Éléonore Klarwein
Éléonore Klarwein est une ancienne actrice et mannequin française, née le à Paris. Elle a dirigé pendant de nombreuses années des agences de mannequins, mais elle est principalement connue pour son interprétation d’Anne Weber dans le film-culte Diabolo Menthe de Diane Kurys.
Biographie
Fille du peintre Mati Klarwein et de sa première épouse Sofi Bollack, Éleonore Klarwein décide à 12 ans de devenir actrice. Elle est révélée au public dans le film Diabolo menthe de Diane Kurys, où, âgée de 13 ans, elle tient l'un des deux rôles principaux.
« À l'époque, je suis très timide. J'ai le sentiment de ne pas avoir les codes. Tout le contraire de ma mère, peintre, styliste, très brune, très belle, fantasque, pleine de bijoux, excentrique, amie de Dali. Moi, je mets des vestes marron, des cols roulés bleus et je rêve de normalité. J'envie mes copines dont les parents sont avocats ou médecins, chez qui il faut se tenir droit à table, se coucher à 20 heures et où, le matin, il y a un petit déjeuner à table. Je trouve ça incroyable »[1].
Diane Kurys la choisit immédiatement pour le rôle. Alors qu'elle avait auparavant été prise au casting d'Attention, les enfants regardent avec Alain Delon, elle décline[1].
Elle fait ensuite la une du magazine ELLE et est invitée à une émission de Michel Drucker. Connaissant ainsi une forte notoriété, la jeune fille vit cependant cela avec difficulté et quitte l'école à l'âge de 16 ans[1].
Sa croissance physique soudaine met fin à ses rôles d'adolescente au cinéma, mais lui ouvre la porte du mannequinat. Elle participe ensuite au développement de plusieurs agences de mannequins, dont le Studio KLRP à Paris[2].
Par ailleurs, elle a chanté en duo avec Serge Lama et enregistré une chanson en solo, en 1978, Je ne suis plus une gamine.
Filmographie
Cinéma
- 1977 : Diabolo Menthe : Anne Weber
- 1978 : Vas-y maman : Olivia Larcher
- 1978 : La Clé sur la porte : Charlotte
- 1979 : Le Temps des vacances : Marie
- 1983 : Surexposé de James Toback : Rivas Gang
- 1988 : Nuit de fête (Court métrage)
- 1991 : L'Amour coté en bourse (Road to Ruin) de Charlotte Brandström : La petite amie
- 1992 : Tous les garçons (Court métrage)
- 1992 : André Baston (Court métrage)
- 2019 : Je ne sais pas si c'est tout le monde de Vincent Delerm : elle-même (documentaire)[3]
Notes et références
- Thierry Dugeon, « Diabolo menthe, toujours vert », Vanity Fair, no 48, , p. 90-97 [lire en ligne].
- « Éléonore Klarwein : Un éternel goût de menthe », sur francesoir.fr, (consulté le )
- JE NE SAIS PAS SI C'EST TOUT LE MONDE, sur le site allocine.fr .
Liens externes
- (en) Éléonore Klarwein sur l’Internet Movie Database
- Actrices de France
- Éléonore Klarwein sur Allociné
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