Eucalyptus punctata

Description

Eucalyptus punctata est un grand arbre pouvant atteindre 35 m de haut, avec une écorce de diverses nuances de gris, de blanc et d'orange, qui se répandent en larges écailles[1], donnant au tronc une apparence inégale. Les feuilles adultes vert foncé brillantes sont falciformes ou lancéolées et mesurent de 8 à 15 cm de longueur et de 1,5 à cm cm de largeur. Les fleurs sont blanches[2] et fleurissent de décembre à mars[3].

Répartition

L'aire de répartition s'étend de la chaîne de Liverpool à Nowra, au centre de la Nouvelle-Galles du Sud, le plus souvent sur un type de sol de zone de transition entre le grès et le schiste[4], comme le grès de Hawkesbury.

Il pousse dans la haute forêt de sclérophylle ouverte, associée à des espèces telles que Corymbia gummifera, Corymbia intermedia, Corymbia maculata, Eucalyptus acmenoides, Eucalyptus crebra, Eucalyptus cypellocarpa, Eucalyptus globoidea, Eucalyptus melliodora, Eucalyptus paniculata, Eucalyptus pilularis, Eucalyptus piperita, Eucalyptus umbra et des espèces de Angophora[4],[5].

Écologie

Eucalyptus punctata se régénère en repoussant à partir de la base et des branches après le feu de brousse. Les arbres peuvent vivre jusqu'à trois cents ans. Pteropus poliocephalus mange les fleurs tandis que le koala mange les feuilles[5]. Les feuilles en hiver contiennent moins d'azote qu'en été, ce qui fait que les koalas s'en nourrissent davantage en hiver. Le Méliphage à tête brune et le Méliphage cornu ont été observés manger de l'exsudat des tiges. Le travail sur le terrain dans plusieurs sites autour du centre de la Nouvelle-Galles du Sud a montré que le Méliphage barbe-rouge et le Polochion criard préfèrent se nourrir sur le feuillage de Eucalyptus punctata que des autres arbres présents.

Exploitation

Le bois est très dur et durable[1] et utilisé dans les traverses de chemin de fer[2]. L'écorce multicolore de Eucalyptus punctata lui donne un certain attrait horticole.

Références

  1. https://www.rarepalmseeds.com/fr/pix/EucPun.shtml
  2. (en) Alan Fairley et Philip Moore, Native Plants of the Sydney District : An Identification Guide, Kangaroo Press, (ISBN 0-7318-1031-7), p. 211
  3. (en) Douglas J. Boland, M. I. H. Brooker, G. M. Chippendale et Maurice William McDonald, Forest trees of Australia, CSIRO Publishing, (ISBN 0-643-06969-0, lire en ligne), p. 306
  4. (en) Doug Benson et Lyn McDougall, « Ecology of Sydney plant species:Part 6 Dicotyledon family Myrtaceae », Cunninghamia, , p. 809–987 (lire en ligne[archive du ])

Source de la traduction

Liens externes

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