Emmanuel Hannaux

Emmanuel Hannaux, né le à Metz et mort le à Paris (6e arrondissement), est un sculpteur et médailleur français.

Pour les articles homonymes, voir Hannaux.

Biographie

Sainte-Cécile, localisation inconnue.
Médaille de commémoration de la délivrance de Metz pendant la Première Guerre mondiale.

Né à Metz, Emmanuel Hannaux est le fils d’Hachem Hannaux (1804-1858), marchand né à Freistroff, et de Pauline Lajeunesse (1815-1887), originaire de Delme (Moselle). Il commence sa formation à Strasbourg. Sa scolarité est interrompue par la Guerre franco-prussienne de 1870. Il rentre à Metz avant de poursuivre sa formation à l'école de modelage et de sculpture de Nancy. En 1876, il s'installe à Paris où il s'inscrit à l'École des beaux-arts et y devient l'élève d'Auguste Dumont, Gabriel-Jules Thomas et Jean-Marie Bonnassieux[1]. Il obtient le deuxième second grand prix de Rome en 1880 pour L'Enfant prodige

Le à Paris, Emmanuel Hannaux épouse Mathilde-Lucie Aron (1863-1947), fille d’Alexandre Aron et de Wilhelmine Goetz. Reçue première au premier concours mixte d'agrégation de sciences mathématiques[2], elle a été professeur au lycée Fénelon[3]. De cette union naît Paul Hannaux (1899-1954), peintre, illustrateur et décorateur français.

Il est l'oncle d'Ernest Hannaux, auteur dramatique.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre le 22 mai 1934[4]. Sa famille[5] y repose également.

Œuvres dans les collections publiques

Aux États-Unis
En France
Au Royaume-Uni

Distinctions

Tombe de la famille Hannaux, Paris, cimetière de Montmartre.
  • 1880 : deuxième second grand prix de Rome pour L'Enfant prodige.
  • 1884 : médaille au Salon de Paris.
  • 1889 : médaille au Salon de Paris pour Le Bucheron.
  • 1894 : médaille au Salon de Paris pour Orphée mourant .
  • 1900 : récompense à l'Exposition universelle de Paris.
  • 1900 : chevalier de la Légion d'honneur.
  • 1903 : médaille au Salon de Paris pour Le Poète et la sirène.

Notes et références

  1. Société des artistes français, Salon : explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure, des artistes vivants, Paris, 1885.
  2. « Mlle Lucie Aron avait obtenu l'an dernier une bourse de licence ès sciences mathématiques au mois de décembre dernier, cette jeune fille a été reçue licenciée avec la mention « bien » et la Faculté lui a continué sa bourse pour lui permettre de travailler à la licence ès sciences physiques. Mlle Aron, qui est à peine âgée de dix-neuf ans, est Alsacienne, fille de feu Alexandre Aron, médecin principal en retraite, lequel était le neveu du vénérable grand-rabbin de Strasbourg, M. Arnaud Aron. », le Journal d’Alsace[réf. incomplète].
  3. Le Temps, 8 février 1883.
  4. Archives de Paris Répertoire annuel d'inhumation, vue 17 / 31
  5. Son fils Paul, son épouse et la mère de son épouse.
  6. « Tête de Mercure », [grès], notice sur frenchsculpture.org.
  7. « Tête de Mercure » , [bronze], notice sur frenchsculpture.org.
  8. notices sur la base Joconde.
  9. « Monseigneur Dupont des Loges », notice sur musee-orsay.fr.

Annexes

Bibliographie

  • (de) Ulrich Thieme, Felix Becker, « Emmanuel Hannaux », in Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 15, Leipzig, E. A. Seemann, 1922, p.591.
  • (de) Hans Vollmer, « Emmanuel Hannaux », in Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler des XX. Jahrhunderts, Vol. 2, Leipzig, E. A. Seemann, 1955, p.369.
  • (de) Annette Maas, Zeitenwende in Elsaß-Lothringen. Denkmalstürze und Umdeutung der Nationalen Erinnerungslandschaft in Metz (November 1918-1922, in: Speitkam, Winfried (Hrsg.), Denkmalsturz. Zur Konfliktgeschichte politischer Symbolik, Göttingen, 1997, pp.79–108.
  • Rosette Choné, Quelques portraits de Messins du XIXe siècle au cimetière de l'Est, Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, 1938 (en ligne).

Liens externes

  • Portail de la sculpture
  • Portail de la numismatique
  • Portail de Metz
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.