DuPont

DuPont, de son nom complet « E.I.[2] du Pont de Nemours et compagnie », est une entreprise américaine, fondée en juillet 1802 à Wilmington, dans le Delaware, par Éleuthère Irénée du Pont de Nemours. À l'origine une usine de fabrication de poudre à canon, DuPont est devenu l'un des plus grands groupes industriels de chimie. Au cours du XXe siècle, elle a été pionnière dans la révolution des « matières plastiques », avec la découverte du nylon, puis en développant d'autres matériaux polymères tels que le Néoprène, le Téflon, le Kevlar ou le Lycra.

DuPont

Création 1802
Fondateurs Éleuthère Irénée du Pont de Nemours
Forme juridique Société anonyme (NYSE : DD)
Action New York Stock Exchange (DD)
Slogan The miracles of science
Siège social Wilmington (Delaware)
 États-Unis
Direction C. Doyle
Activité Chimie - Plastiques - Adhésifs
Anciennement : Textile
Produits Néoprène, Nylon, Lucite, Téflon, Mylar, Kevlar, Lycra, Corian, Tyvek
Filiales Danisco, Pioneer Hi-Bred, DuPont Canada (d), DuPont Deutschland (d), DuPont Australia (d), DuPont Brazil (d), DuPont Japan (d), DuPont Italy (d), DuPont Denmark (d), DuPont Netherlands (d), DuPont Finland (d), DuPont Hong Kong (d), DuPont (United Kingdom) (d), Dow Chemical et DuPont (France) (d)
Effectif 98 000 en 2018
Site web www.dupont.com

Capitalisation 48 071 millions USD en décembre 2019
Chiffre d'affaires 85 977 millions USD en 2018
Résultat net 3 844 millions USD en 2018[1]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, DuPont développe une expertise dans le nucléaire en construisant l'usine de production de plutonium sur le complexe nucléaire de Hanford pour le projet Manhattan. Elle construit par la suite le complexe nucléaire de Savannah River Site.

Histoire

Éleuthère Irénée du Pont de Nemours, fondateur de l'entreprise.
Wagon aux couleurs de DuPont.

DuPont est fondée en juillet 1802 par Éleuthère Irénée du Pont de Nemours[3], deux ans après son départ en famille de France pour échapper à la Révolution. L'activité débute près de Wilmington (Delaware) à Brandywine dans d'anciens moulins à farine avec une usine de fabrication de poudre noire ou poudre à canon.

L'entreprise est cofondée avec un des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, Pierre de Bauduy de Bellevue (1769-1833)[4] sur sa propriété d'Eden Park à Wilmington[5], rachetée au financier Robert Morris. Plusieurs lettres font état du « rafraîchissement » des relations entre les associés[6] de Bauduy et son gendre fondant ensuite une sucrerie à Cuba, dans la province de Matanzas.

Irénée du Pont avait noté que l'industrie en Amérique du Nord suivait ce qui se passait en Europe. Il anticipe alors un marché pour son activité de fabrication de poudre à canon. La société se développe rapidement et, au milieu du XIXe siècle, devient le plus gros fournisseur de poudre de l'armée américaine, en fournissant la moitié de sa poudre pendant la guerre civile américaine. Le site de Brandywine restera en activité jusqu'en 1921[réf. nécessaire].

DuPont continue à croître, avec la production de dynamite et de poudre sans fumée. En 1902, au décès du président de DuPont Eugène du Pont, les associés survivants vendent la société à trois arrière-petits-fils du fondateur (Coleman, Pierre et Alfred du Pont de Nemours). Elle achète alors plusieurs petites sociétés chimiques. Mais en 1912, le procureur général des États-Unis, en vertu de la loi anti-trust de Sherman, fait reconnaître par les tribunaux que la prééminence de la compagnie dans le domaine des explosifs entraîne une situation de monopole : un démantèlement est ordonné, avec pour résultat la création de Hercules Powder et d'Atlas Chemical. DuPont conserve les poudres à nitrocellulose, tandis qu'Hercules s'occupe des poudres à double base combinées de nitrocellulose et nitroglycérine.

