léonard d'Arlot de Cumond, sous-lieutenant au régiment de grenadiers de France de 1759 à 1764
  • Louis d'Arlot, lieutenant au régiment de Provence en 1747, réformé, puis capitaine de grenadiers en 1778
  • Louis d'Arlot de Cumond, cadet gentilhomme au régiment de Champagne en 1787, brigadier des volontaires royaux en 1814 et décoré du Lys
  • Jacques d'Arlot de Frugie, « comte de La Roque » (seconde moitié du XVIIIe siècle), lieutenant général des armées, grand croix de Saint-Louis

XIXe siècle


Alliances

Les principales alliances de la famille d'Arlot sont[2] : 1700 de La Doire, de La Cropte de Chantérac (XVIIIe siècle), de Rochechouart (XIXe siècle), etc.

Titres

L’ainé de la famille porte le titre de marquis de Cumond (relevé par Léonard d'Arlot en 1753 à l'extinction de la branche ainée de Frugie)[3].

Les titres de marquis de Cumond (et de Frugie) ne semblent pas avoir été l’objet de lettres patentes enregistrées ou publiées portant érection, transfert, collation, substitution ou transmission exceptionnelle de ces titres, ni d’une admission aux honneurs de la cour ou d’un brevet signé du souverain faisant figurer le titre, et semblent être ce faisant de courtoisie[4].

Armes, blasons, devises

  • d'Arlot : D'azur à trois étoiles d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef d'un croissant de même et en pointe d'un arlot (ou grappe de raisin), aussi d'argent tigé et feuillé de sinople[1]

Devise : Fracto Jove, unieus Deus (Jupiter par terre, il n'y a qu'un Dieu)[1]

Notes et références

  1. Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, 2001, article d'Arlot, pages 23 à 26.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 1, pages 317 à 318, Arlot (d').
  3. Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. T. Ier. A-Att. - 1903
  4. Baron de Woelmont, Les marquis français

Bibliographie

Articles connexes

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