Echis carinatus
Echis carinatus, l'Échide carénée, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae[1].

- Pseudoboa carinata Schneider, 1801
- Echis multisquamatus Cherlin, 1981
- Echis carinatus multisquamatus Cherlin, 1981
- Echis carinatus sinhaleyus Deraniyagala, 1951
- Echis carinatus astolae Mertens, 1970
Répartition
Cette espèce se rencontre en Afghanistan, en Iran, en Inde, au Pakistan, au Sri Lanka, au Bangladesh, aux Émirats arabes unis, à Oman, au Turkménistan, au Ouzbékistan et au Tadjikistan[1]. Il s'agit de l'espèce de serpent venimeux la plus répandue au monde.
Description
Il mesure au maximum 80 centimètres de long, généralement bien moins. En cas de danger, cette espèce frotte ses écailles pour émettre un son continu, à l'instar de certains crotales qui le font avec leur cascabelle.
Envenimation
Son venin principalement hémotoxique et anticoagulant conduit souvent à des complications rénales[2], et des saignements du nez, des oreilles, des yeux, des gencives et des ongles. Echis carinatus peut être considéré comme l'un des serpents les plus dangereux au monde essentiellement parce qu'il est difficilement détectable car petit, qu'il est nocturne et qu'il est extrêmement agressif et qu'il possède un venin très puissant (il serait cinq fois plus puissant que celui du cobra). Enfin, il est présent dans des régions faiblement industrialisées où l'accès aux soins est difficile. L'utilisation de certains sérums antivenins permet néanmoins de combattre les effets d'une envenimation. Toutefois même avec l'administration d'un de ces sérums, il n'est pas rare que sa morsure conduise à la mort[3],[4].
L'ensemble de ces facteurs explique que ces serpents soient responsables d'un grand nombre d'envenimations mortelles chaque année.
Liste des sous-espèces
Selon Reptarium Reptile Database (19 décembre 2013)[5] :
- Echis carinatus carinatus (Schneider, 1801)
- Echis carinatus sochureki Stemmler, 1969
Étymologie
Cette espèce est nommée en raison des écailles carénées qu'elle porte sur le dos et les flancs. La sous-espèce Echis carinatus sochureki est nommée en l'honneur d'Erich Sochurek[6].
Publications originales
- Schneider, 1801 : Historiae Amphibiorum naturalis et literariae. Fasciculus secundus continens Crocodilos, Scincos, Chamaesauras, Boas. Pseudoboas, Elapes, Angues. Amphisbaenas et Caecilias. Frommani, Jena, p. 1-374 (texte intégral).
- Stemmler, 1969 : Die Sandrasselotter aus Pakistan: Echis carinatus sochureki subsp. nov.. AquaTerra, vol. 6, p. 118-125.
- Trutnau, 1998 : Schlangen im Terrarium, Band 2 : Giftschlangen
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Echis carinatus
- (fr) Référence Catalogue of Life : Echis carinatus Schneider 1801
- (fr+en) Référence ITIS : Echis carinatus (Schneider, 1801)
- (en) Référence NCBI : Echis carinatus (taxons inclus)
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Echis carinatus (Schneider, 1801)
Notes et références
- Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- (en) WCH Clinical Toxinology Resources
- « Morsures de vipères en Afrique : intérêt du sérum antivenimeux polyvalent IPSER Afrique Pasteur Echis-Bitis-Naja-Dendroaspis dans le traitement des envenimations graves par Echis arinatus », sur www.santetropicale.com, santetropicale.com, (consulté le )
- (de) Ludwig Trutnau, Schlangen im terrarium, Band 2 : Giftschlangen, ULMER, , 361 p. (ISBN 3-8001-7371-9)
- Reptarium Reptile Database, consulté le 19 décembre 2013
- Beolens, Watkins & Grayson, 2009 : The Eponym Dictionary of Reptiles. Johns Hopkins University Press, p. 1-296
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