DuPont établit également deux des premiers laboratoires industriels aux États-Unis, où débutent des travaux sur la chimie de la cellulose, des laques et d'autres produits non explosifs.

En 1914, Pierre Samuel du Pont de Nemours (nommé comme son grand-père) investit dans l'industrie automobile débutante en achetant des actions de General Motors (GM). L'année suivante il est invité à siéger au conseil d'administration de GM, dont il est par la suite élu président. DuPont aide la société automobile en difficulté par un achat de vingt-cinq millions de dollars d'actions de GM et en 1920, avec les conseils de DuPont, GM devient le numéro un de l'automobile dans le monde. Cependant, en raison du contrôle de DuPont sur GM, la loi anti-trust de Sherman oblige DuPont à céder ses parts dans General Motors[réf. nécessaire].

Usine DuPont où est fabriqué l'Orlon. Période de 1930-1945.

De 1919 à 1927, DuPont développe une alliance avec le comptoir des textiles artificiels (CTA). Les deux entreprises partagent des brevets et de l'équipement, qui ont permis notamment d'aider à la production, par DuPont, de rayonne (soie artificielle) et de cellophane. La collaboration prend la forme d'une véritable amitié entre les dirigeants des deux entreprises, attestée par la correspondance entre Walter S. Carpenter Jr. (en) et Charles Gillet, publiée à l'occasion du décès de son frère Edmond en 1931[7].

Dans les années 1920, DuPont continue à se focaliser sur la science des matériaux. En 1921, il s'associe à General Motors et à Exxon comme opérateur technique pour construire et gérer une usine de production de plomb tétraéthyle pour le compte de la société Ethyl Gasoline Corporation qui deviendra rapidement et pour longtemps le premier mondial pour la production et la vente de cet additif (le plus utilisé durant plusieurs décennies comme antidétonant dans l'essence (essence plombée), en dépit de sa toxicité. Il est encore utilisé pour certains carburants et pour l'essence automobile dans plusieurs grands pays en développement[8] où il pose de graves problèmes de santé[9]). L'entreprise est présidée par Thomas Midgley, Jr. assisté de Charles Kettering, qui sont les deux inventeurs du produit[réf. nécessaire].

Vers 1923, DuPont débaucha des techniciens senior de la firme allemande BASF pour construire des sites de synthèse d'ammoniac aux États-Unis, en utilisant le procédé Haber[10]. La société embauche en 1928 Wallace Carothers pour travailler sur les polymères. En 1927, DuPont passe de nombreux contrats avec IG Farben, notamment celui portant sur « les colorants et les produits chimiques industriels comme l’acide prussique, utilisé dans la métallurgie » et en tant que pesticide. En 1928, Carothers découvre le Néoprène, le premier caoutchouc synthétique, le premier polyester superpolymère et, en 1935, le nylon. La découverte du Lucite et du Téflon suivront quelques années plus tard. DuPont rachète aussi en 1928 Grasselli Chemical Company, spécialisée dans la production d'acide sulfurique, de pigments et de zinc.

Durant cette période, la société reste un producteur important d'armements au cours de la Première Guerre mondiale (80 % de la production était représentée par les explosifs) et ce jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (25 % de la production), tout en investissant le marché civil[11].

En partenariat avec la firme allemande IG Farben créée en 1927, DuPont forme un cartel international[12] pour s'accorder sur le marketing et la politique tarifaire, même durant la guerre. Le Congrès américain lance juste avant le conflit des enquêtes sur les échanges internationaux des membres de la famille. Les trois frères DuPont se verront reprocher, entre autres, le commerce illicite de munitions avec IG Farben, mais sans que des preuves n'aient pu être apportées sur la constitution d'un cartel[réf. nécessaire].

