Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group

L'Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (ECOMOG), ou (Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la CÉDÉAO), aussi appelé les « Casques Blancs » en référence aux Casques Bleus de l’ONU, est un groupe militaire d’intervention placé sous la direction de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO). Il est destiné à l’origine à faire respecter les cessez-le-feu signés dans les pays membres de la CÉDÉAO.

Carte des États membres de la CÉDÉAO

Historique

Un soldat nigérian de l’ECOMOG à Monrovia (Liberia) en 1997.

C’est lors de la guerre civile du Liberia que la CÉDÉAO décida la création, en 1990, d’un groupe de supervision du cessez-le-feu.

Ce groupe intervint également lors de la guerre civile de Sierra Leone et en Guinée-Bissau.

En 1999, la CÉDÉAO décida d’en faire un groupe permanent, avec pour objectifs :

  • D’observer et superviser les cessez-le-feu ;
  • De maintenir et construire la paix ;
  • D’effectuer des interventions humanitaires ;
  • D’effectuer des déploiements préventifs ;
  • De désarmer et démobiliser les forces armées non régulières.

Les interventions

L’ECOMOG est intervenu dans plusieurs conflits armés de l’Afrique de l’Ouest principalement dans le cas de maintien de la paix. Ce groupe est notamment intervenu lors des :

Composition

À l’origine, l’ECOMOG était composé d’une centaine d’hommes, avec une majorité de Nigérians. Mais en raison de la violence et de l’étendue de la guerre civile du Liberia, le nombre des troupes de l’ECOMOG est monté jusqu'à 20 000 hommes.

L’accord de 1999, faisant de l’ECOMOG une force permanente, prévoit de monter le nombre d’hommes jusqu’à celui d’une brigade.

Suivant les conflits, 11 États membres de la CEDEAO ont déjà fourni des contingents :

 

ainsi que 2 États non membres de la CEDEAO :

 

Quelques lacunes

Malgré ses nombreuses interventions et réussites cette force militaire a connu dénombre lacunes causées par un manque de logique, de stratégie moyens, de ressources humaines contrairement aux casques bleues. Nous notons beaucoup de crises qui persistent dans la sous régions. Par exemple:La crise malienne de 2012 illustre les nombreuses lacunes dont l’institution souffre encore aujourd’hui. Selon le directeur de l’École de maintien de la paix de Bamako, la Force en attente de la Cédéao n’est aujourd’hui pas davantage opérationnelle, contrairement à ce que laisse imaginer le cas gambien. Tout simplement parce qu’aucun fonds dédié n’existe. "Peut-être que les menaces actuelles vont les pousser à envisager les choses sous un autre angle. Mais avoir du personnel formé, du matériel et des scénarios, ça ne suffit pas s’il manque les capacités financières et logistiques."

La désorganisation de la hiérarchie militaire malienne et le désemparement de son commandement à la suite du coup d’Etat du 22 mars, ont favorisé une avancée-éclair de la rébellion touarègue et précipité la prise des grandes villes du nord, composées essentiellement de Kidal, Gao et Tombouctou. Cette rébellion sera menée au départ par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) avec l’appui de groupes terroristes hétéroclites comme Ançar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et la secte nigériane Boko Haram. A la suite d’une dissidence au sein d’AQMI, un autre groupe islamiste dénommé Mouvement pour l’unicité du Djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) verra le jour. Les objectifs divergents poursuivis par les différents groupes compliqueront davantage la situation dans le nord du Mali. Accusé d’être trop laïc aux yeux de ses frères d’armes des premières heures, le MNLA sera finalement chassé du nord du Mali. Ainsi, « chassés de Tombouctou, écrasés à Gao, les rebelles touaregs voient les islamistes d’Ançar Dine et leurs alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) prendre la direction des opérations dans le Nord ».

en guise de conclusion ,La crise malienne donne l’occasion aux armées ouest-africaines de démontrer leur puissance en allant au secours d’un pays frère. Ces armées dont certaines sont passées maîtres dans l’art de réprimer leurs peuples brillent encore une fois par leur incompétence, leur désorganisation et leur manque de moyens

Les Casques blancs, qui peuvent également être appelés les soldats de la CÉDÉAO, peuvent être chargés de jouer des rôles déterminants dans le maintien de la paix en Afrique particulièrement en Afrique de l'ouest. Ses objectifs sont multiples c'est d'abord de superviser les cessez-le-feu, mais aussi de maintenir et construire la paix, d'effectuer des déploiements préventifs ou de désarmer les forces armées non régulières il existe aussi tant d'autres rôles comme:

un rôle de surveiller l'application d'un cessez-le-feu ; un rôle de faire régner l'ordre ou le maintien de la paix ; de protéger les populations civiles ; de former une police régionale ou une police locale pour garantir la sécurité ; un rôle de désarmement et de démobilisation des combattants -Effectuer des déploiements préventifs un rôle de déminer certaines zones ; d'assurer le maintien des droits de l'Homme. un rôle de protection des refuges

[réf. nécessaire]

Voir aussi

CEDEAO : Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

Notes et références

  1. Sesay, Amadu., Post-war regimes and state reconstruction in Liberia and Sierra Leone, Council for the Development of Social Science Research in Africa, (ISBN 9782869784130 et 2869784139, OCLC 646849422, lire en ligne)
  2. « Les forces de la Cédéao, solution fragile à la crise gambienne », sur France 24, (consulté le )


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