Eguenigue

Eguenigue est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est administrativement rattachée au canton de Grandvillars et fait partie du Grand Belfort. Ses habitants sont appelés les Eguenignons.

Eguenigue

Photo de la mairie d'Eguenigue de couleur rose avec un toit en tuile rouge.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Michel Merlet
2020-2026
Code postal 90150
Code commune 90036
Démographie
Gentilé Eguenignons
Population
municipale
271 hab. (2018 )
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 15″ nord, 6° 56′ 03″ est
Altitude Min. 351 m
Max. 461 m
Superficie 2,49 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Roppe
(banlieue)
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Eguenigue
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Eguenigue
Géolocalisation sur la carte : France
Eguenigue
Géolocalisation sur la carte : France
Eguenigue

    Géographie

    Le village est situé entre Roppe et Menoncourt à 7 km de Belfort, à une altitude d'environ 360 mètres. Le territoire de la commune, qui s'étend sur 248 hectares, est traversé par la route nationale N 83 qui relie Belfort à Mulhouse.

    Communes limitrophes

    Anjoutey
    Roppe N Menoncourt
    O    Eguenigue    E
    S
    Phaffans

    Urbanisme

    Typologie

    Eguenigue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roppe, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 2 471 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,2 %), forêts (34,4 %), zones urbanisées (9,2 %), terres arables (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    • D'un nom de personne germanique Egelo suivi du suffixe -ingen[11] francisé en -ingue puis -igue.
    • Egelinga (1136), Aguelingues (1303), Egelingen (1347), Enguelnigues (1472), Eguenigue (1655).
    • En allemand : Egelingen[12].

    Histoire

    Faits historiques

    La première mention certaine du nom du village dans les écrits date de 1307 sous la forme Hagueligues. En 1755, le nom s'écrivait Egueningen[13]. Du XVe et XIXe siècles, des mines permettent l'extraction d'un minerai de fer en grains qui est traité dans les fourneaux de Masevaux et de Châtenois[14].

    De 1913 à 1948, la ligne Belfort-Lachapelle-sous-Rougemont du Chemin de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort traversait le village.

    Eguenigue possède une chapelle du XVIIe siècle dédiée à sainte Brigitte et saint Roch. Elle dépend de la paroisse de Phaffans.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la chapelle d'argent, essorée de gueules, ouverte et ajourée de sable, accompagnée en chef d'un coeur croiseté d'or à dextre et d'une coquille d'argent à senestre, posée sur une champagne d'or chargée de dix tourteaux de sable, 5, 4 et 1[15].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mars 2001 Yves Barthez    
    mars 2001 2014 Jacques Reuillard    
    2014 En cours Michel Merlet[16]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

    En 2018, la commune comptait 271 habitants[Note 3], en diminution de 4,91 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    217201251283299265269296334
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    280269253231227224210197192
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    204187185156129129119117132
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    129142208229292283270269267
    2013 2018 - - - - - - -
    285271-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La chapelle Sainte-Brigitte-et-Saint-Roch.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Roppe », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Belfort », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre.
    12. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
    13. http://www.archives.cg90.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad90%2Fdatas%2Fir%2Farchives%2Fc%2FFRAD090_1c%20JCT.xml&page_ref=3169&lot_num=1&img_num=1
    14. « L'exploitation du fer », sur phaffans.com.
    15. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=7637
    16. réélu en mai 2020.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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