Durs Grünbein

Durs Grünbein, né le à Dresde[1], est un poète et essayiste allemand[2].

Témoin de la fin de la RDA, il fut lauréat du prix Georg-Büchner à 33 ans en 1995. Sa poésie, du premier recueil d'instantanés publié à l'Ouest en 1988, « Zone grise, le matin, » à Schädelbasislexikon (1991), « happy nécrologue » de la RDA, jusqu'aux cycles « transhistoriques » de « Après les satires » (1999), adopte un ton docte ou parodie l'idiolecte médiatique.

Dans ses essais renonçant à toute construction de sens universaliste (« Galilée arpente l'enfer de Dante », 1996), il pose les jalons d'un « neuro-romantisme » redevable au jeune Gottfried Benn et cherche à réconcilier la poésie avec les sciences naturelles.

En France, ses poèmes ont été traduits par Nicolas Grenier et Jean-Yves Masson.

Il est élu membre de l'Académie des arts de Berlin en 1999[1].

Notes et références

Voir aussi

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