Escorte royale à cheval
L'Escorte royale à cheval est une unité dite temporaire activée chaque fois qu'il lui faut escorter le roi lors de la fête nationale belge et lors d'événements protocolaires tels visites de souverains et présidents étrangers et présentations d'ambassadeurs.
Escorte royale à cheval | |
Création | |
---|---|
Pays | Belgique |
Branche | Police fédérale |
Type | Réserve générale |
Rôle | Escorte |
Effectif | 132 |
Garnison | Caserne Géruzet et caserne de Witte de Haelen (Etterbeek) |
Couleurs | Bleu de minuit, blanc |
Inscriptions sur l’emblème |
1914-1918 1940-1945 |
Commandant | Commissaire divisionnaire Pierre Jacobs |
Historique
Depuis Léopold Ier, une unité de cavalerie est chargée d'escorter le souverain lors de déplacements officiels. Lors de la mécanisation de l'armée belge, cette mission a été confiée à la Gendarmerie. L'Escorte royale à cheval fut ainsi créée le .
Les cavaliers
Depuis la disparition de la Gendarmerie à la suite du regroupement au sein d'un organisme civil fédéral des forces de police et de maintien de l'ordre en 1998, les 132 cavaliers proviennent du Service de Cavalerie de la Police fédérale et du personnel des Zones de Police locales. Le Commandant de l'Escorte Royale est par ailleurs un Chef de Corps d'une Police locale. Vu les lois anti-discrimination, ses rangs ont été ouverts au personnel féminin et il n'y a plus de critère de taille. Cela pose quelquefois problème pour l'harmonie de l'ensemble.
L'uniforme de parade a été dessiné en 1937 par l'artiste peintre James Thiriar qui s'est inspiré du grand uniforme de la gendarmerie d'avant 1914. Il y a quelques différences entre les officiers, les cavaliers et les trompettes.
La coiffure est un bonnet d'ourson à poils noir[1].
L'armement comprend le sabre droit de la grosse cavalerie, pour les officiers, et la lance en plus pour les cavaliers[2]. La lance porte une flamme étroite à deux pointes, reprenant les couleurs nationales. Les couleurs sont disposées en trois triangles. Jaune côté hampe, avec rouge au-dessus et noir au-dessous.
Les chevaux
Les chevaux sont des demi-sang belges. Il s'agit de hongres ou de juments âgés de 3 ans au minimum et d'une taille comprise entre 1,60 et 1,70 m. Les robes sont harmonisées par peloton.
Dispositif
Pour l'escorte du roi, le dispositif est toujours le suivant :
- flèche avant : 3 lanciers[3],
- trompette-major, cheval gris pommelé, suivi du timbalier, cheval pie,
- corps des trompettes : 12 chevaux gris pommelé en deux rangs,
- 1er escadron (lanciers) à deux pelotons (chevaux bai foncé et alezan brulé),
- le porte-étendard[4] et sa garde : 3 cavaliers,
- le commandant de l'Escorte (à hauteur du roi)[5], son porte-fanion et son estafette,
- le 2e escadron (lanciers) à deux pelotons (chevaux alezan doré et bai clair),
- flèche arrière : 3 lanciers.
Missions
Missions protocolaires
L'unité assure l'escorte du roi et celle des ambassadeurs lors de la remise des lettres de créance au chef de l'État (56 cavaliers).
Missions ordinaires
En tant que membre du Service de Cavalerie de la Police fédérale, les effectifs de l'unité peuvent aussi intervenir pour des missions classiques de maintien de l'ordre — ils assurent ainsi régulièrement, aux côtés des autres cavaliers, le service d'ordre encadrant les matchs de football des compétitions nationales et internationales — ou des missions de patrouille urbaine et de surveillance sur l'ensemble du territoire (forêts, côte, par exemple). Ces policiers peuvent aussi être requis pour des missions à pied, comme la garde statique ou pour le transfert de prisonniers.
Annexes
Notes et références
- Ce bonnet d'ourson est une référence à la coiffure des compagnies d'élite de la cavalerie française de la Révolution et de l'Empire et, en particulier à celle de la Garde Consulaire. La Belgique ayant été placée sous administration civile et militaire française à l'époque, la Gendarmerie belge fut l'héritière de la Gendarmerie impériale dont les unités d'élite, intégrées à la Garde Impériale, portaient cette coiffure distinctive.
- Certains cavaliers ne portent cependant pas la lance. Il s'agit des deux cavaliers faisant fonction de garde de l'étendard et de l'estafette du commandant.
- En présence du roi, les lances de ces cavaliers sont pointées et croisées (portées à l'horizontale, vers la gauche).
- Il précède juste le véhicule dans lequel se trouve le roi.
- Très précisément, à hauteur de la portière droite du véhicule.
Liens externes
Sources
- Pages dédiées du site de la Police fédérale de Belgique (consultées le ) :
- « L'Escorte royale à cheval »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Communiqué de presse - L'Escorte royale à cheval »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
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