Fabrizia Ramondino

Fabrizia Ramondino (née le à Naples et morte à Gaète le ) est une écrivaine, scénariste, un traductrice et un critique littéraire italienne. Son œuvre comporte des romans, des histoires courtes, des poèmes, des livres, des pièces de théâtre, des essais et des critiques littéraires. Certains ont envisagé qu'elle aurait publié certaines de ses œuvres sous le pseudonyme de Elena Ferrante, néanmoins cette idée a été réfutée car certains livres ont été publiés sous ce pseudonyme après son décès[1].

Biographie

Fabrizia Ramondino est née en 1936 à Naples. En tant que fille d'un diplomate, elle a grandi à Palma de Majorque, à Naples et en France. Elle a étudié la philologie française et la littérature allemande à l'Université Ludwig Maximilian à Munich [2].

Revenue en Italie en 1957, dans les années 1960 elle est active dans la Nuova Sinistra. De 1966 à 1982, elle travaille comme enseignante à Naples puis devient écrivaine indépendante[3].

Son premier travail Althénopis est publié en 1981. Beaucoup de ses œuvres ont été traduites en allemand par Maja Pflug, qui a reçu le prix de traducteur germano-italien[4].

Fabrizia Ramondino est morte noyée en 2008 dans la mer à Gaèta à l'âge de 71 ans[4],[5].

Œuvres

  • 1977 : Napoli: i disoccupati organizzati,
  • 1981 : Althénopis, Einaudi( 2e ed. 1995, 3e ed. 2016.)
  • 1983 : Storie di patio, Einaudi, (Prix Penne, 1984)
  • 1987 : Taccuino tedesco, La Tartaruga
  • 1988 : Un giorno e mezzo, Einaudi,
  • 1991 : Star di casa, Garzanti,
  • 1992 : Dadapolis. Napoli al caleidoscopio, avec F. Andreas Müller, Einaudi,
  • 1992 : Morte di un matematico napoletano avec M. Martone, Ubulibri,
  • 1994 : Terremoto con madre e figlia, Nuovo melangolo,
  • 1995 : In viaggio, Einaudi,
  • 1998 : L'isola riflessa, Einaudi, (Prix Racalmare Leonardo Sciascia, 1999)
  • 1998 : Ci dicevano analfabeti. Il movimento dei disoccupati napoletani degli anni '70, Argo,
  • 1998 : L'isola dei bambini, Edizioni e/o,
  • 2000 : Polisario, Gamberetti,
  • 2000 : Passaggio a Trieste, Einaudi,
  • 2001 : Guerra d'infanzia e di Spagna, Einaudi,
  • 2001 : Bagnoli. Lo smantellamento dell'Italsider avec R. Rossanda, Mazzotta,
  • 2002 : Il libro dei sogni, l'ancora del mediterraneo,
  • 2004 : Il calore, nottetempo,
  • 2004 : Per un sentiero chiaro, Einaudi,
  • 2005 : Arcangelo e altri racconti, Einaudi,
  • 2008 : La via, Einaudi,

Bibliographie

  • (it) Beatrice Alfonzetti, Siriana Sgavicchia, Fabrizia Ramondino in L'Illuminista: rivista di cultura contemporanea diretta da Walter Pedullà, Rome, Ponte Sisto, 2015.
  • (it) Adalgisa Giorgio (a cura di), Non sto quindi a Napoli sicura di casa: identità, spazio e testualità in Fabrizia Ramondino, Morlacchi editore, 2013.
  • (it) Franco Sepe, Fabrizia Ramondino. Rimemorazione e viaggio, Liguori, 2011.
  • (it) Beatrice Alfonzetti, Fabrizia Ramondino, scrittrice del disagio in Giulio Ferroni (a cura di) Il turbamento e la scrittura, Donzelli editore, Bari, 2010.

Notes et références

  1. (de) Franz Haas, « Italien rätselt über ein literarisches Pseudonym: Wer steckt hinter Elena Ferrante und ihren brillanten Romanen? », sur Neue Zürcher Zeitung (consulté le ).
  2. (en) « Encyclopedia of Italian Literary Studies: A-J », sur Google Books (consulté le ).
  3. (it) « Fabrizia Ramondino la scrittrice silenziosa - la Repubblica.it », sur Archivio - la Repubblica.it (consulté le ).
  4. (de) « Italienische Autorin Fabrizia Ramondino gestorben », sur derStandard.at (consulté le ).
  5. (it) « Fabrizia Ramondino, una grande scrittrice in un'Italia che ha sempre avuto problemi con le donne », sur L’Huffington Post, (consulté le ).

Liens externes

  • Portail de la littérature italienne
  • Portail du théâtre
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.