La firme joue un rôle important dans le Projet Manhattan en 1943, en concevant, construisant et exploitant l'usine de production de plutonium d'Hanford dans l'État de Washington ainsi que le laboratoire national d'Oak Ridge au Tennessee.

Au cours des années 1930, DuPont fut l'un des principaux acteurs du lobbying anti-chanvre, aux côtés des magnats de l'industrie papetière (qui détenaient une partie de la presse et des forêts), dont l'aboutissement fut en 1937 le Marihuana Tax Act. Harry J. Anslinger, commissaire du bureau de lutte contre les narcotiques de 1930 à 1962, promoteur de cette loi qui rendit la culture du chanvre impossible économiquement, était le neveu du banquier Andrew Mellon, lui-même l'un des principaux financiers de DuPont. Cette législation eut son rôle dans la déforestation massive du Canada et des États-Unis[réf. nécessaire]. Aujourd'hui, les États-Unis sont le premier pays producteur de papier au monde (80,8 Mt/an), majoritairement à partir d'arbres venant du Canada, loin devant le second, la Chine (37,9 Mt/an)[13].

En 1938, DuPont invente le Téflon, commercialisé à partir de 1949.

Après la guerre, DuPont développe d'autres matériaux innovants : le Mylar, le Dacron, l'Orlon et le Lycra dans les années 1950, puis le Tyvek, le Nomex, le Qiana, le Corfam et le Corian dans les années 1960. Les matériaux de DuPont ont joué un rôle important dans le succès du programme spatial Apollo. La compagnie est aussi présente, dans les années 1950, dans le secteur de la publicité, et travaille avec des sociologues comme John Dollard.

En 1981, DuPont a acquis Conoco Inc., un important pétrolier et gazier américain. Cette compagnie lui a donné un accès durable au pétrole, utilisé dans la fabrication de nombreux produits comme les fibres polymères et les plastiques. Cette acquisition a fait de DuPont un des dix principaux groupes pétroliers américains.

Histoire récente

En 2004, la compagnie a vendu son activité textile à Koch Industries, perdant certaines de ses marques les plus connues comme Lycra (Spandex), Dacron (le polyester), Orlon (l'acrylique), Antron (le nylon) et Thermolite.

La société DuPont a été condamnée en 2005 et en 2008 par la justice américaine à 16,5 millions de dollars d'amende pour avoir notamment dissimulé des informations sur la toxicité de certains composants chimiques entrant dans la composition du Téflon. Elle a également été condamnée à six cents quinze millions de dollars d'amende à la suite d'une action en justice engagée par environ 70 000 habitants aidés de l'avocat qui poursuit DuPont, Robert Bilott qui résidaient à proximité de ses usines et qui ont été victimes de pollutions causées par le même composé chimique. DuPont n'utilise plus ce composé depuis 2015.

En 2011, DuPont acquiert l'entreprise danoise Danisco, spécialisée dans la production d'enzymes et d'excipient pour 6,3 milliards de dollars[14].

Le , DuPont annonce la vente de son théâtre à Wilmington, dont il est propriétaire depuis plus d'un siècle[15]. Ce théâtre avait notamment vu passer Fred Astaire, Bette Davis ou encore Orson Welles.

En avril 2015, DuPont acquiert Taxon Biosciences, une entreprise de micro-biologie pour un montant indéterminé[16]. En juillet 2015, DuPont scinde une partie de ses activités chimiques qui regroupe la production de Téflon et de Ti-Pure dans une nouvelle société appelée Chemours[17].

En décembre 2015, Dow Chemical et DuPont annoncent leur fusion dans une opération valorisant les deux entreprises à cent trente milliards de dollars. L'opération vise à fusionner les deux entreprises puis à les scinder en trois nouvelles entreprises spécialisées :

  • la première, Dow, se consacrera aux sciences des matériaux pour un chiffre d'affaires de 51 milliards de dollars ;
  • la seconde, DuPont, sera spécialisée dans les produits spécialisés notamment pour les matières premières pour l'électronique ou dans le matériel de protection ;
  • la troisième, Corteva, sera spécialisée dans les semences et les pesticides.

