Ernest Simons

Ernest Simons [ɛʁ.nɛst si.mɔns][alpha 1], né le à Diekirch (Belgique de facto ; Royaume uni des Pays-Bas de jure) et mort le à Metz (Empire allemand), est un avocat et homme politique luxembourgeois.

Pour les articles homonymes, voir Simons.

Ernest Simons
Fonctions
Député luxembourgeois

(3 ans)
Élection
Circonscription Canton de Luxembourg-Campagne
Législature 5e et 6e

(4 ans)
Élection
Circonscription Canton de Remich
Législature 4e et 5e
Directeur général des Finances

(10 mois et 7 jours)
Président du gouvernement Victor de Tornaco
Gouvernement Tornaco
Prédécesseur Jean Ulveling
Successeur Léon de La Fontaine
Directeur général de l'Intérieur et des Travaux publics

(1 an, 9 mois et 26 jours)
Président du gouvernement Victor de Tornaco
Gouvernement Tornaco
Prédécesseur Bernard-Hubert Neuman (Intérieur)
Victor de Tornaco
(Travaux publics)
Successeur Jean Ulveling (Intérieur)
Victor de Roebé
(Travaux publics)
Biographie
Nom de naissance Ernest Charles Damien Simons
Date de naissance
Lieu de naissance Diekirch
(Belgique de facto ; Royaume uni des Pays-Bas de jure)
Date de décès (à 38 ans)
Lieu de décès Metz (Allemagne)
Nature du décès apoplexie
Nationalité luxembourgeoise
Père Charles-Mathias Simons

Biographie

Famille et formation

Originaire de Diekirch, Ernest-Charles-Damien Simons est le fils aîné du futur ministre d'État Charles-Mathias Simons. Il épouse Émilie Gillard en 1862. Elle meurt le à la suite d'une maladie des glandes. De leur union, ils eurent trois enfants : Pauline Simons (1863-?) mariée en 1887 à Ernest Servais, Nelly Simons (1866-1952) qui épouse Camille Velter (1859-1916) et Pierre Simons (1869-1890).

Après avoir fait des études à l'Athénée de Luxembourg depuis l'âge de dix ans, il poursuit sa formation en suivant des cours de droit à Heidelberg et à Paris avant de s'inscrire au barreau de Luxembourg le .

Carrière professionnelle

Ernest Simons est l'avocat de Mgr Nicolas Adames (lb) dans le procès que Jules Metz intente en 1862 au vicaire apostolique pour avoir lancé contre lui un mandement le frappant comme rédacteur responsable et propriétaire du Courrier. Pour témoigner sa reconnaissance à son défenseur, il baptise lui-même sa fille, Pauline, en 1863.

Après avoir présenté sa démission du gouvernement le , il rentre au barreau et fonda le quotidien « Das Land, Politische, literarische und industrielle für das Großherzogtum Luxemburg » qui s'oppose ouvertement au gouvernement mais ne survit que deux ans.

En 1872, il abandonne toutes ses charges à Luxembourg pour prendre la direction de la succursale de la Banque internationale à Metz.

Parcours politique

Lors des élections législatives du 30 juillet 1860, il est élu à l'Assemblée des États par les électeurs du canton de Remich. Il siège au parlement jusqu'à sa nomination dans le gouvernement. À la suite des législatives de 1869, il fait son entrée au sein de la Chambre des députés, cette fois-ci comme représentant du canton de Luxembourg-Campagne.

Le [1], il est nommé dans le gouvernement dirigé par le baron Victor de Tornaco où on lui attribue respectivement les départements de l'Intérieur et des Travaux Publics puis celui des Finances du [2] au [3].

Mort

Il meurt le , foudroyé par un coup d'apoplexie, alors qu'il fait de l'équitation dans un manège de Metz.

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.

Références

Voir aussi

  • Jules Mersch, Les familles Servais, vol. 10, Luxembourg, Imprimerie de la Cour Victor Buck, coll. « Biographie nationale du pays de Luxembourg depuis ses origines jusqu'à nos jours » (no 20), (lire en ligne), Ernest Simons-Gillard, chap. IV (« Les Servais de Mersch »), p. 392-393.
  • Nicolas Als et Robert L. Philippart, La Chambre des Députés, histoire et lieux de travail, Luxembourg, Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg, , 559 p. (ISBN 2879540216 et 9782879540214), p. 528-529.
  • Guy Thewes, Les gouvernements du Grand-Duché de Luxembourg depuis 1848, Imprimerie centrale, Luxembourg, Service information et presse du gouvernement luxembourgeois, Département édition, (réimpr. 2003, 2006 et 2007) (1re éd. 1989), 271 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-87999-212-9, OCLC 830021082, lire en ligne ).
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