Englefontaine
Englefontaine est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Englefontaine | |||||
Mairie et église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mormal | ||||
Maire Mandat |
Sandra Pluchart 2020-2026 |
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Code postal | 59530 | ||||
Code commune | 59194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Englefontainois, Englefontainoises | ||||
Population municipale |
1 293 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 280 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ 32″ nord, 3° 38′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 152 m |
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Superficie | 4,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Poix-du-Nord (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Englefontaine se situe dans le Nord, dans l'Avesnois, entre Landrecies et Louvignies-Quesnoy.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Englefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poix-du-Nord, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 4 895 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), terres arables (32,4 %), zones urbanisées (18,9 %), forêts (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Histoire
Il existe deux versions pour l'origine du nom de la ville, la première proviendrait d'une légende, lors du passage de Saint Georges accompagné d'un groupe de soldats anglais, son cheval aurait fait jaillir une fontaine à l'aide de ses sabots. La seconde tire son nom de la fontaine du village, appelé fontaine des ingélés.
Proche de la ville de Bavay (ville gallo-romaine) et de la chaussée Brunehaut, l'on retrouve beaucoup d'indices d'une présence gallo-romaine.
- Au XIXe siècle, l'un des atout du village est la présence d'argile d'excellente qualité. L'activité liée à la tuilerie se developpe. Il y avait une rue complète consacrée à cette activité, la rue des Tuileries. Le village atteint 2 000 habitants dont un tiers travaille dans la fabrication de terre cuite. Avant la 1re guerre mondiale, on dénombrait 7 tuileries industrielles et un atelier de poterie. La tuile couvrait un grand marché local étendu sur la moitié du département. La fabrication était consacrée aux carreaux rouges qui ressemblent à des tomettes mais avec des dimensions et forme bien spécifiques. De la poterie utilitaire était également façonnée. Un recensement effectué par le préfet du Nord en 1802 ou 1804 évoque des milliers voire des millions de pièces fabriquées en une année. Celles-ci étaient cuites au four à bois de boulanger. L'autre spécialité du village était la confection de plats avec des scènes de la vie courante, un peu naïves. De l'activité d'avant guerre sont restés une poterie culinaire jusque dans les années 1930 et une briquetterie jusque dans les années 1950. (cf supplément spécial L'Observateur du 20/07/2012).
- Guerre 1914-1918 : le village est détruit à 80 - 90 %.
Politique et administration
Victorien Cantineau a exercé la fonction de conseiller général du canton du Quesnoy-Est de 1901 à 1937. Michel Manesse a exercé la même fonction de 2008 à mars 2015.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Victorien Cantineau (d) | Parti radical | |||
Michel Manesse (d)[24],[25] (né le ) | 19 ans et 2 mois | Parti socialiste | ||
Sandra Pluchart (d) (née le ) | En cours | 1 an, 3 mois et 23 jours |
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2018, la commune comptait 1 293 habitants[Note 6], en diminution de 0,39 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Lieux et monuments
- L'église Saint-Georges
- Fontaine Saint-Georges de 1948
- Le lavoir
- Chapelle place Jeanne d'Arc
- Le plus vieil arbre d'Englefontaine, un chêne planté au moment de la révolution de 1789, se trouve Place Eugène Thomas.
- Le monument aux morts de la commune et les monuments dans l'église
- Dans le cimetière britannique d'Englefontaine se trouvent 170 tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats tués en octobre-novembre 1918[32].
- Le monument aux morts.
- Monument dans l'église pour victimes militaires.
- Monument dans l'église pour victimes civiles.
- La statue de Saint Georges dans l'église Saint-Georges.
- La chapelle place Jeanne d'Arc.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Englefontaine et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Englefontaine et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Poix-du-Nord », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « À Englefontaine, Michel Manesse repart pour « six années assez lourdes » », La Voix du Nord, : « La seule et unique liste « Poursuivons ensemble à construire le 3e millénaire » a élu, dimanche, son maire. Sans surprise, Michel Manesse a reçu 100 % des voix et a donc été réélu. »
- « Bilan des maires : à Englefontaine, Michel Manesse a un projet d’école dans les cartons », La Voix du Nord, : « Michel Manesse, 56 ans, retraité EdF-GdF, ne fait pas mystère de ses intentions pour mars prochain : il briguera un troisième mandat de maire. Ce qui, en cas de succès, le propulsera dans la catégorie des élus du Quercitain disposant déjà d’une ancienneté certaine, puisqu’élu conseiller municipal en 1995, maire en 2001, reconduit en 2008 et élu la même année conseiller général du canton Le Quesnoy-Est, en lieu et place d’un Paul Raoult, sénateur-maire-conseiller général, touché par le cumul des mandats. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Englefontaine en 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Evolution et structure de la population dans le Nord en 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Englefontaine sur www.inmemories.com
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