Arrivederci baby

Arrivederci baby (Drop Dead Darling) est un film britannique réalisé par Ken Hughes et sorti en 1966, avec Tony Curtis dans le rôle principal.

Thème

Un homme, avec allure aristocrate, se promène en épousant des femmes riches, puis il les assassine pour mettre la main sur leur richesse. C'est une inspiration comique et cocasse de la noblesse britannique maline, subtilement criminelle et délicieusement burlesque liée à la vision amusante d'Agatha Christie. C'est une mise en relief de la sublime et délicatesse romance d'une fable palpitante là où l'acteur principal, Tony Curtis, atteint le haut niveau de ce chef-d’œuvre génialement drôle.

Synopsis

Bon à rien mais très attrayant, voire un peu gigolo, mais séducteur professionnel doté d’une allure aristocratique, mais un serial killer charmant, Nick Johnson a trouvé la recette pour s'enrichir facilement. Il vise ses proies, les étudie et s'arrange pour épouser des veuves fortunées avant de les supprimer. Son objectif est de toucher l'héritage. À bord de l'avion qui l'emmène à Rome, il fait un tour de table sur son passé tueur et fait le compte de ses victimes. Il y a eu tante Miriam, puis Gigi, sa première épouse, puis Fenella et bien d'autres encore, comme une veuve qu’il électrocutera, ou une célébrité internationale qui l’assommera et l’abandonnera dans une fusée lors du lancement de cette dite engin vers la lune. Ou encore, il assassina sa deuxième femme, une sportive à l’endurance à toute épreuve, en lui faisant sauter à cheval une haie derrière laquelle se trouve plus d’un précipice, un abîme horrible. Or, une fois dans la capitale italienne, il rencontre Francesca, la jeune veuve d’un comte italien richissime décédé le jour même de ses noces. Comme à son habitude, il l'épouse. Mais la jeune femme ne se laisse pas faire comme les autres. En effet, tout se complique dès que cette veuve italienne prend connaissance du funeste projet de Nick, son délicieux, beau et charmant mari si subtile et souriant.

Fiche technique

Distribution

  • Tony Curtis : Nick Johnson
  • Rosanna Schiaffino : Francesca
  • Lionel Jeffries : Parker
  • Zsa Zsa Gabor : Gigi
  • Nancy Kwan : Baby
  • Fenella Fielding : Fenella
  • Anna Quayle : tante Miriam
  • Warren Mitchell : Comte de Rienz / Maximillian
  • Mischa Auer : Romeo
  • Noel Purcell : Capitaine O'Flannery
  • Alan Gifford : Militaire americain
  • Joseph Furst : Militaire allemand
  • Monti DeLyle : Majordome
  • Bernard Spear : inspecteur français
  • Eileen Way : Couturière italienne
  • Bruno Barnabe : Maître d’hôtel
  • Gábor Baraker : Baron gitan
  • Tony Baron : Petit ami
  • Eunice Black : Matrone
  • John Brandon : ingénieur radio
  • Windsor Davies : ingénieur radio
  • Franco De Rosa : Romano
  • John Fordyce : Garçon dans l’orphelinat
  • Yole Marinelli : Première femme de chambre
  • Miki Iveria : Deuxième femme de chambre
  • Henri Vidon : Prêtre
  • Raymond Young : Photographe
  • Jacqueline Bisset : Danseuse

Production

Le film était également connu sous le nom de You Just Kill Me, You're Dead Right, My Last Duchess et The Careful Man[2] The Careful Man[3]. En mai 1962, Joshua Logan a annoncé qu'il ferait un film sur un tueur d’épouse appelé The Careful Man, basé sur un nouvel d’Edmund Morris et d'une histoire originale de Max Franklin. Le film serait fait avec Seven Arts Pictures et Logan produirait et dirigerait[4]. Il faut le souligner que d’abord, il a été décrit comme un mélodrame à suspense. En juillet 1962, Seven Arts Pictures a annoncé que The Careful Man serait l'un des 20 films qu'il ferait avec MGM[5]. Le tournage a commencé en août 1965 sous le titre You Just Kill Me avec le réalisateur Ken Hughes et Tony Curtis comme star. Le tournage a eu lieu à Londres aux studios Shepperton, à Monaco et à Cannes. Curtis a dit plus tard qu'il était romantiquement intéressé par toutes ses ravissantes dames[6] mais qu'il n'avait eu aucune liaison avec aucune[3].

Remarque

Curtis a déclaré qu'il avait accepté ce rôle « en raison de l’excellent scénario de Ken Hughes. »[7] Curtis a également déclaré ultérieurement que « le problème technique avec l’'image était décousue. Les scènes individuelles étaient amusantes mais la société de production ne pouvait pas trouver un moyen de les relier toutes. »[8]

Par ailleurs, ce film a été jugé « habilement esquissé »[9]

Notes et références

  1. https://variety.com/1965/film/reviews/drop-dead-darling-1200421121/
  2. The Washington Post, December 3, 1965
  3. The Los Angeles Times, December 30, 1966
  4. The New York Times, May 20, 1962
  5. The New York Times, July 16, 1962
  6. Tony Curtis and Peter Golenbock, American Prince: A Memoir, Farmington Hills (Michigan), Thomson Gale Publisher, 2009, pp. 401-402
  7. Ibid, p. 400
  8. Ibid, p. 403.
  9. The Los Angeles Times, December 30, 1966

Bibliographie

  • (en) Tony Curtis et Peter Golenbock, American Prince: A Memoir, Farmington Hills (Michigan), Thomson Gale Publisher, 2009, 539 p.

Liens externes

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