Earth Simulator

Earth Simulator fut l'ordinateur le plus puissant du monde de sa mise en route fin 2001 jusqu'en juin 2004[1],[2]. Construit par NEC à Yokohama, Japon, il était principalement utilisé dans les domaines de la simulation météorologique et sismologique[3]. C'est un NEC de type SX 6.

Troisième en novembre 2004 et quatrième en août 2005, il a ensuite rapidement perdu des places au classement mondial des supercalculateurs : depuis juin 2006, il a perdu 20 places dans le classement (passant de la 10e à la 30e place en 18 mois). Il n'était plus que le trentième ordinateur le plus puissant du monde en . Il est partiellement démantelé en , un quart de sa surface étant réutilisée pour installer son successeur, le ES 2, classé 116e supercalculateur mondial en [4].

Il atteint une puissance de 40 TéraFLOPS alors que le Pentium 4 de 2004 cadencé à GHz ne développe qu’une puissance d'environ 3 GigaFLOPS : le Earth Simulator est donc environ 12 000 fois plus puissant qu'un ordinateur personnel moyen de son époque.

Le Earth Simulator a été au sommet dans le domaine du super calcul, puisque cette machine est restée 1re au top 500 pendant pratiquement trois ans. Elle a aussi été une machine révolutionnaire à plusieurs points de vue : alors que la tendance de l'époque était aux machines massivement parallèles, l'Earth Simulator a remis au goût du jour les architectures vectorielles et a démontré comment le « mélange » d'architecture (SMP+MMP, scalaire + vectoriel) pouvait conduire à la réalisation de machines extrêmement puissantes. L'Earth Simulator a permis également au constructeur NEC de s'imposer comme leader mondial du calcul vectoriel jusqu'en 2007.

Une seconde machine a été installée dans la salle de Earth Simulator, occupant moins du quart de la surface de son prédécesseur : le NEC SX 9. Cette machine a été mise en route en 2009 et est rentrée en 22e place dans le classement mondial. À 122 téraFLOPS, cette machine est environ trois à quatre fois plus puissante que son prédécesseur[5],[6].

Voir aussi

Notes et références

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