Équevillon

Équevillon est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Équevillon

Mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Gérard Authier
2020-2026
Code postal 39300
Code commune 39210
Démographie
Gentilé Équevillonnais(es)
Population
municipale
581 hab. (2018 )
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 45′ 36″ nord, 5° 56′ 20″ est
Altitude Min. 551 m
Max. 812 m
Superficie 4,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Champagnole
(banlieue)
Aire d'attraction Champagnole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Équevillon
Géolocalisation sur la carte : Jura
Équevillon
Géolocalisation sur la carte : France
Équevillon
Géolocalisation sur la carte : France
Équevillon

    Géographie

    La commune est dominée par le mont Rivel à 812 m d'altitude.

    Hydrographie

    Situation de la commune

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Équevillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagnole, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 9 902 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), prairies (11,8 %), zones urbanisées (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Selon Alphonse Rousset (1812-1868), « Équevillon était le séjour favori des druides, qui célébraient leurs sombres mystères dans le bois de la Fresse. Dès l’époque celtique, un oppida existait sur le fameux rocher de Montrivel... Les prêtres gaulois évitaient d’habiter dans les villes et les bourgs ; ils se tenaient dans les vallons les plus rapprochés des centres d’habitation, et autant  que possible près des forêts. En 1839, on a trouvé à Équevillon une foule d’objets d’antiquité appartenant à la civilisation celtique, et notamment une hachette à rebords en bronze, et deux serpes que les archéologues regardent comme des instruments de sacrifice. La pierre lite dans le bois de la Fresse, la grosse pierre, sont des menhirs très reconnaissables… » (voir bibliographie).

    Héraldique

    Blason
    D’argent à deux filets écotés de sinople passés en sautoir, cantonnés: en chef d’une vouivre au vol de dragon éployé de gueules, ayant pour unique œil une escarboucle de même rayonnante d’or reliée à sa tête par un appendice de gueules ; à dextre, d’un filet en bande brochant sur un filet en barre, écotés et cantonnés en chef, à senestre et en pointe de trois feuilles, leur pétiole mouvant de la pointe de leur quartier, le tout de sinople ; à senestre, aussi d’un filet en bande brochant sur un filet en barre, écotés et cantonnés en chef, à dextre et en pointe de trois feuilles, leur pétiole mouvant de la pointe de leur quartier, le tout de sinople ; en pointe, d’un fanum octogonal de gueules ouvert et ajouré d’or, sur un mont de sinople mouvant de la pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Jean Auclaire    
    mars 2001 mars 2008 Denis Brocard    
    mars 2008 mars 2014 Michel Bessard[11]    
    mars 2014 En cours Gérard Authier DVD Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2018, la commune comptait 581 habitants[Note 3], en diminution de 1,86 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    167185228208217175168178200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    18215714312612113012699103
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9586101100107115112139150
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    136161339432518524580587599
    2017 2018 - - - - - - -
    582581-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les habitants d'Équevillon s'appellent des Équevillonais(es)[16].

    Lieux et monuments

    • Le mont Rivel à l'extrémité ouest de la commune

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alphonse Rousset, Dictionnaire Géographique, Historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent en six volumes édités et réédités à partir de 1852.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Champagnole », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. habitants.fr, « Jura > Equevillon (39300) », (consulté le ).
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