Cette structure de l'opération vise notamment à bénéficier de réductions de taxes et répond à des pressions des actionnaires des deux entreprises, notamment Nelson Peltz et Dan Loeb. Le nouvel ensemble sera détenu à 52 % par Dow Chemical et 48 % par DuPont[18]. La nouvelle entité dédiée aux sciences des matériaux aura son siège social à Midland, dans le Michigan, à l'actuel siège social de Dow Chemical, alors que les deux autres nouvelles entités auront leur siège social à Wilmington dans le Delaware, siège social de DuPont[19]. Pour tenir l'accord des autorités de la concurrence européenne, DuPont annonce la vente de son unité dédiée aux pesticides à FMC contre les actifs de ce dernier dans la santé et la nutrition ainsi que 1,6 milliard de dollars[20].

En décembre 2019, International Flavors and Fragrances annonce la fusion de ses activités avec les activités de DuPont dédiées aux aromates, à la nutrition et à la bioscience, dans une opération d'une valeur de 26,2 milliards de dollars. Les actionnaires de DuPont ayant 55 % du nouvel ensemble. IFF concède également verser 7,3 milliards de dollars à DuPont pour cette opération[21],[22].

En mars 2021, DuPont annonce l'acquisition de Laird Performance, spécialisée dans les matériaux pour l'électronique, pour 2,3 milliards de dollars à un fonds d'investissement[23].

Principaux actionnaires

Au 17 décembre 2019[24] :

The Vanguard Group 7,85%
SSgA Funds Management 5,39%
Capital Research & Management WI 4,84%
T. Rowe Price Associates, IM 3,13%
BlackRock Fund Advisors 2,46%
Capital Research & Management IM 1,65%
Capital Research & Management 1,57%
Fidelity Management & Research 1,50%
Massachusetts Financial Services 1,47%
Geode Capital Management 1,43%

Activité

DuPont est une firme commerciale transnationale. Elle emploie 65 000 personnes dans le monde et est la 237e plus grande société aux États-Unis. L'activité de DuPont est organisée en cinq branches : électronique et technologies de communication, matériaux d'exécution, enduits et technologies de couleur, sûreté et protection, et agriculture et nutrition.

Critiques

Pollution atmosphérique

DuPont figure en 2016 au deuxième rang du Top 100 des pollueurs atmosphériques aux États-Unis publié par l'Institut de recherche en politique économique de l'Université du Massachusetts à Amherst[25].

Scandale de Parkersburg

Une saga judiciaire a opposé de 1998 à 2017 l'avocat Robert Bilott sur la pollution de l'eau par DuPont à Parkersburg (Virginie Occidentale), qui a empoisonné lentement plus de 70 000 personnes alentour. Rob Bilott a obtenu en 2017 un règlement de 671 millions de dollars par DuPont pour ses clients. Le film de Todd Haynes, Dark Waters, inspiré de l'article du New York Times « The Lawyer Who Became DuPont’s Worst Nightmare »[26] de Nathaniel Rich, revient sur cette affaire ; sorti en 2019 (2020 en France), il est produit et interprété par Mark Ruffalo, qui en a fait une cause militante[27].

Au cours de son enquête, Rob Bilott a en particulier démontré que les dirigeants de DuPont avaient mené des recherches secrètes depuis quarante ans sur les propriétés nocives du PFOA tout en continuant à rejeter cette substance dans l’environnement en pleine connaissance de cause de ses propriétés cancérigènes, par peur de réduire leurs profits, la production de matériaux contenant du Téflon leur rapportant un milliard de dollars par an à cette époque[26].

Avant ce procès, aucune limite légale pour la concentration dans l'eau n'était établie aux États-Unis. Depuis, une limite de 0,07 parties par milliard a été fixée[28].

