Emmenosperma pancherianum

Emmenosperma pancherianum est une espèce végétale endémique de la forêt sclérophylle en Nouvelle-Calédonie[1]. C'est la seule espèce du genre Emmenosperma. L'espèce a été découverte en Australie récemment et devrait perdre son statut d'endémique. [2]

Emmenosperma pancherianum
Emmenosperma pancherianum (fruits et feuilles)
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rhamnales
Famille Rhamnaceae
Genre Emmenosperma

Espèce

Emmenosperma pancherianum
Baill., 1874

Statut de conservation UICN


VU A2ce : Vulnérable

Description morphologique

Dimensions

Emmenosperma pancherianum mesure au maximum 3 mètres de haut et fait le plus souvent autour de 1,5 mètre[3].

Port

Cette plante est un arbrisseau au branchage très ramifié [3] puis un petit arbuste voir un petit arbre avec l'âge.

Feuilles

Les feuilles sont petites (5 cm de long) et de forme bien arrondie. Elles sont de couleur vert foncé et sont vernissées sur le dessus. Elles sont épaisses et dures. Leur position sur les branches n’est pas symétrique, ce qui donne un aspect touffu à la plante[3].

Fleurs

Les fleurs sont petites, blanches et passent facilement inaperçues[3].

Fruits

Les fruits sont petits et allongés (4 mm de long sur 3 mm de large). Ils ont une couleur rouge vif brillant et sont comme suspendus au bout d’un long pédicelle[3]. On lui a donné le nom de 'houx calédonien' de ce fait.

Ecorce

L'écorce est de couleur brun clair et se décape légèrement en surface par petits lambeaux[3].

Distribution
Rejeton d'Emmenosperma pancherianum photographié au Ouen Toro

L'espèce peut être trouvée en forêt sèche et en forêt côtière[1] sur l'îlot Leprédour, sur la Pointe Maa, ainsi qu'en populations réduites dans la région de Nouméa (Ducos, Ouen Toro, Montravel, Nouville, Tina), à Deva, Pindaï, Nékoro, ainsi qu'à Koumac en bord de mer[3]. On la trouve jusqu'à 300 m d'altitude[1].

Largement concentrée sur la région de Nouméa, cette espèce demeure sous la menace de l'urbanisation de cette zone[3]. L'UICN estime qu'autrefois, elle devait longer la côte ouest de la Grande Terre sans discontinuer[1].

Statut de conservation

Depuis 1998, l'espèce est considérée comme vulnérable par l'UICN[1].

Notes et références
  1. (en) « Emmenosperma pancherianum », sur http://www.iucnredlist.org (consulté le )
  2. Bean, A.R. (2013). Emmenosperma pancherianum Baill. (Rhamnceae) newly recorded for Australia. Austrobaileya 9(1): 150–152.
  3. « Emmenosperma pancherianum », sur http://endemia.nc (consulté le )

Liens externes
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