Emmanuel Vitria

Emmanuel Vitria était un représentant en vin. Terrassé par un anévrisme traumatique, il bénéficie du décès le même jour d'un fusilier marin mort accidentellement[1].

L'opération est réalisée le 27 novembre 1968 à Marseille avec l'équipe du professeur Edmond Henry, le docteur Yves Baille et le docteur Jean-Raoul Montiès[2] à la clinique Cantini[3] dans le service du professeur André Jouve. Cette quatrième greffe du cœur réalisée en France est un succès[4].

Tout comme Marius Renard, Emmanuel Vitria devient une icône pour les médias, dans lesquels il apparait souvent, faisant ainsi la promotion de la greffe, et représentant une forme d'espoir pour beaucoup de malades, et un symbole de courage en France[5].

M. Vitria, en plus de bénéficier de cette greffe salvatrice n'a dû sa longue survie qu'à la chance inouïe de bénéficier par le fait du hasard d'un greffon totalement compatible avec son organisme. En effet, les anti-rejets n'existent pas en 1968, et sans cette chance, il serait décédé au bout de quelques jours seulement par rejet du greffon.

Un stade a été baptisé en son honneur Emmanuel Vitria sur le territoire de la commune des Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône[6], ainsi que sur la commune de La Londe-les-Maures dans le Var[7].

Il existe deux rues "Emmanuel Vitria" dans les villes de Gardanne et de Salon-de-Provence.