En 2018, M. Bilott a lancé une nouvelle action contre les entreprises chimiques 3M, DuPont et Chemours, un spin-off de DuPont. L'action vise à obtenir le statut de recours collectif au nom de toutes les personnes vivant aux États-Unis qui ont été exposées non seulement au PFOA, mais aussi à des composés apparentés connus sous le nom de PFAS, abréviation de "per- and polyfluoroalkyl substances", qui sont des tensioactifs fluorés. Ces produits pratiquement indestructibles s'accumulent dans le corps humain et dans l'environnement, créant une série de risques de santé publique particulièrement l'affaiblissement du système immunitaire, le dysfonctionnement du foie et les malformations congénitales[29].

Mise en cause par l'Allemagne et l'Union européenne

Le 21 mai 2019, la fédération allemande pour l'environnement et la protection de la nature (Bund) révèle en utilisant les données fournies par l'agence fédérale de l'environnement allemande comme par l'Agence européenne des produits chimiques que 654 entreprises opérant en Europe ne respectent pas, entre 2014 et 2019, le protocole européen d'enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques, censé protéger la santé et l'environnement des Européens. Ces entreprises, dont DuPont, emploient massivement des substances de synthèse interdites et potentiellement dangereuses[30],[31],[32].

Notes et références

  1. https://www.zonebourse.com/DUPONT/fondamentaux/
  2. E.I. est l’abréviation du fondateur de l'entreprise Éleuthère Irénée.
  3. « Du Pont de Nemours et la part française de l'histoire des États-Unis », sur lesechos.fr, (consulté le )
  4. (en) http://garesche.com/rick/ps01/ps01_258.html
  5. [PDF] http://www.latinamericanstudies.org/book/Garesche-Bauduy.pdf
  6. (en) http://www.hagley.lib.de.us/library/collections/manuscripts/findingaids/acclong5eidupontnemoursrec.html
  7. Jacqueline McGlade, Advancing Chemistry Through Camaraderie: French Corporate Influence in the Origin of Du Pont Rayon and Cellophane, College of Saint Elizabeth, New Jersey, lire en ligne.
  8. Tuakuilca J. et al., Blood lead levels in the Kinshasa population: a pilot study, Arch. Public Health, 2010, 68(1), 30–41, DOI:10.1186/0778-7367-68-1-30, PMC 3436702.
  9. Kitman J.L., The secret history of lead, Nation New-York, 20 mars 2000, 270(11), 11-11.
  10. (en) Thomas Hager, The Alchemy of Air : A Jewish Genius, a Doomed Tycoon, and the Scientific Discovery That Fed the World but Fueled the Rise of Hitler, New York, Harmony Books, , 1re éd., 336 p. (ISBN 978-0-307-35178-4, LCCN 2008003192), p. 207
  11. Pap Ndiaye, Du nylon et des bombes. DuPont de Nemours, le marché et l'État américain, 1900-1970
  12. Jean-Christophe Defraigne, De l'intégration nationale à l'intégration continentale : Analyse de la dynamique d'intégration supranationale européenne des origines à nos jours, L'Harmattan, 2004, p. 112
  13. Production mondiale de papier
  14. Ernest Sheyder et Jon Acher, « DuPont bets on food, fuel with Danisco deal », Reuters, 10 janvier 2011.
  15. « Rideau sur le théâtre du chimiste Dupont », Le Monde, 13 janvier 2015.
  16. Carey Gillam, DuPont buying microbiome firm, seeks edge in emerging crop products, Reuters, 22 avril 2015
  17. DuPont Spinoff Chemours Seen Testing Dividend Pledge, Jack Kaskey, Bloomberg, 14 juillet 2015
  18. Swetha Gopinath, Dow, DuPont set 130 billion $ megamerger, could spark more deals, Reuters, 11 décembre 2015
  19. DuPont, Dow set home towns for units to be spun off, Reuters, 19 février 2016
