Drexel Burnham Lambert

Drexel Burnham Lambert est une banque d'affaires de premier plan de Wall Street dans les années 1980 qui a fait faillite en 1990 du fait de son implication dans des scandales de délits d'initiés sur fond de crise des junk bonds, et crise des Savings and loan, principalement du fait de Michael Milken, le trader star de cette compagnie[1].

Drexel Burnham Lambert

Création
Disparition
Forme juridique Compagnie
Siège social New York
 États-Unis
Activité Services financiers

Histoire

La banque Drexel Burnham Lambert est créée à Philadelphie (Pennsylvanie) par Francis Martin Drexel sous le nom de Drexel & Company. L'un des premiers banquiers historiques de la famille est Anthony J. Drexel, associé de John Pierpont Morgan. Drexel Firestone fusionne ensuite avec Burnham & Company en 1972.

Activités

Durant les années 1980, Drexel Burnham Lambert connait un fort développement grâce à des innovations financières et managériales, la firme s'étant spécialisée dans le financement des fusions-acquisitions hostiles par dette à haut rendement. En effet, la banque se montre capable de mobiliser en quelques instants des énormes capitaux pour lancer des opérations qui se dénouent « en dépeçant l'entreprise victime ». Le personnel augmente en quelques années à près de 10 000 employés et les rémunérations des traders atteignent des sommets jamais vus.

Leur exemple sera suivi par les autres banques de Wall Street et feront des émules comme Bain Capital, Blackstone, Carlyle Group.

Les condamnations du trader Ivan Boesky et d'employés de Drexel, comme Dennis Levine ou Michael Milken, ont entraîné en février 1990 la banqueroute de la compagnie Drexel Burnham Lambert.

Le financier belge Albert Frère, actionnaire de Bruxelles Lambert, s'est alors désengagé.

Malgré la faillite retentissante, Drexel Burnham Lambert a légué à la finance un certain nombre de nouveaux concepts, comme l'arbitrage et toutes les tactiques liées aux fusion-acquisitions ou le haut rendement.

Anciens employés

Notes et références

  1. (en) Collectif, « The death of Drexel », The Economist, (lire en ligne, consulté le )

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