  20. Vishaka George, DuPont in asset deal with FMC, delays close of Dow merger, Reuters, 31 mars 2017
  21. « IFF to merge with DuPont’s $26.2 billion nutrition unit », sur CNBC,
  22. « IFF shares sink on expensive plant-based meat bet with Dupont », sur Reuters,
  23. (en) « DuPont to buy Laird Performance for $2.3 billion in electronics materials push », sur Reuters,
  24. Zone Bourse, « DUPONT Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  25. (en) « Toxic 100 Air Polluters Index », sur www.peri.umass.edu (consulté le )
  26. (en) N. Rich, « The Lawyer Who Became DuPont’s Worst Nightmare », New York Times, (lire en ligne)
  27. « Dans « Dark Waters », de Todd Haynes, le voyage d’hiver d’un avocat héroïque », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  28. Environmental Protection Agency, « Lifetime Health Advisories and Health Effects Support Documents for Perfluorooctanoic Acid and Perfluorooctane Sulfonate », 81 FR 33250, Federal Register (en), (consulté le ).
  29. (en) Carey Gillma, « Why a corporate lawyer is sounding the alarm about these common chemicals », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
  30. Stéphane Mandard, « Au moins 654 entreprises ne respectent pas la réglementation sur les substances chimiques », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  31. (en-US) Jack HUNTER, « Named: major brands ‘breaking EU chemical safety law’ », sur EEB - The European Environmental Bureau (consulté le )
  32. (en) Elke Örtl, REACH Compliance : Data availability in REACH registrations Part 2 : Evaluation of data waiving and adaptations for chemicals ≥ 1000 tpa, Umweltbundesamt, (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Arora, Ashish ; Landau, Ralph et Nathan Rosenberg (éds), Chemicals and Long-Term Economic Growth: Insights from the Chemical Industry, 2000.
  • Cerveaux, Augustin, Taming the Microworld: DuPont and the Interwar Rise of Fundamental Industrial Research, Technology and Culture, 54, avril 2013, 262–88.
  • Chandler, Alfred D., Pierre S. Du Pont and the making of the modern corporation, 1971.
  • Chandler, Alfred D., Strategy and Structure: Chapters in the History of the American Industrial Enterprise, 1969.
  • du Pont, B.G., E.I. du Pont de Nemours and Company: A History 1802–1902, Boston et New York, Houghton Mifflin Company, Kessinger Publishing Rare Reprint, 1920 (ISBN 1-4179-1685-0).
  • Grams, Martin, The History of the Cavalcade of America: Sponsored by DuPont, Morris Publishing, 1999 (ISBN 0-7392-0138-7).
  • Haynes, Williams, American chemical industry, 1983.
  • Hounshell, David A. et Smith, John Kenly, Jr., Science and Corporate Strategy: Du Pont R and D, 1902–1980, Cambridge et New York, Cambridge University Press, 1988 (ISBN 0-521-32767-9).
  • Kinnane, Adrian, DuPont: From the Banks of the Brandywine to Miracles of Science, Willimington, E.I. du Pont de Nemours and Company, 2002 (ISBN 0-8018-7059-3).
  • Ndiaye, Pap (trans. 2007), Nylon and Bombs: DuPont and the March of Modern America.
  • Ndiaye, Pap, « Du nylon et des bombes : Du Pont de Nemours, le marché et l'État américain, 1900-1970 », Paris, Belin, 2001, 400 p. (étude de la firme à travers la carrière de ses ingénieurs).
  • Zilg, Gerard Colby, DuPont: Behind the Nylon Curtain, Prentice-Hall, 1974, 623 p. (ISBN 0-13-221077-0).
  • Zilg, Gerard Colby, Du Pont Dynasty: Behind the Nylon Curtain, Secaucus NJ: Lyle Stuart, 1984, 968 p. (ISBN 0-8184-0352-7).

Liens externes

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